Deadpool est engagé pour couper les dernières têtes pensante de l’Hydra. Épaulé par Bob, personnage récurrent depuis la période Dark Reign, ils multiplient les missions impossibles qui les amènent dans des situations improbables dans la plus pure tradition de la geste marvelienne.
Disons-le d’entrée, la construction scénaristique de cette série semble être la résultante d’une improbable loterie d’idées incongrues.
David Lapham, qui a pourtant travaillé sur la série Punisher Max, atteint ici le fond. Nous vous faisions part il y a quelques temps que ces gags de Deadpool sur les pancakes ou sur la nourriture mexicaine, méta-commentaires d’un boulot visiblement alimentaire. Ici, c’est un humour noir navrant qui affecte une histoire que le saupoudrage de scènes olé olé pour ados attardés ne sauve guère.
Nos espoirs sont définitivement balayés lorsque l’ont découvre le travail graphique de Kyle Baker, pourtant bon d’habitude. Approximations, colorisation au raz des pâquerettes, encrage bâclé, sur-utilisation des tampons photoshop... C’est décevant.
Cette série ravira les fans "so smart" de Wade Wilson, mais les autres passeront clairement leur chemin.
(par Antoine Boudet)
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