Une fois n’est pas coutume, à l’origine nous ne trouvons pas un roman ou un animé, mais une pièce de théâtre [1]. Plus précisément une série de lectures théâtrales, une forme de théâtre sans décor ni costume complets où les acteurs lisent des scripts, assis, debout dans des positions fixes ou des mouvements scéniques minimaux. Une petite curiosité, mais de quoi s’agit-il en fin de compte ?
Japon 1923, durant l’ère Taishô, une jeune journaliste enquête sur des morts mystérieuses attribuées à des chiens sauvages. En réalité il s’agit de vampires... Afin de les combattre, l’armée dispose d’une unité spéciale, le « Code Zéro », composée également de vampires chargés ainsi de traquer leurs congénères.
Ce premier tome présente donc le contexte et les personnages principaux, ainsi que le lien entre la journaliste et le nouveau membre de l’unité Code Zéro. Une relation classique et une entrée en matière qui l’est tout autant, s’articulant autour de quelques opérations de traque de vampires dans les rues de Tokyo.
L’histoire demeure donc simple, jouant à la fois sur l’action et la mélancolie des protagonistes, celle d’avoir perdu leur ancienne vie et d’être considérés comme mort auprès de leurs proches. Une lecture qui n’en reste pas moins plaisante et devrait ravir les amateurs du genre.
(par Guillaume Boutet)
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Mars Red T1. Scénario : Bun-O Fujisawa. Dessin : Kemuri Karakara. Traduction Fabien Nabhan. Panini Manga. Sortie le 13 octobre 2021. 180 pages. 7,99 euros.
[1] À noter qu’une adaptation en animé a été diffusée au Japon ce printemps.