Olimpita, c’est le doux prénom d’une poissonnière de Barcelone. Mais Olimpita est également une femme meurtrie. Battue par son mari, elle s’en ouvre à des amies en leur disant que finalement, le pire est derrière, que Carmelo s’est calmé et qu’il ne sert plus à rien de porter plainte...
La méthode Coué continue jusqu’à ce qu’elle rencontre un sans-papier ghanéen appelé Ass, qui subit les quolibets racistes sur le marché aux poissons. Les deux âmes en peine se retrouvent et aspirent ensemble à sortir la tête de l’eau.
Noble entreprise que de vouloir aborder ces deux thématiques délicates de plein front, mais malheureusement, l’intrigue d’« Olimpita » connaît pas mal de ratés. Si les coups de pinceaux mélancoliques et les regards vitreux et désespérés des personnages sont justes, le récit s’égare dans une foule de clichés et situations cousues de fil blanc.
De bonnes intentions, mais un résultat finalement décevant.
(par Morgan Di Salvia)
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