Murciélago T. 9 & T. 10 - Par Yoshimurakana - Ototo

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Dénouement de l’arc des « Cerisiers oubliés », suivi d'un week-end sur une île déserte, de la rencontre avec un robot géant et enfin d'une affaire impliquant... un requin et un bras. L'étrangeté et la violence ne semblent n'avoir aucune limite dans le monde Kuroko. Mais finalement, si le véritable monstre était l'innocente Hinako ?

Le combat entre Kuroko et Higaki, le chef du groupe terroriste des « cisailleurs de cerisiers », ouvre ainsi le tome 9 et marque la fin de cette longue affaire que nous suivons depuis un peu plus de deux tomes. Si la confrontation tient ses promesses, entre stratégie et technique de haute volée, le vieux briscard emporte ses secrets dans sa tombe.

Cependant, de nouvelles pièces du puzzle global se mettent en place, permettant de faire le lien entre quelques personnages. Et évidemment, derrière tous ces événements se cache une éminence grise, rapidement entrevue. Quant à la troupe de Kuroko, déjà bien nombreuse, elle gagne un nouveau membre en Aiko, qui souhaite devenir la mère de Rinko !

Après ce gros morceau, nous revenons au menu ordinaire, pour ainsi dire. D’abord avec un petit week-end sur une île déserte, et donc une séquence de maillots de bain, mais qui va être interrompue par un incident impliquant des robots géants. On apprécie en particulier la prestation d’Hinako en pilote de Super Robot Japonais, entre Gundam et Gurren Lagann.

: © 2014 Yoshimurakana / SQUARE ENIX CO., LTD.

Le tome 10 quant à lui, débute par une excursion à l’aquarium d’une partie de la bande de Kuroko, car Hinako veut absolument voir un requin-tigre fraîchement arrivé. Là-aussi les ennuis ne vont pas tarder à survenir et entraîner notre cher duo à enquêter au marché aux poissons et dans un village portuaire, où plusieurs personnes ont disparu au fil des derniers mois...

Si la routine de ces aventures ne surprend plus, on peut néanmoins noter que ces deux tomes se révèlent moins irrévérencieux et cruels que de coutume. Sans doute parce qu’Hinako ne lâche pas cette fois-ci Kuroko d’une semelle, lui volant un peu la vedette et dédramatisant toutes les situations par son ingénuité, rendant presque bon enfant une série qui nous avait habitués à être plus violente et immorale.

Mais on comprend aussi qu’il s’agit d’un intermède qui sert à remettre en avant l’étrange personnage de Hinako, mascotte rigolote du titre, qui vit dans son monde, mais dont les origines, et la nature même, semblent plus troubles encore que la dérangeante Kuroko.