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Marie Spénale (Il y a longtemps que je t’aime) : "Faire cette BD me permet d’apprivoiser cette idée de vieillir " [INTERVIEW]

Par Christian MISSIA DIO le 16 avril 2024                      Lien  
Marie Spénale, illustratrice et autrice de BD, a déjà publié plusieurs ouvrages acclamés, dont "Heidi au printemps" et "Wonder Pony". Son dernier projet, "Il y a longtemps que je t’aime" chez Casterman, est un one-shot mature et introspectif, démontrant toute l'étendue de son talent. Installée à Bruxelles, Spénale explore les dynamiques du couple contemporain à travers une histoire de Robinsonnade, en évitant les clichés et en abordant des sujets sensibles avec audace.

Bonjour Marie Spénale, vous disposez d’une importante chaîne YouTube, comptant 69 000 abonnés, ce qui est remarquable, surtout pour une artiste BD. Depuis combien de temps êtes-vous active sur les réseaux ?

Marie Spénale : Alors, je pense avoir ouvert ma chaîne YouTube en 2018, si je me souviens bien. En fait, oui, cela fait déjà un petit moment. Je partage beaucoup ma vie, je montre comment se déroule le quotidien d’une dessinatrice, de bande dessinée mais aussi d’illustratrice. En réalité, je ne fais pas uniquement de la BD, je réalise également de nombreuses illustrations pour la jeunesse. Je crois que je suis surtout suivie par des étudiants en art. C’est là l’astuce, car dans les écoles d’art, j’ai tout un public qui se demande quelle est la vie après les études, et ils viennent sur ma chaîne pour trouver des réponses. Petit à petit, cela a attiré pas mal de personnes qui me suivent aujourd’hui, c’est vraiment chouette.

Vous avez même reçu un prix à Angoulême en tant qu’autrice et Youtubeuse, blogueuse, c’est bien cela ?

En réalité, c’était même avant cela. J’ai reçu un prix pour mon blog en 2012, je crois. Depuis mon adolescence, j’ai toujours eu des blogs où je partageais mon travail sur Internet. C’est donc l’une de mes particularités. On partage beaucoup de choses sur Internet, et dès 2012, j’ai été récompensée pour cela. À l’époque, je n’avais pas du tout de chaîne YouTube. C’est juste que petit à petit, les choses ont évolué. Initialement, j’avais un blog, puis je suis passée à Instagram. Ensuite, j’ai eu envie de formats un peu plus longs que ceux proposés par Instagram, alors je me suis dit : pourquoi ne pas faire des vidéos ? C’est quelque chose qui m’a toujours beaucoup plu, alors je me suis lancée sur YouTube.

Quelles sont les thématiques que vous abordez généralement, que ce soit dans vos blogs ou dans vos vidéos ? Vous avez mentionné qu’il y a beaucoup d’étudiants qui vous suivent, je suppose que vous parlez beaucoup de bande dessinée ou en tout cas d’illustration. Mais concrètement, quels sont les sujets qui reviennent régulièrement et qui font votre marque de fabrique ?

Par exemple, je vais montrer comment se déroule une semaine de ma vie d’illustratrice et d’influenceuse. Je pense que c’est important de montrer un peu la réalité des choses, avec tous les moments où je n’ai pas d’idées, où je suis dépassée par le travail. J’essaie d’être transparente sur ce que c’est réellement. C’est ce qui plaît aussi. Ensuite, j’adore faire des carnets de croquis et je parle aussi sur une autre chaîne. Cela me permet de faire beaucoup de carnets de croquis. C’est un peu bête, mais en fait, ce n’est pas quelque chose que je peux commercialiser. Je le fais pour moi, pour m’entraîner. Donc, pouvoir montrer cela sur YouTube me laisse cet espace de liberté pour partager quelque chose qui est finalement une pratique personnelle à la base. Comme ça, je peux le partager avec plein de gens, et c’est plutôt chouette.

Très bien, revenons concrètement sur votre nouveauté. Il s’agit de votre roman graphique paru chez Casterman. Est-ce votre premier livre chez l’éditeur tournaisien ?

Oui tout à fait, c’est mon premier livre chez Casterman.

Comment est né ce récit ?

Il y a eu plusieurs étapes. Au début, j’ai ressenti cette envie spontanée de raconter une histoire de Robinsonnade, avec une héroïne se retrouvant seule sur une île déserte. Cette idée m’attirait beaucoup. Puis, j’ai mis cela de côté un moment avant d’y revenir. Je me suis alors interrogée sur les raisons qui me poussaient à aborder ce thème, sur ce qui rendait cette histoire d’une femme seule sur une île déserte si captivante pour moi. J’ai réfléchi aux thèmes sous-jacents à la bande dessinée, et j’ai réalisé que cela parlait beaucoup de couple, de relations longues où l’héroïne pourrait se sentir coincée, et d’autres questionnements similaires. C’était une exploration des dynamiques du couple contemporain, de la pression qui pèse parfois sur les femmes dans une relation, et de la possibilité d’envisager d’autres modèles en dehors des rôles traditionnels. Mon idée de base était de créer un cadre idéal pour une relation, une sorte d’utopie de l’attraction, qui pourrait m’apporter une vision différente de l’amour.

Marie Spénale (Il y a longtemps que je t'aime) : "Faire cette BD me permet d'apprivoiser cette idée de vieillir " [INTERVIEW]
Il y a longtemps que je t’aime
Marie Spénale © Casterman

Pourquoi avez-vous choisi d’utiliser une femme plus âgée, une senior, alors que vous êtes une jeune femme d’à peine 30 ans, 32 ans je crois ?

L’idée m’est venue assez naturellement, je ne sais pas pourquoi. Je me suis dit que ça pourrait être une héroïne. Je pense aussi qu’il fallait que l’on comprenne quelle était cette histoire avec son mari, donc il fallait qu’on imagine que ça avait duré un certain temps, ce qui est suggéré par l’âge de l’héroïne. Cela s’est donc un peu trouvé ainsi. Aujourd’hui, je constate avec les retours qui me sont faits que c’est une originalité, ce qui est un peu étrange à mes yeux, car 60 ans ce n’est pas vraiment très vieux en réalité. Les personnes de 60 ans aujourd’hui ne sont presque plus considérées comme des personnes âgées ; elles font plein de choses. Ce n’est même pas l’âge de la retraite ou de la pension. Je suis toujours étonnée qu’on me le fasse autant remarquer. En fait, il y a assez peu d’héroïnes de 60 ans, ce qui est triste dans le sens où l’on sent que les femmes d’une soixantaine d’années sont peut-être celles qui achètent le plus de bandes dessinées, mais on les retrouve assez peu dans la fiction.

Évidemment, il y a aussi la question de l’âge. Je pense que c’est une question qui revient beaucoup lorsqu’on est une femme de toute façon. 30 ans et 60 ans peuvent sembler être beaucoup d’écart, mais on nous apprend tellement à avoir peur de vieillir lorsque l’on est une fille, tout le temps, que finalement notre valeur est souvent liée à notre jeunesse malgré tout. Du coup, c’est une question qui devient assez obsédante et effrayante. Je crois qu’écrire une histoire où l’héroïne est une personne un peu plus âgée, c’est aussi une manière pour moi d’apprivoiser cette idée de vieillir et que ce n’est pas grave en fait. On peut continuer à vivre, il peut continuer à se passer plein de choses. C’est un personnage qui évolue, qui découvre des choses sur lui-même. Voilà, c’est un peu pour me rassurer moi-même.

En fin de compte, je n’avais pas vraiment anticipé l’importance de représenter une héroïne de 60 ans. Cependant, cela s’est avéré être un avantage, car peut-être que je n’aurais pas osé autrement, me demandant ce que je pouvais bien savoir à ce sujet. En réalité, je me suis simplement créé une héroïne plus âgée. De plus, j’ai commencé cette histoire avant d’avoir 30 ans, et ça m’effrayait beaucoup d’atteindre cet âge, donc cela m’a apporté un certain réconfort.

Mais il n’y a que votre personnage qui est obsédé par son âge ; car ni pour son mari, ni pour le jeune indigène qu’elle rencontre sur l’île déserte, son âge n’est un problème.

Oui, c’est vrai, en effet. Parce que finalement, comme je le disais, 60 ans ce n’est pas si vieux, mais c’est aussi quelque chose sur lequel on s’accorde à dire que c’est vieux. Donc, une fois qu’elle sort de sa vie habituelle, de la société pour ainsi dire, cela ne devient plus vraiment un handicap. En fait, elle n’a plus ce rôle de femme âgée une fois qu’elle quitte l’île, et donc elle peut se libérer de cela. En ce qui concerne son mari, je dirais que c’est autre chose. Son mari semble être assez attaché à l’inertie, il semble préférer les choses telles qu’elles sont et la relation telle qu’elle est. Pour lui, ce n’est pas un problème réel.

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Marie Spénale © Casterman

Est-il nécessaire d’aller aussi loin que d’inclure des scènes de sexe explicites pour mieux comprendre les enjeux et éviter une évocation trop douce de la réalité des femmes dans nos sociétés ?

Oui, effectivement, il était important de représenter le corps de l’héroïne sans le glamouriser, afin qu’il ressemble au plus près à celui d’une femme de 60 ans, ce qui n’est pas évident étant donné la rareté de la documentation sur ce sujet. Il a été difficile de trouver des références précises, car cela n’est pas largement disponible sur internet. Par ailleurs, ce qui m’intéressait également, c’était la représentation du corps de l’autre habitant de l’île. Je voulais le présenter de manière désirable et mettre en valeur sa séduction, en le décrivant comme un personnage qui s’engage activement dans cette dynamique.

Il y a une phrase que votre personnage dit dans le livre, « parler c’est mentir ». Sans révéler l’intrigue, qu’est-ce qui vous a inspiré cette citation ?

En effet, cette idée de l’île déserte, de cette parenthèse d’un huis clos où l’on est loin, où l’on se dit que le personnage en face n’a aucune idée préconçue de ce qu’il doit être, puisqu’a priori il a vécu pendant très longtemps seul sur cette île. Si l’on recommence à mettre des mots, à nommer les gens, à nommer ce qui se passe, en fait, on va empêcher les choses de se passer de manière organique. En disant des mots, on construit une espèce de mythe, un espèce de récit commun, ce qui est le cas dans l’histoire d’Annie et Alain, où ils ont leur histoire, ils sont ensemble depuis longtemps, ils se racontent qu’ils s’aiment, etc. L’intérêt de supprimer les mots, c’est un peu de supprimer ce qu’on pense savoir sur l’amour, ce qu’Annie pense qu’il faut avoir dans un couple aussi. On voit qu’elle se donne un rôle quand elle est dans sa relation avec Alain. Et le fait de ne plus avoir cette « béquille » de la parole, ça va lui permettre d’approcher les choses avec moins d’idées préconçues.

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Marie Spénale © Casterman

Dans la vidéo que vous avez dédiée à cet album sur votre chaîne YouTube, vous mentionnez votre inspiration de Miyazaki pour la composition de certaines scènes. Globalement, comment avez-vous abordé l’aspect graphique de ce livre ? Quelles techniques avez-vous utilisées et comment avez-vous travaillé ?

L’inspiration d’Hayao Miyazaki concernait surtout son processus de travail. Il n’est pas quelqu’un qui structure beaucoup son histoire, qui ne pense pas au début, aux péripéties, à la fin. Il a plutôt des visions de scènes, cherche des scènes qui pourraient être intéressantes, et ensuite essaie de les faire fonctionner ensemble. En espérant cela, j’ai essayé de construire mon récit de la même manière, ce qui permet d’avoir quelque chose de plus réaliste, plus basé sur les émotions et les interactions entre les personnages que sur un fil rouge qui serait important tout au long de l’histoire. Donc, c’est en cela que je me suis un peu appuyée sur sa technique à lui. Graphiquement, ce n’était pas tellement une influence directe, mais avant de travailler, je me suis constitué un gros dossier avec plein d’images de toutes sortes. Des artistes qui sont revenus régulièrement incluent Matisse, par exemple, pour les visages, les plantes, entre autres. Mais aussi du côté du manga indépendant, des artistes comme Kyoko Okazaki ou Fumiko Takano, qui ont des traits très lâchés, qui peuvent parfois virer à l’abstraction, être un peu moins terre à terre, un peu moins scolaires que moi-même, ce que je peux être parfois dans mon travail. C’est vraiment cela que j’ai essayé de viser en tout cas.

Combien de temps avez-vous mis pour réaliser cet album, scénario et partie dessin ?

C’est difficile à estimer précisément parce que la première idée remonte à 2017, je crois, puis j’ai mis cela de côté pendant un moment, et ensuite je suis revenue et j’ai commencé à écrire tout mon scénario. Ensuite, après un premier jet, j’ai à nouveau mis le projet de côté pour me concentrer sur d’autres projets. Dans la bande dessinée, il faut toujours être un peu flexible, car les projets prennent du temps et il y a de nombreuses étapes intermédiaires, comme trouver un éditeur, qui peuvent être assez fastidieuses. Donc, c’est difficile à calculer, mais en ce qui concerne le dessin lui-même, je pense que j’ai passé environ une année complète, et si je prends en compte l’écriture du scénario, j’ai quand même consacré quelques mois exclusivement à cela, donc au total, je dirais un an et demi. Je pense que c’est le travail effectif, mais étalé sur une période beaucoup plus longue, bien sûr.

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Marie Spénale © Casterman

Au niveau des couleurs, comment avez-vous travaillé cet album ?

Nous avons eu l’idée de créer un album en utilisant du rose fluo et en l’incorporant aux autres couleurs. Ainsi, toutes les couleurs sont légèrement modifiées : les orangés deviennent plus vifs, les mauves aussi. Cela crée une gamme de couleurs un peu inhabituelle et surprenante par rapport à d’habitude. L’idée était de faire en sorte que cela accompagne l’exploration de l’île, qui est un univers pas tout à fait réaliste. Il s’y passe des choses étranges, il y a des animaux particuliers, des phénomènes surprenants, etc. C’était donc pour renforcer cet aspect un peu fantasmagorique. Sur le plan technique, j’ai travaillé sur l’ordinateur pour obtenir précisément les teintes que je voulais. J’adore la couleur, donc il était très important pour moi d’avoir des variations de lumière, des ambiances différentes d’une page à l’autre, pour qu’il y ait une surprise, une découverte à chaque fois. Comme ça, on ne s’ennuie pas en parcourant l’album et on a l’impression d’être en vacances sur l’île tout au long de la lecture.

Vous avez des couleurs incroyables.

En réalité, cela a été décidé au moment des négociations. Nous avons discuté avec d’autres éditeurs de manière assez classique. L’un des éditeurs, pour me convaincre, m’a dit : « Sinon, on pourrait même mettre du rose fluo ». Et là, j’ai été... mais en fait, j’ai toujours voulu faire ça ! Pour rendre à César ce qui lui appartient, c’est Étienne Chaize qui utilise beaucoup cette technique dans ses livres publiés aux éditions 2024. La première fois que j’ai vu son travail, je me suis dit que je voulais faire la même chose un jour. J’ai beaucoup aimé son album Helios. C’est un livre avec un grand soleil et la couverture est très impressionnante parce que cela explose littéralement au visage ! J’en ai donc parlé dès le début à mon éditrice Nathalie Van Campenhoudt et nous avons convenu avant même de signer qu’il y aurait du rose fluo dans les couleurs.

Helios
Étienne Chaize © éditions 2024

Faites-vous toujours partie de l’atelier Mille ?

Non, je n’en fais pas partie. En fait, j’ai été invitée à l’atelier Mille pour une durée d’un mois afin d’écrire mon histoire, car c’était une étape qui me faisait peur. J’avais déjà mon carnet, plein d’idées, des débuts de scènes que je voulais mettre en place, ainsi que des réflexions. Cependant, pour vraiment m’asseoir à la table à dessin et faire un premier découpage - car j’écris mon histoire directement plus ou moins en BD, en utilisant des petits bonhommes patates, etc. - j’ai senti qu’il me fallait un endroit spécial pour pouvoir bien me concentrer et être disciplinée. J’ai donc demandé à l’un de mes amis de l’atelier Mille de m’héberger pour un mois. Je suis restée un mois et demi, je crois. Je suis restée seulement ce temps-là. Ensuite, j’ai réalisé le livre vraiment chez moi, toute seule. J’aime bien travailler seule.

Comment parvenez-vous à maintenir un équilibre entre les séquences sans paroles et les dialogues abondants dans votre BD, tout en gardant une immersion naturelle dans les pensées des personnages, sans que cela devienne étouffant ?

Il est vrai qu’il n’y a pas beaucoup de mots prononcés dans la BD ; ce sont principalement des réflexions, avec Annie qui parle toute seule. J’ai eu peur que cela devienne ennuyeux, mais je suis également chanceuse d’être entourée de personnes qui travaillent dans le domaine de la bande dessinée. Pour moi, c’est un peu instinctif : j’essaie de réfléchir aux mots, un peu comme de la poésie, en veillant à ce que cela sonne bien et à ce que les phrases s’enchaînent harmonieusement.

C’est donc vraiment un travail d’écriture, et ensuite je fais relire beaucoup pour savoir si cela fonctionne, si le texte est trop long ou non. Personnellement, ayant une concentration assez limitée, je sais que si le texte est trop long, je vais avoir du mal à le supporter. Ainsi, je pense avoir plus tendance à faire trop court qu’à faire trop long à la fin, même si... Mais oui, je suis contente que cela fonctionne.

Il y a longtemps que je t’aime
Marie Spénale © Casterman

Tout en n’ayant pas peur des genres. Je veux dire, il se met des fleurs dans le cheveu, et tout ça…

Oui, on peut envisager cela aussi, car il n’a pas une idée précise de ce que signifie être un homme ou d’incarner une masculinité, évidemment. Il a donc fallu trouver comment rendre érotique un corps masculin, sans que cela paraisse ridicule ; cela devait rester un peu sexy. Ce travail a été considérable, mais également intéressant et plaisant. Se questionner sur ce sujet est stimulant. Il est notable que les attentes envers les femmes sont importantes en matière d’activité sexuelle, tandis que l’aspect de la séduction masculine est souvent négligé. Cela m’a semblé amusant et intéressant. Plutôt que de simplement imaginer ce que cela pourrait être, il était important de proposer une vision. Il y a une sorte d’utopie concernant l’amour, qui peut également se refléter dans une forme de corps masculin différent de la norme. Ce personnage incarne cette idée. Les scènes de sexe devaient être directes, car il s’agit de sortir des attentes habituelles et de revenir à une certaine réalité corporelle. Il était essentiel que l’on ressente et que l’on voie vraiment les corps se toucher, sans artifice.

Quels sont vos prochains projets ?

Je suis de retour dans le domaine de la littérature jeunesse. L’année dernière, j’ai publié un livre intitulé Millie & Catsou à l’Ultra fiesta (Éditions Nathan), qui raconte l’histoire d’une petite fille et de son chat qui se rendent à une fête chez les voisins. En ce moment, je travaille sur la suite qui se déroulera pendant la période de Noël. L’idée est d’explorer les relations familiales lorsqu’elles sont un peu compliquées. Pour l’instant, c’est le pitch. Je verrai comment cela se développe à la fin.

Il y a longtemps que je t’aime
Marie Spénale © Casterman

Voir en ligne : Découvrez le roman graphique "Il y a longtemps que je t’aime" sur le site des éditions Casterman

(par Christian MISSIA DIO)

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Code EAN : 9782203276505

En médaillon : Marie Spénale
Photo : DR

Agenda :

  • Marie Spénale et Mathilde Ducrest seront en dédicace à la Libraire Flagey (Bruxelles) le 19 avril de 17H à 19H.
  • Marie Spénale et Mathilde Ducrest animeront une rencontre, suivie d’une dédicace à la Librairie Météores (Bruxelles) le 26 avril.
  • Marie Spénale sera en dédicace au Festival Bulles en ville (Mantes-la-Jolie) le 27 avril.

Il y a longtemps que je t’aime - Par Marie Spénale, éditions Casterman. Roman graphique paru le 13 mars 2024. 128 pages couleur - 22.6 x 30.2 cm, 24 €.

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