Une fois n’est pas coutume, cet épisode s’ouvre sur un flash back montrant l’événement le plus marquant de la série Green Lantern, à savoir la destruction du Corps par Hal Jordan, ou plutôt Parallax.
Les premières pages nous dépeignent Kyle Rayner avant que Ganthet ne le choisisse en tant que dernier Green Lantern et surtout Porte Flamme (hôte d’Ion).
Puis, nous suivons le parcours d’autres membres du spectre des émotions, mais tous ont un énorme problème : chacun de leurs anneaux se retire de leur doigt pour se diriger vers la Terre.
Justement, sur Terre, alors que Kyle sauve des ouvriers lors d’un accident sur un chantier et se mange les railleries d’un gamin le trouvant moins cool qu’Hal Jordan, les anneaux des membres déchus des différents Corps se mettent à graviter autour de lui.
Surpris par cet événement et ne sachant que faire, il est alors alpagué par différents membres des autres Corps pour lui retirer les anneaux de force.
Tony Bedard, scénariste de l’ancienne série Green Lantern Corps à partir de Brightest Day, nous organise une mise en place de l’intrigue plus qu’intrigante. Si l’on peut se hasarder à réduire cet épisode à un délire de fanboy, c’est parce que, précisément, cette série est faite pour les fanboys de Green Lantern, sans rien de plus pourrait-on écrire.
Tyler Kirkham, déjà dessinateur sur Green Lantern Corps Brightest Day, est au diapason avec un très bon dessin. On sent qu’il aime le personnage de Kyle Rayner, lui faisant, par son traitement, gagner plus de maturité et d’assurance.
Série attendue en raison de son scénario original, le premier numéro de New Gardians ne déçoit pas. S’adressant au nouveaux lecteurs comme aux anciens, cette série à le mérite de divertir tout en instillant son lot de questions : quid de la relation entre Kyle Rayner et son ex, Soranik Natu ? Ou avec les Gardiens dans cette histoire ?
On suppose que cette série sera la pierre angulaire de la cosmogonie Green Lanternienne à venir et le point de départ d’un prochain cross-over entre les différents univers.
(par Antoine Boudet)
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