Dès le début de la période estivale, Spider-Man et le justicier de Gotham City ont envahi tous les écrans. Difficile dans ces conditions pour une revue généraliste d’ignorer ces phénomènes aussi médiatiques et que commerciaux.
D’autant plus difficile qu’un malheureux fait divers est venu involontairement donner une sinistre réplique aux stratégies marketing mises en place par les majors à cette occasion. Les rédacteurs de la revue gratuite se sont donc livrés à un brin de pédagogie pour revenir aux fondamentaux.
Combien des spectateurs de ces grosses machines hollywoodiennes savent encore-ils encore qu’avant de faire exploser les chiffres du box-office, ces super-héros ont parcouru les pages des revues durant plusieurs décennies.
? L’effervescence provoquée par l’irruption des films de supers-héros aurait tendance à faire oublier que tous ont d’abord connu leur heure de gloire par la bande dessinée. Jean Marc Lainé et Olivier Thierry nous le rappellent avec opportunité.
Les supers-héros ont-ils encore un avenir ? Pour Audrey Retou il semble que celui-ci passe par… l’océan, notamment par l’intermédiaire d’un nouveau venu Marineman, un grand blond costaud et écolo dû au talent de Ian Churchill ! Une découverte bien utile comme en propose régulièrement le magazine en écho à ses enquêtes érudites.
Japan Expo et le Comic Con’ de Villepinte permettent à Zoo d’élargir sa chronique Manga. Pour cela, le contenu asiatique de ce numéro s’articule autour d’une interview de Yoshoki Tonogaï, qualifié de maître du huis-clos macabre. Elle redéfinit son travail à la lumière de son public privilégié, les ados amateurs de frissons. Hong Dong-Kee (Geonbae), Defense Devil ou encore Red Raven font partie de la sélection de Zoo.
Comme à son habitude, le magazine gratuit jette un œil critique et indépendant sur la production du moment : le nouvel Esteban de Bonhomme, le 7e tome des Complaintes perdues de Dufaux et Delaby ou le flamboyant Industriel, parabole de Zezelj paru chez Mosquito.
On s’intéressera davantage à deux tentatives éditoriales sortant des chemins battus comme l’éclairage donné par Thierry Lemaire sur Soleil Celtic la collection dirigée par Jean-Luc Istin .
Alix De Yelst a préféré la disparition de Maurice Sendak en revenant sur son œuvre emblématique Max et les Maximonstres (École des loisirs), une publication destinée à la jeunesse dont on parle encore plus de quarante après sa publication !
Zoo se visite tous les jours et gratuitement dans les grandes surfaces culturelles et dans près de 400 restaurants ou cafés à Paris et en région parisienne. Ceux qui n’ont pas eu accès au papier, peuvent se rabattre sur Internet dans le lien ci-dessous.
Prochain numéro le 3 septembre.
(par Patrice Gentilhomme)
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