Quatre nouveaux personnages vont s’affronter au cours d’un jeu diabolique qui conduira à la violence et à la mort. Quatre personnages qui ne vont pas s’entretuer cette fois-ci pour un million de dollars, mais pour un enjeu bien plus pervers : sauver la vie d’un être cher !
Ils ont tous dans leur entourage un enfant ou un conjoint proche de la mort. Une chance leur est offerte de sauver l’être aimé. Et ils seront prêts à tout pour parvenir à leurs fins. Pour le plus grand plaisir de celui qui tire les ficelles dans l’ombre. Les joueurs sont en place. Les règles sont connues. Que le jeu (re)commence !
Ainsi que nous vous l’annoncions l’année dernière, la réussite de la première saison (et l’achat des droits pour une production cinématographique) nous permettent donc de profiter d’un second cycle d’Enchaînés.
La première saison nous avait donc présenté quatre personnage dont l’envie d’exister et de sortir de leur condition précaire les avaient poussés à accepter un million de dollars pour éliminer un parfait inconnu, en ignorant que chacun était la cible d’un des quatre autres. Sur ce principe innovant, Callède et Gihef avaient construit un polar nerveux, démontrant la fragilité de chaque être, et les conséquences d’une simple intention.
Dans cette seconde saison les acteurs ne sont donc plus nécessairement des ’paumés’. L’abandon des valeurs peut toucher des personnes plus bien loties, mais pas pour autant heureuses car minées par la souffrance d’un autre.
Si cette nouvelle donne induit un petit aspect fantastique que l’on devinait à la fin de la saison précédente, on oublie bien vite cet aspect pour se concentrer sur la personnalité des tueurs en puissance, d’autant que l’un d’autres eux est le fils d’un des personnages de la première saison. Cette théorie des dominos psychologiques (un événement malheureux en entrainant un autre) est donc déjà appuyé par cette entrée dans le jeu. Le premier meurtre n’est pas loin.
Excellente montée en puissance dans ce deuxième récit grâce à cet épice supplémentaire, on attend la suite avec impatience pour confirmer la nouvelle réussite du duo de Haute sécurité.
(par Charles-Louis Detournay)
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