C’est un des meilleurs romans graphiques de la saison mettant en scène Marguerite Baldensperger, une éditrice qui, la quarantaine passée, écrit au vieux Georges Clemenceau au crépuscule de sa vie pour lui soumettre un projet éditorial. Le Tigre, fourbu, n’en a plus pour longtemps à vivre ; elle, dont la fille, encore jeune, se suicide, est triste à mourir. Ainsi se noue entre ces deux êtres les termes d’un pacte proposé par le vieillard, en quelque sorte une dernière histoire d’amour.
Nous sommes en (...)