Picasso et la bande dessinée, on ne vous en fera pas l’article puisque nous avons déjà largement couvert en septembre dernier cette exposition exceptionnelle, l’une des plus marquantes de l’année 2020.. Elle démontre que, désormais, grâce à Pierre Lungheretti et à Anne-Hélène Hoog, tous les chemins mènent au Centre de la Bande Dessinée et de l’Image d’Angoulême.
Idem pour Chris Mars. Qui aurait pu croire que ce peintre surréaliste pop américain se retrouve accroché aux cimaises du Musée de la Bande Dessinée ? « L’exposition ouvre un dialogue entre les peintures de Chris Mars et des œuvres historiques de bande dessinée (Wayne Boring, Moëbius, Wallace Wood, Bill Sienkiewicz, Philippe Druillet, Jim Woodring, Jean-Claude Forest, Gus Bofa…) « dit le communiqué d’Anne & Julien, ses commissaires.
Mais le clou du spectacle est la grande exposition sur les Afrique.s et la bande dessinée : « Après la grande exposition consacrée à La Nouvelle bande dessinée d’expression arabe produite en 2018, la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image explore les bandes dessinées d’Afrique subsaharienne. Cette exposition est une road map qui se déploie autour de trois grands axes à la découverte des bandes dessinées de l’Afrique subsaharienne d’Hier, d’Aujourd’hui et de Demain. » nous disent les commissaires Joëlle Épée Mandengue et Jean-Philippe Martin.
« Cette exposition, qui s’inscrit dans la saison Africa 2020, permettra ainsi de mesurer les évolutions du 9e Art en Afrique, indique le directeur général du CIBDI Pierre Lungheretti, en intégrant plusieurs aspects contextuels de cette histoire en train de s’écrire : art traditionnel, héritage colonial, technologies, images animées. Elle sera enrichie par plusieurs opérations d’action culturelle, des rencontres-débats et des ateliers, ainsi que la présence de plusieurs auteurs pendant toute la durée de l’exposition. »
Autour de la thématique de l’arbre, l’exposition s’articule simplement : une introduction qui détermine le champ d’exploration, son ampleur, ses limites : l’idiome ; et puis les bandes dessinées d’hier, d’aujourd’hui et de demain avec, en contrepoint, des planches et des interventions d’artistes. L’affiche est de l’artiste Juni Ba de Dakar et la scénographie est de l’atelier Lucie Lom de Marc-Antoine Mathieu, Philippe Leduc, Élisa Fache et Isabelle Rabillon. Mais laissons sa commissaire Joëlle Épée Ebongue nous commenter tout cela.
Voir en ligne : PLUS D’INFOS SUR LE SITE DE LA CITE INTERNATIONALE DE LA BD
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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