Dans un quartier paisible du vieux Pékin vivent Doubao, un grand-père facétieux, et Yu’er, la petite fille qu’il a adoptée. Bien que paralysée des jambes, Yu’er est gaie et pleine de vie.
Avec les autres enfants de la rue, elle part à la chasse aux insectes, écrit des lettres aux disparus et rêve de s’envoler au-dessus de la ville. Chaque événement est source de joie, et s’imprègne même d’une douce magie quand son pépé s’en mêle.
Si le franco-belge contemporain a été indéniablement influencé par l’arrivée des mangas il y a vingt-cinq ans, l’Asie se mâtine également par moments de relents européens.
Cela se ressent particulièrement dans ces quatre nouvelles qui mettent en scène cette jeune fille boiteuse et son grand-père, facteur à la retraite. Leurs préoccupations positives (voire oniriques) ainsi que le trait délicat rehaussé d’aquarelles jettent un nouveau pont entre la culture chinoise et nos préoccupations européennes.
Un livre plein de couleurs et de petits bonheurs. Pour ceux qui veulent encore croire aux rêves…
(par Charles-Louis Detournay)
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