David Vann, écrivain contemporain américain vivant en Nouvelle-Zélande, est connu pour ses thrillers qui brûlent les tripes, teintés d’une âpre détermination contre le goût de la guerre et son lobby attaché : le commerce des armes. Il n’a pas son pareil pour décrire des hommes revenus en pleine nature, face à leur instinct primitif, dominés par la testostérone, conduits par la nécessité de tuer, pour manger, certes, mais aussi pour ne pas être tué. Une espèce d’instinct ancestral.
C’est le cas de ce trio, (...)