Murciélago T. 11 & T. 12 - Par Yoshimurakana - Ed. (...)

Murciélago T. 11 & T. 12 - Par Yoshimurakana - Ed. Ototo

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Conclusion de l'affaire du bras recraché par un requin, puis sans temps mort, la bande se trouve aux prises avec un mystérieux sabreur tuant un à un les plus grands maîtres de l'époque. Violence et vengeance constituent le programme de ce titre toujours aussi immoral.

La suite des aventures de Kuroko et de Hinako se sera fait attendre deux ans. C’est donc avec un grand plaisir, mais aussi un certain soulagement, que nous replongeons dans cet univers ultra-violent, peuplé de tueurs aux motivations aussi diverses que tordues.

Nous retrouvons nos deux anti-héroïnes dans ce petit village de pêcheurs perdu, suivant discrètement le prêtre, accompagné de sa mère, dans une mystérieuse grotte. Ils y découvrent le fin mot de l’histoire, forcément morbide, mais surtout que cette affaire rejoint l’un des fils du rouge. En effet l’éminence grise derrière ces événements n’est autre que le fameux "Professeur".

Il s’agit d’un moment fort, en particulier pour l’inspecteur Mitsurugi qui y voit un lien avec la mort de sa femme. Cependant pour une fois, l’affaire se conclut dans les règles, avec des arrestations en bon et dû forme. Même si le lecteur se doute que le cas du Professeur ne peut se résoudre aussi facilement, surtout lorsqu’il admet avoir d’autres expériences en cours.

: © 2014 Yoshimurakana / SQUARE ENIX CO., LTD.

Ainsi, après un chapitre intermède où Hinako et Rinko passent une journée à la mer pour attraper des bernards l’hermite et des concombres de mer, une nouvelle affaire de meurtres secoue la ville. Des maîtres de Kendo assassinés, un coupable mystérieux mais expert en sabre et une connaissance d’Aiko impliquée : il n’en faut pas plus pour entraîner toute la bande dans une traque à l’assassin.

Cette histoire de "samouraï" se révèle extrêmement longue : débutée à la moitié du volume 11, elle se conclura au tome 13. Une vaste chasse, finalement à l’histoire assez simple et surtout axée sur l’action, mais qui n’en reste pas moins touchante et tragique à sa manière comme toujours.

Un retour apprécié avec la fin d’une histoire importante et une autre moins centrale, mais extrêmement efficace comme sait si bien faire Yoshimurakana, que ce soit sur la forme ou sur le fond. Il n’y a plus qu’à espérer que la suite ne se fasse pas autant attendre car le manga, toujours en cours au Japon, compte 24 tomes à ce jour.