One Punch Man T. 26 - Par One & Yusuke Murata - Éd. Kurokawa

En surface comme dans les souterrains, les combats incessants entre l’Association des monstres et l’Association des héros se joue sur tous les fronts. Saitama parvient à défaire son adversaire Orochi, le roi des monstres tandis que Garoh entre une nouvelle fois en scène avec pour ennemi Super Black Brillant.

Accompagné de Flashy Flash, un héros de classe 5, Saitama poursuit sa quête à traquer des monstres mais tous deux se retrouvent dans une impasse, galvaudant dans un labyrinthe à tourner sur eux-mêmes. Sans la moindre hésitation, ni aucune patience, Saitama détruit à mains nues les blocs de pierre, leur permettant ainsi de poursuivre leur route...

Nous apprenons qu’à l’origine de la création de l’Association des héros, trois classes répartissaient les héros en fonction de leurs compétences et de leurs aptitudes envers la société. Mais au vu de leur empressement à gravir les échelons, les statistiques des classements furent régulièrement chamboulées, si bien qu’à force, un héros de classe inférieur se retrouvait en mesure de vaincre un monstre de rang très élevé à lui seul. Sans se soucier de leur rang, ces individus firent taire toutes les données mathématiques et formèrent une nouvelle réserve d’héros qui vit le jour, constituant la fameuse classe 5.

©Yusuke Murata / Kurokawa

Néanmoins, en dépit de leurs pouvoirs quasiment illimité, ces héros de classe 5, tels que BushiDozer, Travestoc ou encore Iaïron connurent une défaite pitoyable, et pire encore ressentirent de la peur, une émotion enfouie au plus profond de leur âme.

Mais tout n’est pas perdu pour autant pour l’Association des héros, car certains talents cachés se révèlent au grand jour, comme c’est le cas de Monsieur Bomb, le frère de Bang dit le Croc d’argent, tous deux bien disposés à rejoindre le nouveau clan Fubuki.

Sur le plan graphique, le lecteur aura de quoi faire, et se retrouve une fois encore aspiré par cette énergie dynamique. Aucun temps mort, la parole des dialogues laisse place à des combats incessants, spectaculaires et même terrifiants, fournis par Yusuke Murata, qui maîtrise royalement son élément.

L’artiste privilégie certes des effets zoomés, jonglant sur chaque détail de ses protagonistes, délaissant quelque peu l’arrière-champ plus timide. Mais qu’importe, puisque le résultat se veut efficace, les amateurs de baston ne peuvent qu’être aux anges par une telle énergie déployée.

Quant au partenariat entre Saitoma & Flashy Flash, il apporte également son lot d’émotions vives. Mais l’étau se resserre et les candidats présents toujours de plus en plus redoutables.