Après la discussion avec l’Ancien et l’attaque de son village, Roch décide de suivre Mycène pour un long voyage. Le but ? Retrouver l’herboriste connue sous le nom de "La Hulotte", qui communiquait avec Mycène pour lui transmettre la recette de ses potions.
Pendant tout le voyage ils croisent beaucoup de villages touchés par les ombres. Ils finissent par arriver à Suburbe où la tension est à son comble... Les villageois se disputent à cause du barrage qui leur prodigue de l’eau et permet de nourrir tout le village. Seulement, le barrage n’est pas de leur conception, il est beaucoup trop ancien pour cela et beaucoup trop élaboré. D’où provient-il ?
Nos jeunes héros, chargés de sauver les terres des ombres, continuent alors leur route vers La Hulotte pour trouver des réponses à leurs questions. Leur route les mène jusqu’à une petit cabane cachée dans la forêt. Une fois arrivés sur place, ils se rendent rapidement compte que La Hulotte a elle aussi été touchée par cette malédiction et n’est plus que l’ombre d’elle-même. Ils concoctent alors une potion qui fait momentanément revenir la Hulotte.
Dans ces quelques instants de lucidité elle explique à Mycène et Roch qu’en réalité elle et l’ancien du village, cherchaient depuis longtemps à retrouver l’ancien peuple constructeur du barrage. Cette civilisation très avancée sur le plan technologique, aurait disparu dans des circonstances étranges. La Hulotte remet une carte à nos deux jeunes héros. Leur aventure se poursuit alors dans des tunnels souterrains, jusqu’à ce qu’ils ressortent au cœur de la cité perdue.
Ce deuxième tome de la série rentre un peu plus dans le vif du sujet. Il y a cependant plus de questions soulevées que que de réponses données. Mais on se laisse très rapidement emporter par le scénario de David Furtaen, inspiré du mythe de l’Atlantide, accompagné par les sublimes dessins de Pauline Pernette. Les références ne manquent pas : de Miyazaki, pour les les décors, mais aussi à Disney, notamment le personnage de Mycène proche de la princesse Raiponce et sa très longue chevelure.
(par Marguerite VALIERE)
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