L’ambassadeur Spock informe le Parlement de Romulus de la croissance anormale d’une étoile qui, à terme, consumera la planète entière. L’inaction de l’assemblée cause la destruction de Romulus quelques jours plus tard. Témoin impuissant de la disparition de ses proches, Nero, ancien mineur romulien, prend les armes contre l’Empire et, fou de rage, menace de déclencher un holocauste intergalactique.
Scénarisé par Mike Johnson et Tim Jones, d’après un récit de Roberto Orci et Alex Kurtzman [1], ce Compte à rebours dévoile les origines de Nero, le Romulien auquel tous les membres de l’USS Enterprise vont se confronter.
Préquelle du film sorti en salle il y a quelques mois, l’album éclaire quelques zones d’ombre laissées par l’œuvre cinématographique. On peut y voir aussi un effort pour fédérer nouveaux fans de Star Trek (le film) et inconditionnels de l’univers mythique de science-fiction créé par Gene Roddenberry dans les années 1960.
Le graphisme développé par David Messina reste finalement assez froid et manque cruellement de personnalité. Dommage…
Ce comics vient aujourd’hui enrichir un phénomène culte composé de six séries télévisées, onze longs métrages, des centaines de romans et des dizaines de jeux vidéo, ainsi que d’un parc d’attraction à thème à Las Vegas, aux États-Unis.
(par Laurent Boileau)
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