Tout le monde s’y attend, c’est sûr, si Blandine et Fred les ont tous invités ce soir à cette petite fête, c’est sans doute pour leur annoncer un heureux évènement !
Sinon pourquoi seraient-ils en train d’arrêter de fumer ?
Tous les invités se connaissent - il s’agit d’un groupe d’amis d’une trentaine d’années en passe de devenir amants, ex-amants, père, mère ou juste amis - et s’interrogent à peine. D’abord surpris par cette invitation, ils sont vite arrivés à la conclusion que le jeune couple allait avoir un enfant et souhaitait marquer l’événement.
L’histoire semble cousue de fil blanc et tout devrait aller bien dans le meilleur des mondes mais la réalité est parfois différente de ce que l’on imagine. Tout n’étant pas écrit à l’avance, on devrait sans doute tourner sept fois sa langue dans sa bouche plus souvent, comme dit le proverbe, avant de prononcer des conclusions hâtives.
Le récit montrera l’erreur d’interprêtation et les situations que celle-ci peut engendrer. Les personnages sont décrits rapidement ce qui laisse plus de place au réel intérêt de l’album qui ne peut-être dévoilé ici.
Pour conclure, Loïc Dauvilliers a eu envie de raconter une histoire devenue banale au regard du nombre de personnes concernées et pourtant terriblement unique pour chacune d’entre elles.La nuit des cendres est un récit pudique, simple et clair, joliment illustré par Joël Legars, artiste mettant savamment en avant les expressions des personnages notamment leurs regards.
(par Marie M)
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