Il est de Sfar comme il en est des crus : il y a de bonnes et de mauvaises années, avec des hauts et des bas, comme dans toute production en coulée continue. Cette année est un bon millésime, car elle est marquée par un nouveau « Carnet » : « On s’en fout quand on sera mort » (Gallimard) et un album personnel, un des plus réussis de ces dernières années : « La Synagogue » (Dargaud). Deux albums-gigognes qui dialoguent entre eux, le premier étant une sorte de méta-commentaire du second.
Chez Joann Sfar, (...)