Ikumi et Teruyoshi vivent une relation amoureuse épanouie et ont de magnifiques projets communs pour l’avenir. Sauf que Teruyoshi est porteur du pire virus connu, c’est un « vecteur », et qu’il est passible de mort si les autorités le découvrent... Lorsqu’ Ikumi présente son amoureux à son frère ainé, l’inspecteur Kenzaki, tout bascule, puisque ce dernier tente d’éradiquer les « vecteurs », quelles que soient leur origine.
Nous avons d’une part, des humains normaux, en bonne santé, dotés d’une génétique idéale capable de les faire se régénérer instantanément après leur décès, et de l’autre, des « vecteurs », atteints du RDS (Resurrection Deficit Syndrome), les proies du système, à anéantir sans le moindre état d’âme. Pourtant, un réseau underground s’attache à les protéger et à venir en aide aux victimes traquées par les forces de l’ordre.
Le résultat de ce premier tome est plus que satisfaisant, grâce notamment à un récit et à une dynamique de l’intrigue très bien servis par une grande richesse visuelle et un charisme certain des protagonistes. Les fusillades à répétition n’empêchent pas l’expression d’une réelle qualité narrative qui monte en puissance au fil des pages.
Il n’y a pas que l’action pure dans cet album : les dialogues aussi valent le détour. Pas sûr que cela fasse rire tout le monde mais les lecteurs qui apprécient l’humour noir seront servis ! Celui-ci est particulièrement calibré et apparaît au moment le plus opportun.
Quant au travail graphique de Ryo Yasohachi, il séduit par une technique qui se rapproche de celui de Double S. Les angles de vue sont irréprochables et l’ambiance convient parfaitement aux scènes d’action et à une intrigue magistralement ficelée.
(par Marc Vandermeer)
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Immortal Hounds T1. Auteur : Ryo Yasohachi. Traducteur : Jean-Benoît Sylvestre. Éditeur : Ki-oon. 204 pages. Sortie : le 13 octobre 2016. Prix : 7,90 euros.
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