Une interview de Didier Pasamonik - Production : ActuaBD.com
Jusqu’à présent, les directeurs du musée de la BD et de l’Image d’Angoulême étaient discrets, voire muets. Ne comptez pas sur Anne Hélène Hoog pour l’être. Nommée par le brillant Pierre Lungheretti qui a quitté récemment l’institution pour prendre la direction du Palais de Chaillot à Paris (on attend la nomination d’un nouveau DG au mois de mars), Anne Hélène Hoog imprime petit à petit sa marque.
Elle a ses convictions : « L’imaginaire d’un auteur ne peut se saisir que dans son œuvre entière » proclame-t-elle dans un contexte où le plus souvent, son musée ne peut exposer que des planches, c’est-à-dire des fragments. D’où l’importance d’une contextualisation qui tient compte de l’auteur, mais aussi du lecteur et des conditions de production et de diffusion.
Pour elle, un musée s’inscrit dans la « longue durée » ce qui induit une réflexion sur la conservation, sur les sources et les supports. Le numérique par exemple, lui semble un défi important quand on considère que la bande dessinée - comme l’animation d’ailleurs - s’oriente vers une dématérialisation et une globalisation immédiate.
De plus en plus dédiées aux écrans, sans brouillon puisque la retouche se fait instantanément, ces productions « natives » désormais ne passent plus obligatoirement par l’étape du papier. Un autre monde se profile...
C’est de tout cela dont elle parle dans cet entretien.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
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En médaillon, photo : D. Pasamonik (L’Agence BD)