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Vengeurs – « La Saga de Korvac » - Par J. Shooter, G. Perez, S. Buscema & D. Wenzel – Panini Comics

Par Mathieu Drouot le 17 mars 2011                      Lien  
De nouveau, Panini Comics réédite une aventure classique des Vengeurs. Cette fois, avec une ribambelle de super-héros qui s’associent face à un ennemi omnipotent dans un récit qui sent bon la nostalgie des années 1970 et le bon vieux temps des « Strange ».

Venus du futur à la poursuite de Korvac, un adversaire surpuissant, les gardiens de l’univers se joignent aux Vengeurs pour l’affronter.

Regroupant les épisodes 167 à 177 des Vengeurs, cet album emmène nos super-héros face à de nombreux vilains colorés et parfois improbables, en parallèle de celui d’après lequel est baptisé cette saga.

Ils rencontrent ainsi Ultron, le Collectionneur ou encore Tyrak, un monstre marin, tous méchants et satisfaits de leur condition comme en témoigne leurs rires machiavéliques typiques du méchant de base.
Bien que leur venue soit souvent prétexte à des pages d’action et à du remplissage en attendant la confrontation finale, l’ensemble reste très rafraichissant.

Vengeurs – « La Saga de Korvac » - Par J. Shooter, G. Perez, S. Buscema & D. Wenzel – Panini Comics

On suit avec plaisir ces aventures teintées d’une bonne dose de naïveté et d’humour, avec ses héros qui gagnent toujours à la fin. Encore que cette fois, ils sont pas passés loin et ils ont pris très cher avant de vaincre.

Le dessin est lui aussi très proche de l’esprit des comics des années 1970. Pris en charge par Georges Perez, Sal Buscema (le frère du cultissime John) et Dave Wenzel, le style est homogène, clair et bien représentatif des productions Marvel de l’époque.

On retrouve ainsi tout le sel des « Strange » de notre jeunesse avec des moments savoureux d’auto-dérision, comme lorsque toute la bande de Vengeurs en collants et juste-au-corps flashy se retrouvent à l’arrêt de bus attendant sagement sa venue comme n’importe quel quidam. Un grand moment. Car comment pourraient-ils sérieusement se balader dans la rue ou faire leurs courses ainsi, sans provoquer l’hilarité ?

C’est une question dont nous remercions Jim Shooter de l’avoir posée.

vengeurs_korvac_Wenzel_mars_2011

(par Mathieu Drouot)

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1 Message :
  • Cultissime John Buscema ? Oui pour le moins.

    Son immense et prolifique-et il faut bien le dire très variable-carrière épouse les contours du monde comme de l’histoire des comics ,et, est révélatrice des "mœurs" et de la" violence" des rapports particuliers de ce milieu.

    Elle est même exemplaire de ça(Buscema est un des "responsable" du fordisme dans l’industrie des comics, avec la séparation des tâches par différents intervenants- layout,crayonnés ,encrage etc...-dans le but de produire plus et plus vite pour gagner plus de dollars ;-à l’époque,il"ne" dessinait et encrait qu’une planche et demi par jour ce qu’il trouvait contrariant en terme en retour financier- .Une méthode de travail dont il n’a jamais cessé de pester par la suite) dans le sillage du créatif mais dictatorial Stan Lee.

    C’est d’autant plus paradoxal que "Big John" n’était pas particulièrement fan de BD et qu’il détestait les super Héros :Spider -Man en particulier.

    Oui John Buscema est cultissime : pour l’historique de sa carrière qui vaut la peine d’être connu dans tout ce qu’il contient de révélateur ,et, parce qu’il épouse l’histoire de la BD occidentale.BD occidentale que"Big John" a fortement influencé tant il a été "récupéré".

    "Big John" dont la narration est considérée comme parfaite par de très grands acteurs du monde de la BD en Italie et en Espagne(entre autres)qui faisait toujours la même chose en le réinventant en permanence.

    Georges Pérez qui à chaque nouvelle case semble essayer de battre le record de personnages dessinés , est le responsable -et membre actif- d’un fond de soutient au vétérans du monde des comics, souvent en très grande difficulté financière ,et, qui éprouvent de grosses difficultés à se soigner.Eux qui ont largement contribués à la prospérité de cette industrie faisant gagner des millions de dollars avec leur travail et leurs créations .

    Violence il était dit plus haut.

    Dictature aussi, ce qui nous amène à ce Jim Shooter " éditor in chief"de sinistre mémoire ,qui a réussi à s’aliéner la plupart des grands créateurs de la Marvel ,et dont le départ de la firme -il a été viré et a même essayé ensuite de racheter la boîte-n’a pas fait que des malheureux.Reconnaissons lui quand même de grands succès éditoriaux,un redressement financier et une structuration de la maison Marvel qu’il a installée durablement au premier rang .

    Mais il ne faut pas oublier qu’il est le responsable avec l’abandon progressif des grands circuits de ventes et d’expositions populaires (kiosques ,centres commerciaux)pour ceux spécifiques des comics shop du naufrage actuel du monde des comics.

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