Dans le précédent épisode, on apprenait comment Jean-Claude avait failli tuer Charles de Gaulle. Suite à cet événement, il s’est réfugié en Lorraine chez sa tante Ninine.
Il découvre que cette dernière tient un journal depuis de nombreuses années. Petit à petit, il convainc Ninine de lui en lire des extraits. Intrigué par le manque de détail concernant l’an 40, Jean-Claude finit par tirer les vers du nez à sa vieille tante. Si elle reste aussi évasive sur cette période, c’est que son mari est parti en escapade durant trois mois à Arles et qu’elle n’a aucune idée de ce qu’il a fait là-bas pendant si longtemps, ni comment il en est revenu débarrassé de tout souci financier.
Pour lever les doutes familiaux (liaison avec une riche héritière ? larcin ?), Jean-Claude décide d’emprunter le même chemin que son oncle, vingt-trois ans après, pour découvrir ce qu’il avait à cacher…
Grâce son style de dessin délicieusement rétro, Bruno Heitz est un auteur à part dans le paysage de la bande dessinée. Ses personnages ont la souplesse de ceux d’Hergé dans les années 1930. Mais il ne faut pas se méprendre, s’il épouse les charmes des courbes du passé, Heitz n’oublie pas de bien huiler le mécanisme de ses récits policiers. Il livre une nouvelle démonstration d’efficacité avec « C’est pas du Van Gogh mais ça aurait pu… » : une bande dessinée trépidante, à l’ancienne, sans pour autant sentir la naphtaline.
(par Morgan Di Salvia)
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