Succéder au grand Cauvin au scénario, là était l’enjeu. Le scénariste Kris, adoubé par Lambil, ne s’est pas perdu en chemin. Partant d’une anecdote vraie : la présence de soldats irlandais dans les armées confédérées comme dans les armées de l’Union (170 000 au Nord, 30 000 au Sud), il implique habilement Chesterfield dans l’épineux dilemme d’une fraternité entre immigrés de la même origine et entre frères d’armes d’une armée ou de l’autre. Ajoutez là-dessus un Blutch pacifiste comme jamais, et le tableau est (...)