Sky Wars T. 3 & T. 4 - Par Ahndongshik - Casterman

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On entre dans le vif du sujet avec la grande course de Shandos et l'entrée en scène de la cruelle reine Esperanza. Beaucoup d'action, de révélations et un pamphlet antimilitariste dans la veine écologiste.

Nous voici arrivés à mi-chemin -le manga comptant huit tomes en tout- de la quête du jeune Knit, et de son étrange créature, Plamo, à la découverte du monde extérieur. Les Lindberghs, ces étranges monstres volants, y tiennent un rôle central et constituent un enjeu militaire majeur.

Mais pour le moment, notre jeune héros et l’équipage de Shark se rendent à la ville portuaire de Shantos afin de participer à la grande course annuelle de Lindberghs. La princesse Tilda, également de la partie, engage un pari avec Knit : s’il réussit à finir la course, alors elle lui laissera Plamo.

Cette première partie est donc consacrée à cette épreuve, qui donne l’occasion à Knit de prouver ses talents de monteur de Lindberghs, bien qu’il soit débutant. Un déroulement classique de ce genre de course, où notre héros va être victime d’un coup bas d’un rival, mais trouve tout de même le courage de terminer.

: © 2009 Dongshik Ahn / SHOGAKUKAN

Après cet intermède qui achève la présentation de l’univers, entre en scène la reine Esperanza, qui se pose comme l’ennemie jurée de Shark. Les deux s’opposent sur le traitement des Lindberghs. La souveraine ne voit en eux que des armes et a développé toute une politique d’élevage sélectif pour produire les spécimens les plus puissants du monde.

La tension monte d’un cran, tout comme l’action, qui ne faiblit plus à partir de ce moment-là. Une chasse à l’homme s’engage contre nos amis pirates. Plusieurs nouveaux personnages antagonistes sont introduits, promettant de futurs duels aériens avec nos héros.

Un titre toujours aussi efficace, avec un petit côté pulp et aventure à l’ancienne des plus appréciables. On s’attache facilement à ce petit univers, pas forcément très original, mais qui ne manque pas de mordant, avec Shark, cristallisant toutes les contradictions qui font le charme de ce type d’histoire.