Pour garder auprès de lui Louis qui menaçait de le quitter, Lestat a transformé une petite fille en vampire. Claudia est désormais leur enfant. Alors que Lestat lui apprend la chasse, le meurtre, la violence, Louis lui enseigne l’humanisme, les arts, l’ouverture au monde.
Les années passent ; Claudia est devenue une femme prisonnière d’un corps d’enfant et se pose de plus en plus de question sur l’existence des vampires. Des questions auxquelles Lestat refuse de répondre.
Ashley Marie Witter retranscrit avec beaucoup de fidélité un passage du roman éponyme d’Anne Rice, qui était alors raconté du point de vue de Louis. L’auteur s’intéresse ici à Claudia, à ses sentiments, ses pensées.
Un manga qui respecte beaucoup l’ambiance du livre, y compris dans les dessins très beaux et très soignés, avec une touche un brin dépassée, vieillots, à l’image des personnages d’Anne Rice.
Ce manga se révèle trop court. On passe rapidement sur certaines choses qui auraient valu d’être plus approfondies. Claudia est un personnage très intéressant, peu développé dans le roman et qui méritait bien son petit moment de gloire. C’est chose faite avec ce très beau manga, esthétiquement parlant [1].
(par Stéphanie Francqueville)
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[1] Et cette chronique, en guise de rattrapage estival, d’un titre sorti il y a quelques mois de cela. Une autre pierre à l’édifice du label "Black Moon Graphics" de Pika dont nous avions parlé lors de la sortie du premier volume du Protectorat de l’Ombrelle. Avec des manga-like réalisés par des auteurs anglo-saxons, adaptant souvent des œuvres elles-mêmes anglo-saxonnes