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Angoulême 2024 : Daniel Clowes, Catherine Meurisse et Posy Simmonds dans le trio de tête pour le Grand Prix

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 11 janvier 2024                      Lien  
L’année dernière dans le trio Alison Bechdel, Catherine Meurisse et Riad Sattouf, c’est ce dernier qui avait emporté la statuette du Grand Prix d’Angoulême, la plus haute distinction de la bande dessinée en France. Seule la Française Catherine Meurisse tient encore la corde cette année avec deux nouveaux venus : l’Anglaise Posy Simmonds et l’Américain Dan Clowes. Un deuxième tour d’élection s’entame aujourd’hui dont le vainqueur sera proclamé le mercredi 24 janvier prochain, lors de l’ouverture officielle du festival de bande bande dessinée d’Angoulême.

Ce ne sont évidemment pas des inconnus. Posy Simmonds est la grande dessinatrice anglaise de Gemma Bovery, de Tamara Drewe, récemment de True Love (chez Denoël Graphic), déjà membre de l’ordre de l’Empire britannique, récipiendaire du Prix Rodolphe-Töpffer en Suisse, Grand Boum de la ville de Blois et Prix Victor Rossel en Belgique. Elle fait l’objet en ce moment d’une grande rétrospective à Paris à la BPI du Centre Georges Pompidou de Beaubourg jusqu’au 1er avril 2024.

Angoulême 2024 : Daniel Clowes, Catherine Meurisse et Posy Simmonds dans le trio de tête pour le Grand Prix
Posy Simmonds et son biographe Paul Gravett à l’exposition de la BPI en novembre 2023.
Photo : Kelien Nguyen

Catherine Meurisse figure depuis 2020 dans le trio de tête des élus du Grand Prix d’Angoulême sans pour autant remporter la palme. Commençant sa carrière à Charlie Hebdo (elle est une des rescapées du massacre du 7 janvier) on lui doit une série de bandes dessinées très artistiques et littéraires : Mes Hommes de lettres et Le Pont des arts (Sarbacane), Moderne Olympia (Futuropolis) puis Drôles de femmes (avec Julie Birmant au scénario), Delacroix (inspiré des mémoires d’Alexandre Dumas) et récemment la « somme » philosophique Humaine trop humaine chez Dargaud.

Catherine Meurisse lors de sa réception sous la Coupole de l’Académie Française en novembre 2022.
Photo : Kelian Nguyen

Mais son œuvre est aussi très personnelle : En 2016, elle publie La Légèreté, où elle raconte sa reconstruction après avoir échappé à l’attentat contre Charlie Hebdo. Les Scènes de la vie hormonale évoquent sa vie sentimentale, Les Grands Espaces, son enfance à la campagne, puis La Jeune Femme et la Mer, son rapport aux paysages à la suite d’un séjour au Japon.

En 2020, la BPI du Centre Pompidou lui avait consacré à elle aussi une grande rétrospective et l’année suivante, elle entrait sous la coupole de l’Académie des beaux-arts..

L’auteur américain Dan Clowes est issu de l’édition alternative. Il doit sa notoriété en France d’abord à Ghost World (1997, Delcourt), adapté à l’écran, mais aussi à Comme un gant de velours pris dans la fonte (1993, Delcourt), Pussey (1995, Delcourt), Twentieth Century Eightball (2002, Delcourt), Patience (2016, Delcourt) et récemment Monica (2023, Delcourt). Il a ramassé un paquet de prix aux Etats-Unis (Eisner Awards, Harvey Awards, Ignatz Awards …), il n’a jamais été primé à notre connaissance en France. C’est donc pour lui une consécration.

Daniel Clowes
Photo : Brian Molyneaux, DR. FIBD.

On voit se dessiner une sociologie des votes à l’issue de ce scrutin : ils sont issus de groupes d’édition puissants : Gallimard pour Posy Simmonds (Denoël en est une filiale), Dargaud pour Catherine Meurisse et Delcourt pour Daniel Clowes. Doit-on y voir là un effet GalliGraSeuil ?

Le deuxième tour commence demain, se termine le mercredi 17 janvier, soit une semaine avant la proclamation le mercredi 24 janvier prochain, à l’ouverture du festival. Le communiqué du FIBD précise que le vote est« entièrement réalisé sous contrôle d’huissier ». Le résultat précis des votes reste cependant toujour secret.

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

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✏️ Posy Simmonds ✏️ Daniel Clowes France Marché de la BD : Faits & chiffres 🏆 Grand Prix du FIBD d’Angoulême
 
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79 Messages :
  • Il serait intéressant de connaître le nombre de voix reçues par ces 3 finalistes et par les suivant.e.s. C’est en tout cas de cette façon que fonctionnent presque tous les systèmes électoraux. Sans ça, huissier ou pas, le doute flotte

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  • Assez répugnant ce choix, bien dans l’ère wokiste et néo-féministe.
    1/ Pourquoi seulement trois dessinateurs ?
    2/ Qui décide et comment ? Méthode digne de l’Allemagne de l’Est. Opacité, magouille et wokisme.
    3/ 2 femmes sur 3. Ils veulent absolument récompenser une donzelle. La parité n’est pas respectée.
    4/ Catherine Meurisse, encore elle ! C’est la quatrième fois qu’elle est présente dans la liste. Son oeuvre trop modeste en BD ne mérite aucun Grand Prix. Elle est à la base une dessinatrice de presse.
    5/ Des dessinateurs et scénaristes à récompenser je peux vous en citer des tonnes. Des scénaristes : Van Hamme, Pierre Christin, Arleston, Serge Le Tendre et pourquoi pas Dionnet (en tant que créateur de Métal) etc
    Des dessinateurs franco-belges : Frank Pé, Yslaire, Alain Dodier etc
    Des mangakas il y en a trop à citer, mais par exemple Masamune Shirow dont son oeuvre (notamment Ghost in the Shell) a eu autant d’impact dans l’imaginaire collectif mondial que celle de Otomo.
    Des dessinateurs de comics il y en a trop à citer, mais par exemple Alex Ross.
    Espérons quand même que Daniel Clowes remportera le Grand Prix.

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    • Répondu le 11 janvier à  14:41 :

      Suggestions intéressantes mais qui ne seront pas plus retenues que celles qui citaient Manara parmi les favoris. Quant à placer deux fois le mot « woke » en 3 lignes, ça tourne à l’obsession. Eh oui nous sommes à une époque où un certain néo-féminisme se manifeste. En bien comme en moins bien. Mais nous sommes aussi à une époque où les conservatismes les plus brutaux triomphent dans les médias comme dans les urnes dans bien des pays. Bref il y en a pour tous les goûts radicaux…

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    • Répondu le 12 janvier à  07:50 :

      Ne vous inquiétez pas, je pense que votre message est clair : vous n’avez absolument pas envie qu’une femme remporte cette élection. Il est temps de grandir monsieur, parce que votre message ne donne pas une image très glorieuse de vous.
      Petite précision, il ne peut y avoir de parité quand un nombre est impair.

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  • Bingo ! Je l’avais annoncé ; Charles Burns ou Daniel Clowes dans le dernier carré ! M’étonnerait pas que Clowes rafle le prix…

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  • Pendant des années il n’y avait pas femme dans les finalistes et maintenant il y en a systématiquement (qui ne gagnent pas d’ailleurs si un homme s’est glissé dans le trio). Y-a-t-il une discrimination positive dans le comptage des votes pour obtenir un résultat qui ne fasse pas polémique ( genre, les votes exprimés pour une femme valent 2 alors que pour un homme ça vaut 1. Ou 5 et 1 ou 10 et 1, on peut tout imaginer puisque que le scrutin reste secret comme la recette du Coca-Cola).

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    • Répondu le 11 janvier à  14:44 :

      Je ne savais pas que Daniel Clowes avait le même look qu’Edouard Philippe.

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    • Répondu par Michel Dartay le 11 janvier à  16:13 :

      Il me semble que Dan Clowes mérite ce prix, c’est un auteur complet indé tout à fait lisible.
      Maintenant on peut préciser que ses livres sont d’abord parus en France chez Cornélius, Rackham et Vertige Graphic, le passage sous enseigne Delcourt est très récent.

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  • Quel crédit donner à un scrutin est opaque ?

    Ce mode de sélection ne rend pas non plus service à ses trois artistes non plus puisqu’il fait douter de leur légitimité à être là. Ce qui est injuste aussi.

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  • Il faudrait que le FIBD arrête de nous prendre pour des mandarines et assume de choisir lui-même qui il souhaite récompenser. Ça devient du plus haut ridicule.

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    • Répondu par Lady Slexique le 11 janvier à  18:10 :

      Elle est sympa, Posy Simmonds, mais sa biblio est assez courte en France. Quant à Catherine, son style a traversé diverses périodes, au fil des évènements dramatiques qui ont secoué sa vie.
      Je prefère encore l’Américain branché Dan Clowes, parce qu’il a publié l’excellent Eightball pendant plus d’une vingtaine de numéros. C’était son zine underground indé, où il a prépublié ses premières histoires. Et contrairement à Corben, je crois bien qu’il n’a jamais publié chez les deux majors US, Marvel-Disney ou DC-Warner ! Donc un auteur 100% indé, sans matière grasse et brût de décoffrage !

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      • Répondu par Milles Sabords le 12 janvier à  06:49 :

        Posy Simmonds est issue de la grande tradition britannique de l’illustration, Catherine Meurisse a toujours été portée sur un style dessin de presse, Daniel Clowes qui est un pur produit underground en rupture avec le système du super-héros à la Marvel doit son aura à ses nombreux prix, par conséquent, des sélectionnés qui ont un rapport avec la BD assez peu consensuel et grand public. Nous avons un vivier d’auteurs et d’autrices largement plus BD par leurs œuvres et leurs parcours qui auraient mérité d’être dans cette sélection. Mais une fois de plus le FIBD fait du clientélisme ; mettre en avant ce qui lui permettra d’avoir les bons papiers, pour mieux toucher les médias mainstream, surtout à l’internationale. Cela ne sert ni le médium, ni le métier dont bon nombre de ses auteurs(trices) peinent à s’en sortir, et n’apporte aucun crédit à lire de la BD Européenne en laissant la place au Manga. Bien sûr qu’il faut de la diversité, mais en laissant nos créatifs partirent à l’étranger, il suffit de voir l’hécatombe dans l’animation, en versant dans l’autosatisfaction consanguine, le FIBD n’est plus qu’une « vitrine parigot-gogo » avant d’être un festival.

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        • Répondu le 12 janvier à  19:00 :

          Ces propos teintés en permanence de lutte des classes sont vraiment caricaturaux. J’ai des copains qui vivent en banlieue d’une grande ville aux usa et sont de grands lecteurs de Daniel Clowes et ça n’en fait pas pour autant des bourgeois ou des bobos tels que vous les décrivez. On confond trop souvent les gens cultivés et les gens aisés. On oppose constamment les gens des grandes villes aux gens des campagnes en oubliant que la grande majorité vit dans les banlieues qui sont entre les deux. La réalité des sociétés et donc du lectorat d’un auteur est un peu plus subtile que les simplifications et les essentialisations qu’on lit en permanence ici, notamment sous votre plume. Ce qui est vrai par contre c’est que Daniel Clowes partage une partie du lectorat de Chris Ware et appartient à la même génération. On a l’impression que le festival bégaie un peu.

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          • Répondu par Milles Sabords le 13 janvier à  13:25 :

            Ma plume ne caricature pas, mais vulgarise les différents segments sur lesquels les éditeurs investissent. On ne peut pas calquer les banlieues américaines aux banlieues françaises, ou européennes, les différents publics qui composent un lectorat d’un pays à l’autre. Là, pour le coup, c’est vous qui versez dans la facilité. La lutte des classes est diamétralement différente entre les U.S.A. et notre hexagone. On ne peut pas non plus calquer le degré de culture générale, de niveau de lecture, entre les deux pays. Bon nombre de bibliothèques et de librairies ont fermé aux U.S.A contrairement à nous, où la culture résiste, où l’objet « livre » demeure encore sacralisé. Et si Trump reprend le pouvoir, ça ne fera qu’empirer. Que vous le vouliez ou non, ces auteurs, et il y en a encore d’autres, correspondent à une cible commerciale CSP+ vivant dans des grands centres urbains. La nature de leur travail autobiographique les « segmente » par définition et les rend moins grand public. Malheureusement, vous utilisez une réthorique bourgeoise, alors que la BD doit être un outil qui cimente toutes les strates de la société en étant audible au plus grand nombre, ce qui n’est pas le cas de ces auteurs. Un festival BD de cette dimension, de cette aura, se doit d’être pluraliste et non pas de l’entre-soi. Pour moi, en tant qu’auteur, le FIBD est devenu une coquille vide.

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            • Répondu par FixoFox le 13 janvier à  15:08 :

              Vous êtes auteur Milles Sabords ? Que publiez-vous ? Vous faites de la BD ? Scénariste ou dessinateur ?

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              • Répondu par Milles Sabords le 13 janvier à  17:11 :

                Disons que je suis plutôt multicartes, mais avec un gros penchant BD. Et comme tous les gens du métier qui passent sur ce site avec un pseudo, je n’en dirais pas plus.

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            • Répondu le 13 janvier à  15:08 :

              C’est du baratin votre discours qui consiste à caractériser les goûts culturels des gens en fonction de leurs revenus ou de leur appartenance sociale. Si vous réfléchissez à votre entourage proche, vous trouverez vous-même des tas de contre-exemples. La vie n’est pas aussi triste et aussi marketée que vous la décrivez et heureusement. S’il existait une formule magique pour toucher un public ciblé et gagner le jack-pot à chaque coup, ça se saurait. Votre discours est celui d’un auteur flippé de voir disparaître sa part de marché supposée et qui se raccroche à un concept de lutte des classes purement politique et revenu à la mode ces dernières années parce que l’extreme-gauche tente de fédérer les exclus du capitalisme en nous ressortant la haine des riches. Tout ça est assez pathétique. Je vous suis seulement sur un point : la culture devrait avoir vocation à être universelle. Mais le marché a compris qu’il vaut mieux privilégier une répartition par niches. D’où une tendance à essentialier les gens, catégoriser le public, distinguer les riches des pauvres comme seul critère. Mais il existe des riches incultes et des pauvres qui lisent, croyez-le.

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              • Répondu par Milles Sabords le 13 janvier à  17:04 :

                Ce n’est pas du baratin, ce sont des concepts que vous trouverez dans les maisons d’édition et c’est tout à fait vérifiable, sinon, comment croyez-vous que les commerciaux font leur boulot pour placer des albums en librairies, par l’option du saint esprit ? Même le moindre produit que vous achetez dans vôtre hypermarché préféré reste du marketing suivant la cible commerciale visée. La BD, comme toute activité entrepreneuriale, n’y échappe pas. Ça n’offre pas à tous les coups le jack-pot, mais ça permet à l’éditeur d’atteindre son seuil d’amortissement. Ne vous inquiétez pas pour ma part de marché. J’exerce dans plusieurs genres et c’est plus le désintérêt pour la lecture qui guette nos sociétés, qui m’inquiète. Faut ouvrir les yeux, nous vivons dans un monde de marques, jusqu’à la politique elle-même, qui est devenue plus marketing qu’idéologue. C’est quoi un auteur qui cartonne et dont le nom fait vendre pour un éditeur ? Une « marque » !

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              • Répondu par Milles Sabords le 13 janvier à  17:18 :

                « Mais il existe des riches incultes et des pauvres qui lisent, croyez-le. » Que des riches soient incultes, ça n’est pas un scoop, mais quant on est pauvre, entre un album à 30€ et pouvoir manger à sa faim, le choix est vite fait.

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                • Répondu le 13 janvier à  19:03 :

                  Toujours la caricature. Avec une pointe de démagogie qui trahit que vous ne connaissez pas les quartiers populaires. Les bibliothèques et les médiathèques y font un super par exemple. Allez faire un tour à St Denis ou à Bondy si vous êtes en région parisienne.

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                  • Répondu par Milles Sabords le 13 janvier à  21:30 :

                    Je suis aussi intervenant BD en primaire ou au lycée, vous devriez donc garder vos jugements hâtifs pour quelqu’un d’autre. Toutes les bibliothèques du pays font un super job, mais ça ne suffira pas au vu de l’inflation et des priorités de chacun pour s’en sortir. La BD n’est pas une priorité dans le budget d’une famille, alors que l’on fera moins l’impasse sur un nouveau smartphone ou un jeu vidéo. Lisez plutôt les études sur la consommation des ménages… Je l’ai déjà dit sur ce site, nous sommes dans la culture d’une BD de plus en plus volumineuse et plus chère, au détriment d’une BD plus abordable. La pauvreté n’est pas une caricature et ne permet pas toujours l’accès à la culture.

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                    • Répondu le 14 janvier à  12:32 :

                      Mais je suis d’accord sur l’analyse de fond. Je vous reproche seulement de reprendre à votre compte les arguments marketing des éditeurs alors que vous vous prétendez auteur (ce dont je doute), et par conséquent de tout voir à travers le prisme du marketing et de la sociologie de comptoir la plus caricaturale. Traiter Clowes et des lecteurs de "snob-bobos-intellos" comme vous le faites est simplement caricatural et stupide et décrédibilise les analyses plus intéressantes que vous pourriez faire par ailleurs. J’ai plein d’amis comme vous. Quand on prend le temps de discuter longuement avec eux, il en ressort heureusement des choses plus subtiles que le mantra "lutte des classes" qu’ils débitent constamment et qui se résume grosso-modo à "je déteste les gens plus riches que moi".

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                      • Répondu par Milles Sabords le 14 janvier à  17:35 :

                        Si vous êtes auteur, comment pouvez-vous prétendre que les arguments marketings de l’édition c’est de la sociologie de comptoir… c’est là-dessus qu’on se base pour vendre vos bouquins. Même chose pour moi, lorsque je parle avec un éditeur je me mets à son diapason pour savoir comment se passera la diffusion/distribution de mon travail. C’est la base du métier, s’informer un minimum. Les mots « bobos » ou « intello » pour catégoriser vos BD préférés vous dérange, alors bienvenu dans le monde du commerce, et ce n’est pas moi qui en fixe les règles. Faut arrêter de rêver tout debout.

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                        • Répondu le 14 janvier à  20:12 :

                          Ça me dérange parce que c’est méprisant de catégoriser des gens derrière une étiquette. Et si comme « auteur » votre préoccupation est d’abord de vous mettre au diapason de votre éditeur, vous ne devez pas être un auteur très intéressant. Être artiste c’est d’abord avoir de la personnalité et un certain goût pour la liberté.

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                          • Répondu par Matthieu S le 15 janvier à  07:15 :

                            Ahaha, un certain goût pour la liberté, quelle blague ! Vous croyez vraiment que les "auteurs indés" ne pensent pas en priorité aux aides qu’ils vont avoir des régions, du CNL et de tout ce qui peut leur amener des subventions pour continuer à vivre de leur travail ? Regardez les listes des aides publiques apportées chaque année aux bds publiées par les indés et vous verrez si ces auteurs ne se mettent au diapason de leur éditeur et des cadres idéologiques des aides publiques. Les auteurs indés sont ceux qui parlent le plus d’argent figurez-vous. Quelle blague.

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                            • Répondu le 15 janvier à  08:34 :

                              Je ne sais pas ce que c’est qu’un auteur indé, je ne suis pas un auteur indé et je n’ai jamais demandé la moindre subvention ni aide du CNL. On n’est jamais totalement indépendant, c’est une vue de l’esprit. Mais ce n’est pas une raison pour se coucher devant son éditeur et reprendre tel quel son baratin commercial. D’autant plus qu’il est souvent mensonger.

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                              • Répondu par Milles Sabords le 15 janvier à  10:41 :

                                Ce n’est pas une histoire de se coucher ou pas, tout dépend de vos relations avec votre éditeur. Il y a des réalités commerciales incontournables, même si ça vous semble être du baratin. Certains éditeurs ne sont pas des saints, mais certains auteurs aussi.

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                    • Répondu le 14 janvier à  12:35 :

                      Ben oui la culture n’est pas un bien essentiel. Quelle surprise ! Elle n’est pas une priorité pour les gens qui n’ont pas les moyens… mais deuxième surprise, elle n’est pas un poste de dépense important pour les gens aisés non plus, loin de là ! La culture ne concernera jamais tout le monde, et il y a dans la vie des besoins plus urgents que la culture, même s’il est entendu que, pour les gens qui s’y intéressent, la culture aide à vivre.

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                      • Répondu par Milles Sabords le 14 janvier à  17:18 :

                        Bien sûr qu’il y a des besoins plus urgents dans la vie que la culture, aller aux toilettes, par exemple !

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        • Répondu par Fuel sentimental le 13 janvier à  08:50 :

          Daniel Clowes ne doit pas son "aura" aux prix qu’il a remportés mais à son talent qui est immense.
          Meurice est une parfaite inconnue en dehors de nos frontières. A-t-elle encore besoin de reconnaissance alors que les Zinstitutions l’ont déjà adoubée ?
          En réalité, tout ceci n’a aucune importance. Les récompenses décernés à Angoulême n’ont qu’un caractère anecdotique.

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          • Répondu le 13 janvier à  11:16 :

            Oui c’est devenu anecdotique parce que l’aura de ce festival ne fait que reculer. Même à Angoulême.

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          • Répondu par Milles Sabords le 13 janvier à  15:12 :

            Le talent est une chose, les prix prestigieux une autre. Il y a beaucoup de personnes talentueuses dont on entend peu, ou jamais parler, faute de prix très médiatiques.

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  • Ca serait intéressant de savoir à quelle place s’est classé Manara, qui était le favori.

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    • Répondu le 11 janvier à  23:23 :

      Ne rêvez pas, on ne peut même pas savoir qui est le fameux "huissier".

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    • Répondu le 12 janvier à  00:32 :

      Le favori seulement dans la tête de quelques uns. Mais le trio gagnant est tellement improbable et conforme au marketing de l’époque qu’on ne peut croire à la sincérité du scrutin.

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    • Répondu par svecs le 12 janvier à  13:52 :

      la blague de Trondheim est devenue le germe d’une théorie du complot. Toute connerie finit par vous échapper
      De mémoire, le récit (plus ou moins fidèle à la réalité, nul nelle sait) présentait un Wolinski qui aurait voulu récompenser Manara parce qu’il ne connaissait pas les auteurs nommés. C’était une manière de mettre en évidence le manque de connaissance de certains membres de l’académie sur la bande dessinée contemporaine, conjugué (à moins que ce soit une conséquence) à la manie de se coopter entre potes (Wolinski éditait Manara à l’époque de Charlie Mensuel)

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  • Comme l’année passée on nous sort deux inconnus issus de l’underground américain, Alison Bechdel ou Dan Clowes. Comment pourrait-on croire que deux inconnus remportent assez de suffrages pour se classer dans un trio de têtes d’une élection à noms libres, c’est ridicule.

    Ca me rappelle le scandale aux Victoires de la musique en 1996, quand on annonça le prix de la révélation féminine décerné à Stephend, une jeune chanteuse inconnue, sauf de son producteur qui était l’associé du délégué général et producteur des Victoires. Comment avaient-ils pu croire que ça ne se verrait pas ?

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    • Répondu le 12 janvier à  00:35 :

      Il y a probablement de petits arrangements comme vous le dites mais d’un autre côté vous êtes un peu gonflé ou à côté de la plaque de qualifier Clowes et Simmonds d’inconnus…

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      • Répondu par Richard (Teljem) le 12 janvier à  10:58 :

        Ne transformez pas ce que je dis, ce sont Alison Bechdel et Dan Clowes qui sont de parfaits inconnus.
        Posy Simmonds est connue, non pas pour avoir été lu, mais parce qu’adaptée au cinéma, à chaque fois avec la sublime Gemma Atterton (mention pour son apparition en short de jeans dans le film anglais), face à Lucchini dans le film français.

        Alison Bechdel, je n’en avais jamais entendu parler avant son apparition magique dans le trio l’année dernière (elle a redisparu cette année, comme Stephend qu’on n’a jamais revu), et vu son travail, je n’avais rien manqué.

        Quant à Dan Clowes, ses bouquins ne sont parus que chez Cornelius en France, c’est un éditeur méritant, mais très peu distribué, pas étonnant qu’il soit totalement passé sous les radars.

        Quant à l’excellente Catherine Meurisse, malgré tout son talent et son humour, elle ne doit ses différentes récompenses et nominations qu’au fait qu’elle soit une rescapée de Charlie Hebdo. Ce ne serait d’ailleurs pas étonnant que le FIBD la choisisse pour commémorer les 10 ans de la tuerie l’année prochaine.

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        • Répondu le 12 janvier à  11:33 :

          Évidemment si vous ne vous intéressez qu’à la BD franco-française, beaucoup de gens sont des inconnus pour vous. Bechdel et Simmons sont connues depuis des années. Quant à Clowes, le terme « underground » que vous lui accolez n’a plus de sens. Il a vendu des centaines de milliers d’exemplaires aux États Unis, on est très loin de l’underground. Pour info, il n’a pas un mais trois éditeurs en France et ses livres se vendent plutôt très bien.

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        • Répondu par Max le 12 janvier à  12:48 :

          Dans un milieu changeant, hétéroclite, ou tout le monde déteste tout le monde, ou tous les coups sont permis pour écraser ses collègues, encore plus ses ami-e-s collègues, le FIBD veut nous faire croire qu’une même autrice apparait chaque années dans le trio final. C’est beau de se donner autant de mal à travestir la réalité. Qu’on nous donne les chiffres du premier tour, pour voir si ce trio sort largement du lot, ou pas. Pour voir ou sont les dinosaures de la bd dans ce premier classement. Pour voir si l’écart entre les différentes formes de bd est conséquent ou pas. C’est ça qui est intéressant. Pas trois noms sortis d’un chapeau imaginaire.

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        • Répondu par svecs le 12 janvier à  13:44 :

          Daniel Clowes, c’est une carrière de plus de 30 ans, avec plusieurs Igntatz awards, Eisner awards et Harvey awards. C’est aussi le classique Ghost World, qu’il a co-adapté au cinéma avec Terry Zwigoff avec Scarlett Johansson, Thora Birch et Steve Buscemi. Un "illustre inconnu" qui a publié de très bons livres comme Ice Haven, Wilson, David Boring et quelques autres, ainsi que sa revue Eightball. Il a une formule assez drôle pour se définir : "C’est comme être un des joueurs de badminton les plus célèbres au monde".
          Alison Bechdel, c’est d’un côte sa trilogie autobiographique Fun Home/c’est toi ma maman ?/le secret de la force surhumaine (un des meilleurs livres de 2022, qui a même été shortlisté pour le prix Médicis). C’est aussi, et surtout, "Dykes to watch out for" (les gouines à suivre), strip essentiel qui suit un groupe de femmes lesbiennes qui a duré une vingtaine d’années. Elle a été intronisée au Will Eisner Hall of Fame en 2020. Autant dire qu’elle est en très bonne compagnie et reconnue par la ses pairs.
          on ne peut évidemment pas tout aimer et encore moins tout connaître, mais cela ne donne pas le droit de sortir des énormités

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          • Répondu par Milles Sabords le 12 janvier à  17:08 :

            Sauf que le problème demeure ; ce sont des artistes qui servent de « vitrine » aux éditeurs pour l’effet prestige qu’ils apportent, mais qui sont très peu connus du grand public francophone. Bref, c’est de la BD plutôt snobe et intello, aux ventes confidentielles.

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            • Répondu le 13 janvier à  11:22 :

              Les ventes de Clowes ne sont pas confidentielles, vous dites n’importe quoi. Et il faudrait donc ne donner de récompenses qu’aux vendeurs de best-sellers ? Ne qualifiez pas de snob ou d’intello tout ce que vous ne comprenez pas.

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              • Répondu par Milles Sabords le 13 janvier à  14:34 :

                Lorsque je dis « confidentielles », j’évoque le fait que ces auteurs connus à l’international, souvent, peinent à dépasser les 5000 ex. sur le marché francophone, mais qu’il est de bon ton d’avoir dans son catalogue pour attirer les regards sur le reste de sa production éditoriale. Ben oui, au-delà des paillettes, des titres ronflants, faut faire rentrer du cash. Désolé de vous apprendre que la BD est devenue une industrie qui doit être rentable. Quant à « snob » ou « intello », personne ne vous dira le contraire, puisque de tel classement sont régulièrement véhiculé dans les médias, ou font l’objet de débat dans les festivals.

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                • Répondu le 13 janvier à  16:55 :

                  Je ne sais pas dans quel monde vous vivez mais 5000 c’est une bonne vente et Clowes fait beaucoup mieux.

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                  • Répondu par Milles Sabords le 13 janvier à  21:39 :

                    Une bonne vente aujourd’hui c’est 10.000, 5.000 ou 3.000 c’est une vente moyenne. Mais la plupart des ventes pour un premier album tournent à 3.000, dans le meilleur des cas. Vous seriez surpris des ventes réelles de vos lectures favorites !

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                    • Répondu le 14 janvier à  12:39 :

                      Je ne serai pas surpris puisque c’est mon métier. Une "bonne vente" ça ne commence pas à 10 000, mais bien en dessous. Les ventes moyennes d’un premier album sont plus proches des 1500 que des 3000 dont vous parlez. Et en littérature c’est encore plus en dessous. L’époque où on plaçait le seuil à 10 ou 15 000 pour dire d’une BD qu’elle se vend bien est révolue depuis longtemps. Et l’enchaînement COVID-inflation a encore fait reculer les ambitions de tout le monde. Mais un peu de modestie ne nuit pas.

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                      • Répondu par Milles Sabords le 14 janvier à  17:13 :

                        Si vous êtes dans le métier alors vous êtes mal informé : 1500 c’est souvent la mise en place du premier tirage (dixit Claude de St Vincent dans une interview, mais puisque vous savez mieux que Claude de St Vincent…) et à 3000/5000 la moyenne générale des ventes actuellement, bien entendu, suivant la taille de l’éditeur. De mon côté, si un de mes albums fait du 10.000, je sais d’avance que le seuil d’amortissement de mon éditeur sera fixé à 20.000 et que je ne toucherais pas un centime de royalties avant. Il y a 15 ans une vente à 10.000 c’était la norme, aujourd’hui c’est exceptionnel. Mais tout ça nous éloigne du sujet principal : 3 artistes en lice pour le grand prix mais qui n’ont pas le background BD pour en être légitime.

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                        • Répondu le 14 janvier à  20:26 :

                          Conseil à Milles Sabords qui se prétend auteur et n’écrit que des bêtises : vous n’avez pas besoin de vendre 10 000 exemplaires pour comprendre que vous ne toucherez des droits qu’à 20 000. Il suffit de lire votre contrat pour connaitre le point mort et de demander l’ajout des précisions qui n’y figurent pas concernant le compte d’exploitation de votre livre. Au lieu de faire mine de parler le langage des commerciaux pour vous faire bien voir d’eux, apprenez déjà les bases de votre métier.

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                          • Répondu par Milles Sabords le 15 janvier à  09:31 :

                            Je ne vous confierez pas les clés d’une boutique, ce serait le dépôt de bilan vite fait ! C’était un exemple bien réel, et bien sûr, si on vous imprime seulement à 5000, le ratio change, et vos à-valoirs jouent aussi dans la balance. Le point mort ne figure pas dans les contrats, à vous de vous renseigner auprès de votre éditeur. Si ça vous barbe de discuter avec les commerciaux qui placent vos bouquins, avec votre éditeur pour faire le point sur leurs mise en place en librairie, faut changer de métier.

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                        • Répondu par Phildar le 14 janvier à  21:54 :

                          De mon côté, si un de mes albums fait du 10.000, je sais d’avance que le seuil d’amortissement de mon éditeur sera fixé à 20.000

                          Vous êtes totalement à côté de la plaque mon pauvre ami, vous n’avez aucune idée de l’économie du livre. Mais comme vous n’êtes pas vraiment auteur mais plutôt médiateur culturel en milieu scolaire comme vous l’avez avoué, ce n’est pas trop grave. Néanmoins, évitez de débiter ce genre de fake news.

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                          • Répondu par Milles Sabords le 15 janvier à  09:06 :

                            Je ne suis pas médiateur, mais en plus de ma casquette d’auteur, intervenant BD en milieu scolaire comme bon nombre de mes collègues dans la BD. Si vous ne savez pas ce qu’est le point d’amortissement, l’écart entre le point d’amortissement et le nombre d’ouvrage imprimé pour une première mise en place, inutile de vouloir noyer le poisson. Sauf si vous êtes éditeur, ceci expliquant cela.

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                        • Répondu le 15 janvier à  08:49 :

                          Si à 20 000 votre avance n’est pas remboursée, ou bien le jeu des pourcentages vous est défavorable, ou bien votre avance est conséquente.
                          Le seuil d’amortissement des éditeurs, on ne le connaît pas puisque le SNE refuse la transparence des chiffres. Les éditeurs peuvent vous raconter ce qu’ils veulent pour vous payer le moins possible.

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                          • Répondu par Milles Sabords le 15 janvier à  09:36 :

                            Cela n’a rien à voir avec le montant de l’avance ; tout dépend aussi du produit que l’éditeur veut commercialiser, ses partenariats, le public auquel il s’adresse, et toutes une séries de frais promotionnels pour que l’opération reste rentable.

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                            • Répondu le 15 janvier à  16:10 :

                              Il y a au moins deux intervenants ici, Milles Sabords et un autre qui n’y connaissent rien et se la jouent quand même donneurs de leçons. Tout ça est un peu puéril. Vous feriez mieux de retourner à vos planches.

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                      • Répondu par Lena M. le 14 janvier à  18:20 :

                        Attendez, les amies ou amis !
                        5000 ou 10 000, c’est bien pour un album fait spécialement pour nous en France ou en Belgique, il faut discuter avec l’auteur, le guider, le conseiller, tout cela prend du temps. De plus faire un album demande six mois à un an s’il est fait soigneusement !
                        Dans le cas de Daniel Clowes, ses albums ont déjà été publiés aux Etats-Unis, donc l’auteur a déjà eu de quoi payer son loyer, la bouffe, les médocs et les sorties. Il suffit à l’éditeur français de payer les droits d’adaptation (traduction et lettrage). Cela change toute l’équation !économique !

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                        • Répondu le 14 janvier à  20:16 :

                          Claude Saint-Vincent qui fait des mises en place à 1500 ? Vous écrivez vraiment n’importe quoi.

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                        • Répondu par Milles Sabords le 14 janvier à  20:28 :

                          Bien sûr Lena, adapter une licence c’est très rentable pour un éditeur (même si elle ne fait pas un carton), c’est pour cela qu’il y en a de plus en plus. Après, les retombées commerciales des licences permettent aussi de promouvoir des créations originales.

                          Répondre à ce message

          • Répondu le 13 janvier à  09:11 :

            Le Grand Prix doit avoir marqué l’histoire de la bande dessinée. C’est le règlement. Expliquez-nous en quoi ces deux artistes ont marqué cette histoire ! Pareil pour Catherine Meurisse.

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            • Répondu le 13 janvier à  11:20 :

              On vient de vous l’expliquer. Lisez plus haut. Angoulême est un festival international. Clowes notamment est un auteur américain connu et reconnu et qui s’exporte. Son œuvre est caractéristique d’une génération d’auteurs américains qui ont renouvelé la BD américaine en la sortent du carcan des comics. Mais évidemment pour vous la BD américaine et les comics ne font probablement pas partie de l’histoire de la BD.

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              • Répondu par Milles Sabords le 13 janvier à  15:44 :

                « …un festival international » ? Et la BD dans l’Océanie, d’Amérique du Sud, d’Asie (autre que le Japon ou la Corée), d’Australie, du Maghreb, de l’Afrique, Malgache, et plus proche de nous, de Scandinavie, d’Allemagne, du Portugal où des pays Slaves ?…

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                • Répondu le 13 janvier à  19:05 :

                  Ben déjà quand on parle de BD américaine ou japonaise, tout le monde étale sa xénophobie ici.

                  Répondre à ce message

              • Répondu le 13 janvier à  19:07 :

                Précisez-nous en quelques mots ce qu’il a apporté de si caractéristique à l’Histoire de la BD et en quoi il est plus incontournables que les autres américains de sa génération !
                Je suis bête, j’essaie de comprendre, on me demande de voter et je n’ai pas votre culture pour faire mon choix.
                Et Posy Simmonds, c’est quoi son apport à l’Histoire de la BD ?
                Et Catherine Meurisse, c’est quoi son apport à l’Histoire de la BD ?

                Répondre à ce message

                • Répondu le 14 janvier à  00:31 :

                  Faites l’effort de vous renseigner au lieu de vous gargariser de votre ignorance. Les trois sont des auteurs connus depuis des années, parfois des décennies. Clowes en particulier est un des auteurs américains les plus significatifs de sa génération. Renseignez-vous par vous-même. Je ne suis pas à votre service.

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                  • Répondu par Bah non le 14 janvier à  12:53 :

                    Non, Dan Clowes n’a rien de significatif. Il va gagner car c’est le seul homme des trois, mais il n’a rien de significatif. Une sorte de sous Burns, du pseudo underground auto référencé au raz des paquerettes sans âme ni originalité.

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                    • Répondu le 14 janvier à  14:48 :

                      Pour ma part je le trouve supérieur à Burns mais tous les deux sont excellents. Qui a dit qu’il allait gagner ? Je parierai plutôt sur Catherine Meurisse. Le FIBD décide.

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                    • Répondu par Reboul Thierry le 15 janvier à  07:40 :

                      Qualifier CLOWES de sous BURNS, c’est vraiment écrire pour raconter n’importe quoi...Quelle tristesse de vous lire.

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                    • Répondu par Gina Vanilla le 15 janvier à  21:04 :

                      Je ne vois pas ce que Clowes peut avoir de sous-Burns, je trouve ce qualificatif insultant comme celui des Untermenschen pratiqués dans des périodes bien révolues.
                      Burns est un auteur, oui, mais Clowes aussi ! Ils ne vivent pas ensemble, leurs techniques sont différentes, leurs propos aussi. Donc respect à ces deux auteurs !

                      Répondre à ce message

                  • Répondu par Lena M. le 14 janvier à  18:13 :

                    Tout à fait, Thierry !
                    Tout ce qu’il a fait jusqu’à David Boring est passionnant, ensuite j’ai trouvé ses livres plutôt ennuyeux !
                    Mais il mérite ce prix !

                    Répondre à ce message

                  • Répondu le 15 janvier à  08:46 :

                    Vous n’expliquez rien. Vous vous contentez d’être condescendant et de dire des trucs du niveau machin est le meilleur ou meilleur qu’untel.
                    Le dessin de Dan Clowes n’a rien de révolutionnaire. C’est un pastiche de la manière de dessiner des comics dans les années 60/70. Tous les tics graphiques y sont et le but est de ricaner des travers de la société USen y collant un humour punk ado qui, depuis le temps qu’il dure, n’est plus underground ou iconoclaste mais convenu. L’apport à l’histoire de la bande dessinée de Clowes n’est pas marquant. On n’est pas devant une œuvre comme celle de Chris Ware, par exemple.
                    Catherine Meurisse, sans l’attentat ignoble de 2015, elle ne serait ni dans cette liste, ni académicienne. Ce qu’elle fait est sympathique, son trait nerveux qui n’est pas sans rappeler celui de Brétecher est habile, son humour est bien français mais pas à tomber par terre. son œuvre n’est pas incontournable. Il ne faut pas confondre hyper-médiatisation et qualité d’une œuvre.
                    Reste Posy Simmonds. Dans le paysage actuel, elle apporte quelque chose de différent parce que la bande dessinée britannique n’existe presque plus à cause de la bande dessinée américaine qui a tué ce marché. Ce qui était intéressant dans la bande dessinée britannique, c’était cet humour particulier et cette manière de dessiner qu’on retrouve chez bon nombre de leurs illustrateurs. Posy Simmonds n’a rien révolutionné mais des trois artistes proposés, c’est la plus originale.
                    Elle qui mériterait d’être mise en avant aussi pour que le festival nous propose l’année prochaine un regard différent sur la bande dessinée. Une expo Simmonds et une expo sur la bande dessinée britannique. Pourquoi pas. En dehors de la France, il n’y a pas que les USA et le Japon. La Bande dessiéne britannique, ici, on ne connaît pas trop. Ce serait l’occasion de créer des ponts.
                    Donc, si je devais choisir quelqu’un entre les troi, ce serait Posy Simmonds. Pas seulement parce que c’est une femme ou pour son œuvre mais pour ce que le festival pourrait nous proposer de différent.

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                    • Répondu le 15 janvier à  09:30 :

                      Vos arguments se tiennent, comme ceux de n’importe qui qui a un avis. Personnellement je préfère largement Clowes à Ware, je le trouve beaucoup moins anecdotique et plus révélateur des Usa de son temps. Assez d’accord avec vous sur Simmons et Meurisse. Mais encore une fois, tout le monde se fiche de nos avis persos. C’est le festival qui fait ses choix.

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                      • Répondu le 16 janvier à  07:27 :

                        Ce que raconte Chris Ware est aussi glauque que ce que raconte Dan Clowes. Ces deux produits des USA me dépriment. Mais la manière de raconter, d’utiliser le langage propre à la bande dessinée et de le réinventer fait de Chris Ware un artiste plus marquant dans l’histoire de la bande dessinée que Dan Clowes.

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                    • Répondu par Gina Vanilla le 17 janvier à  17:10 :

                      Bravo pour ce commentaire bien écrit et assez original. C’est vrai que Clowes semble avoir un certain intérêt pour les années cinquante, et que son humour peut sembler proche de celui des punks ricanant.
                      Au pays de Donald Trump, des Oncles Sam et Tom, je trouve quand même ses histoires attachantes : ce n’est sans doute pas un excellent dessinateur ( les goûts personnels se partagent et se complètent), mais c’est un auteur complet. Et j’y trouve la même sensibilité que dans dans bien des albums issus de la BD francobelge indé.

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  • je propose la disparition du Grand Prix tellement la "phase finale"donne une mauvaise image de l’organisation du FIBD avec ses décisions absurdes. Je propose un Hall of Fame. avec 5 noms qualités et 5 à voter

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    • Répondu le 13 janvier à  11:25 :

      Le festival doit choisir son vainqueur et puis c’est tout. Pas la peine d’organiser un pseudo-vôté.

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    • Répondu le 13 janvier à  12:01 :

      Je propose que Rachida Dati nomme tous les Grands Prix jusqu’en 2050 !

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