Soyo Migita habite un tout petit village dont l’école ne compte que six élèves. Alors quand on leur annonce un nouvel arrivant, tout le monde est plus que ravi, notamment Soyo qui va avoir un camarade de son âge ou son frère Kôtarô qui ne sera plus le seul garçon. Mais quand Hiromi Ôsawa débarque, c’est la grosse déception. Enfin, surtout pour Soyo qui ne supporte ce garçon arrogant et méchant, mais tous les autres élèves sont fascinés par ce tokyoïte à la mode et sûr de lui. Pourtant, avec le temps, la jeune fille réalise que Hiromi est bien plus complexe qu’il n’y parait et de tendres sentiments vont naître chez la jeune fille.
Simple comme l’amour est un manga culte au pays du Soleil Levant qui a reçu le prix de meilleur shôjo manga, décerné par l’éditeur Kodansha en 1996. Fusako Kuramochi est une des pionnières du shojô moderne qui intègre ses histoires dans une réalité plus quotidienne, plus sociale. Mais Simple comme l’amour est aussi un manga qui a plus de 15 ans. Publié de 1994 à 2000, cette œuvre qui sent bon la campagne et le bonheur semble un peu désuette sur les rayons de nos libraires.
Le scénario se partage entre les premiers émois de l’amour d’enfance et les premiers plaisirs de l’adolescence. Insouciance, fraîcheur, simplicité et vérité sont les maître-mots de ce shojô, qui se révèle rapidement, hélas, insipide et ennuyeux. Les dessins n’aident pas vraiment à l’attachement, avec ce crayonné à l’impression d’inachevé. Qui plus est, la mise en page est assez classique et la plupart des cases sont vides.
Révolutionnaire à l’époque de Angel Sanctuary, Julie et Stéphane ou encore Please save my heart, ce manga apparait quelque peu dépassé en 2010.
(par Stéphanie Francqueville)
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