Le Pierrot Courts est un motel perdu quelque-part le long de la célèbre Route 66 ; une résidence de quatre chambres avec piscine qui n’apparaît sur aucune carte ; un lieu de perdition où on embarque ses démons, ses emmerdes et toutes les conséquences diaboliques que cela entraîne…
Dès les premières pages, le lecteur se sent invité dans cet hôtel pas comme les autres. Le tenancier fixe droit devant lui, semblant nous parler directement alors qu’il s’adresse à son énième client de la journée. Un homme en (...)
Lee Loughridge
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Hotell - Par John Lees & Dalibor Talajic - Ed. Black River
7 août Marc Vandermeer -
Not All Robots - Par Mark Russell, Mike Deodato Jr et Lee Loughridge- Delcourt
17 juin Damien BooneNous sommes en 2056 : les êtres humains ont été remplacés par des robots sur le marché du travail et chaque famille humaine dispose d’un robot dont elle dépend entièrement. Or, le robot des Walter passe une grande partie de son temps libre isolé dans le garage, à construire des machines conçues pour tuer sa famille d’accueil. Inquiétant, non ?
Voilà un ouvrage à la couverture alléchante : d’abord, le célèbre tableau de Grant Wood, American Gothic, est détourné : on y trouve, en lieu et place du couple de (...) -
Deadly Class T. 11 - Par Rick Remender et Wes Craig - Urban Comics
5 octobre 2022 Aurélien PigeatAprès un tome 10 qui nous avait un peu désarçonné, le onzième remet la série sur du bons rails et nous entraine, d’épisodes en épisodes, marqués par de fortes ellipses, dans une traversée des années 2000.
C’est donc en 2001 que reprend le récit, avec un événement crucial à l’échelle de la série : l’affrontement entre Saya et son frère Kenji. On le comprend : c’est tout un pan du background de la série qui va trouver là son dénouement. Rick Remender et Wes Craig se montrent là à la hauteur des attentes avec une (...) -
Deadly Class T. 10 - Par Rick Remender et Wes Craig - Urban Comics
5 avril 2022 Aurélien PigeatNouveau tome pour cette série démarrée à fond la caisse mais qui semble emprunter de tortueux chemins depuis quelques volumes. De quoi rassurer un lecteur un peu perdu ? Pas certain, même si les qualités intrinsèques du comics, de son graphisme au tableau brossé d’une génération à la dérive, transparaissent toujours sous le vernis d’une narration alambiquée.
On avait laissé nos héros, et surtout Marcus, sur un cliffhanger dramatique aussi désarçonnant que puissant. La fête au chalet entre les élèves des (...)