Citrus T8 - Par Saburouta - Taifu Comics

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Un tome qui s’attarde de nouveau sur les personnages secondaires du manga, mettant un peu de côté la partie romance, pour un moment sympathique et amusant mais qui étire toutefois le récit un peu artificiellement, en attendant le dénouement prévu au tome dix.

Matsuri propose à toute la bande de partir ensemble pour un séjour en résidence entre copines. Une occasion de réunir l’intégralité du casting de la série, presque exclusivement féminin, et donc de refaire venir sur le devant de la scène certains personnages qui, dernièrement, avaient été laissés un peu de côté.

Le lecteur appréciera sans aucun doute de revoir Matsuri interagir avec Harumi et Himeko, ou cette dernière nouer un début d’amitié avec Shiraho, la nouvelle venue. Ambiance légère et activité de vacances sont ainsi au programme de ce tome, fort réussi à ce niveau-là.

Le casting haut en couleur continue d’assurer le spectacle et constitue un atout charme indéniable de la série même si rien de spécial n’arrive dans cette première partie du séjour. Par contre, là où le récit commence à se révéler frustrant, c’est bien sur la relation de nos deux héroïnes principales, Yuzu et Mei.

: Citrus © SABUROUTA First published in Japan by ICHIJINSHA Inc.

En effet si elles ont officialisé leur couple à l’issue du tome quatre, leur relation semble régresser tome après tome à cause d’obscurs problèmes de communication, au point qu’aujourd’hui s’embrasser relève d’une démarche fort compliquée !

Bref, la temporisation de leur relation amoureuse, afin de faire durer la série, semble assez évidente, même si nous restons dans des proportions raisonnables étant donné que le manga ne compte que dix tomes. De plus, la fin de celui-ci semble annoncer la révélation au grand jour de la relation secrète de nos héroïnes.

Quoi qu’il en soit, après avoir refermé ce huitième tome, si le lecteur a le sentiment d’avoir passé un bon moment, il demeure aussi le constat que la romance commence à tourner en rond, avec des héroïnes toujours incapables d’assumer leurs sentiments, ce qui est dommage...