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Angoulême 2024 : on l’attendait Grand Prix, Daniel Clowes reçoit le Fauve d’or

Par Charles-Louis Detournay Didier Pasamonik (L’Agence BD) Kelian NGUYEN Romain GARNIER Hippolyte ARZILLIER le 27 janvier 2024                      Lien  
Ça y est ! Après sa délibération, le jury du FIBD a annoncé les lauréats de cette 51e édition ! Et c'est l'auteur indé Daniel Clowes, récemment passé chez Delcourt qui a réédité toutes ses oeuvres, qui se retrouve gratifié d'un Fauve d'or.

Dans les papiers des bookmakers, Daniel Clowes avait toutes les chances de remporter le Grand Prix avant que Posy Simmonds ne le coiffe au poteau. Pour quelle raison ? Son passage de Cornélius à Delcourt lui aurait coûté la défection du suffrage des auteurs alternatifs. Le jury désirait-il tout de même corriger cet accroc du destin ? Quoiqu’il en soit l’auteur de David Boring, d’Eightball et du récent Monica a reçu les faveurs du jury, en lui décernant le Fauve d’or de cette 51e édition du FIBD d’Angoulême.

Moto Hagio récompensée !

En début de cérémonie, la mangaka Moto Hagio reçoit un fauve d’honneur. Le FIBD lui avait organisé une magnifique rétrospective, ainsi que nous vous l’avions décrite dans nos différents articles. Cette autrice charnière dans l’histoire de la bande dessinée japonaise, avec ses collègues de la génération dite du « Groupe de l’An 24 », est réputée pour avoir bousculé le shōjo traditionnel en lui permettant de rayonner au-delà de son lectorat-cible habituel, composé de jeunes filles.

Angoulême 2024 : on l'attendait Grand Prix, Daniel Clowes reçoit le Fauve d'or
Moto Hagio, dynamiteuse du Shojô Manga classique, magnifique narratrice des dysfonctionnement de la société japonaise est Fauve d’honneur.

Prix René Goscinny

Deux prix ont été décernés, tous deux pour des albums paru chez Dargaud. Tout d’abord pour la meilleure scénariste récompensant Julie Birmant pour le premier tome de Dali avec Clément Oubrerie au dessin (Dargaud). Ensuite le prix du jeune scénariste attribué à Simon Boileau pour La Ride, dessiné par Florent Pierre.

Julie Birmant, Prix René Goscinny du meilleur scénariste, pour "Dalì - 1 - Avant Gala" (dessin de Clément Oubrerie, Dargaud)
Simon Boileau, Prix Goscinny du jeune scénariste, pour "La Ride" (dessins : Florent, Editions Dargaud)

Fauve polar SNCF voyageurs

L’album Contrition réalisé par Keko & Carlos Portela (traduction d’Alexandra Carrasco chez Denoël Graphic remporte le fauve polar SNCF. En théologie, la contrition est un regret, un chagrin profond d’avoir commis un acte impie avec la promesse de ne plus jamais l’accomplir. L’album de Keko (dessins) et Carlos Portella (scénario) campe son intrigue dans le quartier de Contrition dans le comté de Palm Beach en Floride où se regroupent des ex-condamnés pour des crimes sexuels afin de les éloigner de leurs victimes.

Prix Polar SNCF : "Contrition". L’album de Keko (dessins) et Carlos Portella (scénario) campe son intrigue dans le quartier de Contrition dans le comté de Palm Beach en Floride où se regroupent des ex-condamnés pour des crimes sexuels afin de les éloigner de leurs victimes. Il est publié par Denoël Graphic.

Fauve bande dessinée alternative

Le fanzine néerlandais Aline a été récompensé pour ses publications que l’on peut retrouver sur son site internet : ikbenaline (disponible uniquement en néerlandais). Il compte six numéros à ce jour, le dernier ayant sa couverture dessinée par Hélène Lespagnard.

Fauve de la BD alternative, le Hollandais Aline

Éco-fauve Raja

Frontier est un feu d’artifice graphique dans lequel Guillaume Singelin s’amuse, fidèle à lui même, à mixer les genres et les influences pour explorer de nombreux éléments : explorer une nouvelle humanité, condamnée par l’industrie à vivre loin de son berceau originel ; une humanité qui s’est adaptée à une vie confinée, à une vie de labeur où le libre-arbitre et la fraternité ne sont plus les principaux horizons.

Déjà multiprimé, "Frontier" de Guillaume Singelin (Label 619, Rue de Sèvres) rafle un nouveau trophée.

Fauve Patrimoine

« À quand l’édition française ? » Voilà la question que posait Anton Guzman dans son article de 2005 (oui, vous avez bien lu, « 2005 » !). Eh bien, la voilà enfin parue chez Onapratut / Le Portillon, et d’emblée récompensée comme il se doit.

Cet album est non seulement un témoignage d’une valeur incontestable sur un aspect de l’histoire japonaise plutôt méconnu, mais c’est aussi un manga en avance sur son temps.

Quatre Japonais à San Francisco (1904-1924) parle de conditions sociales, de racisme, de politique, de parcours de vies, le tout étroitement inséré dans une réalité historique tantôt toile de fond, tantôt substance narrative. La guerre russo-japonaise, le grand tremblement de terre de San Francisco, la Première Guerre mondiale, la crise économique, les différences de régimes (démocratie et empire), les vagues d’immigration, la prohibition, les lois anti-immigrés, les grandes expositions, etc. Autant d’éléments, en plus du suivi des parcours de personnages sur une période donnée, qui confèrent à l’œuvre de Henry Yoshitaka Kiyama une modernité évidente. Au-delà du style visuel, les histoires de Kiyama dégagent ainsi une forte impression de lucidité et de véracité, sans tomber dans le misérabilisme ou l’apitoiement.

Fauve - Prix du public France télévisions

Notre collaborateur Philippe Lebas l’avait désigné comme favori de notre rédaction : Des Maux à dire nous plonge aussi dans une Espagne encore très marquée par le franquisme, le patriarcat et le catholicisme. À elle seule, cette histoire aurait suffi à nous toucher, d’autant que l’on sent combien l’autrice Bea Lema s’y est impliquée. Mais c’est grâce au mélange des techniques graphiques particulièrement novateur, que Bea Lema nous transporte pleinement. Elle alterne des dessins simples et faussement naïfs, au stylo ou au feutre, en noir et blanc ou en couleur, qui permettent de voir les choses à la manière d’un enfant et de les tenir un peu à distance. Les mises en page sont elles aussi extrêmement variées, allant de la pleine page au gaufrier (rarement), en passant par des agencements très inventifs, avant de nous faire tomber brutalement sur des rapports médicaux et des ordonnances bien réelles !

Béa Lema, autrice de "Des Maux à dire" chez Sarbacane, Prix du public de France Televisions

Fauve des lycéens

La figure de proue du catalogue de rentrée des éditions 2024 est justement récompensée par le Fauve des Lycéens. Le Visage de Pavil, par Jérémy Perrodeau est un album dépaysant à la finition soignée, où l’auteur explore l’origine des croyances et leur place dans la société. Il invoque la dichotomie entre science et mythologie et sous-tend sa narration de questionnements sur le traitement de l’étranger et sur la tolérance. Le tout avec un trait qui est maintenant caractéristique de l’auteur, relevant autant de la Ligne claire que du design.

Jeremy Perrodeau, Fauve des lycéens pour "Le Visage de Pavil" (Ed. 2024)

Fauve révélation

Matthieu Chiara est récompensé pour L’homme gêné paru aux Éditions de L’Agrume, où il met en scène un homme timide et renfermé (au propre comme au figuré), qui doit se reprendre en main pour charmer la voisine venue frapper à sa porte et le sortir involontairement de sa solitude.

Matthieu Chiara, l’auteur de "L’Homme gêné" (ed. L’Agrume) n’est en effet pas à son aise.

Fauve de la série

À nouveau un favori de notre rédaction est récompensé ! Ainsi que l’exprimait Aurélien Pigeat concernant The Nice House on the Lake par James Tynion IV et Alvaro Martinez Bueno (Urban Comic) : « La dimension "policière" du récit tient en haleine le lecteur jusqu’au bout de manière habile et convaincante. Dans le même temps, le fil de science-fiction s’étoffe et offre des perspectives alléchantes, de quoi faire de The Nice House on the Lake l’un des très bons comics de ce début d’année. »

Fauve spécial du jury

Après avoir reçu le prix « Révélation » de l’ADAGP au festival de Saint-Malo, la quête identitaire de Sophie Darcq est à nouveau récompensée à Angoulême qu’elle connaît bien, car elle est diplômée de l’EESI et réside à la Maison des Auteurs. Adoptée à la naissance, Sophie Darcq a décidé de partir en Corée sur les traces de sa famille, accompagnée de l’une de ses quatre sœurs, ce qu’elle raconte dans ce premier tome d’Hanbok (Ed. L’Apocalypse), ce besoin de savoir qui elle était, de connaître à tout prix d’où elle venait...

Sophie Darcq ramène le premier Fauve à son éditeur Jean-Christophe Menu des éditions Apocalypse.

Fauve d’or : Prix du meilleur album

C’est presque sans surprise (mais avec beaucoup de satisfaction !) que nous apprenons le Fauve d’or remis à Daniel Clowes pour Monica. Son dessin minutieux et le choix de ses couleurs apportent une lisibilité parfaite qui contraste volontairement avec un propos plus énigmatique dont la compréhension nécessite l’implication du lecteur. Chaque case profite d’une grande force, et certaines sont de petits bijoux de composition, tant dans l’intention narrative que dans le graphisme. L’auteur emprunte d’ailleurs à différents styles dans chaque histoire, passant de la romance au récit de guerre, voire à l’horreur des histoires de Lovecraft. Il compose ainsi une mosaïque dont les différents regards se croisent et se renvoient, jusqu’à une vertigineuse introspection. À bien des égards, Monica s’impose donc comme un livre majeur qui nous hypnotise, nous remplit et nous questionne bien après sa lecture. Comme toutes les créations qui comptent !

En l’absence de Daniel Clowes malade, Guy Delcourt vient chercher le Fauve d’or.

De la même façon que les catalogues mainstream sont régulièrement absents de la sélection ces dernières années, on remarquera, qu’en dépit du fait que ce soit un auteur américain qui soit primé, la sélection et les Prix ne comprennent qu’assez peu de comics récompensés, donnant l’impression que la BD américaine est largement ignorée. Le directeur éditorial d’Urban Comics partage ce constat et suggère qu’un poste de directeur artistique dédié à la BD américaine devrait-être créé sur le festival, comme c’est le cas pour le manga. Le festival doit évoluer.

(par Charles-Louis Detournay)

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

(par Kelian NGUYEN)

(par Romain GARNIER)

(par Hippolyte ARZILLIER)

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Photo-reportage : Kelian Nguyen.
Propos recueillis par Romain Garnier.
Réseaux sociaux : Hippolyte Arzillier.

✏️ Daniel Clowes tout public France Angoulême 2024
 
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36 Messages :
  • Ah ben oui, forcément, il fait le déplacement en France, il lui faut un lot de compensation. Mais quelle blague ces prix et ce festival. Plus c’est gros, plus ça passe. Mais dès lundi, avec la baisse conséquente de CA, ça va téléphoner dur à tous ceux qui font du chiffre, et qui, bien sûr, sont totalement invisibilisés à ce festival des hypocrites.

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    • Répondu par robert magnini le 28 janvier à  12:24 :

      Effectivement , c’est vraiment étrange ,des auteurs qui viennent en France faire leur promo autour de leur dernier livre. Étrange autant que bizarre....

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    • Répondu par Michel Dartay le 28 janvier à  18:49 :

      Je crois qu’il n’est pas venu à Angoulême (problèmes de santé), mais que voulez vous dire par "Mais dès lundi, avec la baisse conséquente de CA, ça va téléphoner dur à tous ceux qui font du chiffre, et qui, bien sûr, sont totalement invisibilisés à ce festival des hypocrites." ?
      Rien compris, honnêtement !

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  • Bon, Dan Clowes n’est quand même pas venu en France pour rien ! A défaut du Grand Prix (Posy Simmonds a du lui piquer de peu), il remporte le Fauve d’or ! Dan Clowes n’a jamais bossé pour Marvel ou DC à ma connaissance, mais ses vingt et quelques Eightball (édités par Fantagraphics. C’est une petit éditeur, mais pas underground. Un peu l’équivalent de Futuropolis vers 1980, beaucoup de classiques US repris en éditions luxueuses )restent incontournables.

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  • Posy Simmonds qui coiffe Daniel Clowes ( sur le poteau ) c’est comique.
    On n’ira pas jusqu’au Chauve d’or mais c’est tentant.

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  • Très surfait et confus "The nice house on the lake". On dirait une série Netflix sur papier, ce qui n’est pas un compliment pour moi.
    (C’était mon commentaire inutile du jour)

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  • Prix de compensation pour Daniel Clowes. On va pas se plaindre, c’est mille fois mieux que les horreurs récompensées ces dernières années. Je pense évidemment à Paysage après la bataille (10 exemplaires vendus !) et le truc moche réalisé dans Powerpoint La Couleur des choses. Attention à ce que Angou ne se transforme par en wokeland avec l’invasion des crétins bobos sectaires qui ont détruit l’Art, le spectacle vivant et le cinéma français. Et ce n’est pas être réac (j’anticipe) de dire ça, voir les itws récentes d’Enki Bilal et de Jean Solé sur l’évolution de la BD francophone qui ne sont pas du tout tendres avec les "zauteurs" des "romans" graphiques. Jean Solé dit par exemple que leur prétention est inversement proportionnelle à leur talent.

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    • Répondu par Adjudant Gazole Non Roulant le 29 janvier à  03:29 :

      La présence dans la même phrase des termes wokeland et bobos sectaires suffit à vous disqualifier d’emblée.

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      • Répondu le 29 janvier à  10:43 :

        Ces épithètes sont effectivement disqualifiantes comme vous dites, mais la citation de Jean Solé n’est quand même pas dénuée d’intérêt.

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    • Répondu par ericc lambé le 29 janvier à  10:19 :

      Merci pour ce commentaire ! Du moment qu’on parle de MOI,
      ça alimente ma prétention incommensurable !

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  • The Nice house on the lake, prix de la série, Daniel Clowes fauve d’or, et la bande dessinée américaine serait ignorée ??? J’ai du mal à suivre votre conclusion…

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    • Répondu par Michel Dartay le 29 janvier à  19:25 :

      "Nice house on the lake " a été un gros succès du comics aux States. Je ne l’ai pas lu, c’est du comics proche du thriller horrifique, pas de super-héros.
      Je n’ai pas forcément envie de l’acheter, mais je le prendrai volontiers à la médiathèque.

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  • Il est inexact d’affirmer dans votre colophon que Delcourt a réédité l’ensemble des bandes dessinées de Dan Clowes. Sont toujours au catalogue de Cornélius : David Boring, Wilson, Le rayon de la mort, Ice Haven ou encore Mister Wonderful...

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  • "la sélection et les Prix ne comprennent qu’assez peu de comics récompensés, donnant l’impression que la BD américaine est largement ignorée. Le directeur éditorial d’Urban Comics partage ce constat et suggère qu’un poste de directeur artistique dédié à la BD américaine devrait-être créé sur le festival, comme c’est le cas pour le manga. Le festival doit évoluer." écrivez-vous !
    Oui bien sûr, le comics US ne se compose pas uniquement d’auteurs indés, il y a dans le mainstream super-héroîque ( Marvel et DC principalement) d’excellents auteurs aussi. Une expo sur Kirby au FIBD, il faut le reconnaitre, mais pas beaucoup d’albums dans les dernières sélections.
    J’aimerais bien connaitre la réaction de Panini, principal éditeur -traducteur de comics Marvel en France.

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  • comme d’habitude un palmares que tout le monde aura oublié dans une semaine, moi c’est déjà fait

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    • Répondu par Philippe le 29 janvier à  09:55 :

      Lisez au moins Des maux à dire, de Bea Lema, Fauve-Prix du Public France Télévisions, brillant sur le fond et la forme, tout en restant très accessible.

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      • Répondu le 29 janvier à  15:18 :

        Rien à rédire sur le palmarès. Il n’y a quasiment que des bons bouquins. Il est incontestable que le FIBD récompense aujourd’hui en priorité la BD dite « d’auteur ». La dimension artisanale du métier, qu’on peut qualifier de traditionnelle, de « fiction », ou ressortant de l’industrie du divertissement est clairement laissée de côté. C’est devenu la spécificité de ce festival de privilégier l’avant-garde plutôt que l’industrie (encore que Simmonds et Clowes n’appartiennent à aucune de ces catégories), et de ne plus vouloir consacrer « toute la BD ». C’est un choix, ça en fait un festival qui reste de haute tenue mais moins représentatif qu’autrefois, et toujours pas suffisamment international.

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        • Répondu par Milles Sabords le 30 janvier à  17:07 :

          Il n’y a pas de BD dite « d’auteur » et une autre « traditionnelle ». Ce sont des plans de com marketing, car dans ce pays on aime bien enfermaient les gens dans des cases (pas que de BD !). La BD, par définition, quelle que soit l’époque ou le genre, à toujours été artisanale et faites par des auteurs, et aujourd’hui, de plus en plus d’autrices. Ce à quoi on assiste depuis des années avec le FIBD c’est à une gentrification du métier. Un peu comme à Cannes, où la comédie n’a pas droit de cité sur la Croisette.

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          • Répondu le 30 janvier à  21:00 :

            Oui, le terme « BD d’auteur » est inexact, de même que « film d’auteur ». On devrait peut-être parler de BD « d’art et d’essai » pour les distinguer des franchises poursuivies à des fins purement commerciales. Il y aurait gentrification si les auteurs de ces livres vendus plus chers gagnaient mieux leur vie que les autres mais ce n’est pas le cas. Ce à quoi on assiste plutôt est une multiplication de marchés de niche. Et le FIBD ne s’intéresse plus qu’à une de ces niches, majoritairement.

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            • Répondu par Milles Sabords le 1er février à  07:17 :

              Pas besoin de se pincer le nez en parlant de ce qui est commercial ou pas, car tout est commercial ! Quel que soit le genre ou la maison d’édition.

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              • Répondu le 1er février à  10:54 :

                Tout est commercial, tout est foutu, on commence à la connaître votre petite musique.

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                • Répondu par Milles Sabords le 1er février à  19:22 :

                  Rien à voir avec ma musique personnelle ; pour un éditeur, si vous n’êtes pas rentable, il vous demande d’aller voir ailleurs. Quant il investit plus de 20.000 euros sur la création d’un album et qu’il en attend un retour sur investissement, il n’en à rien fiche de votre petite musique à vous. Cela s’appelle le commerce, vous savez, ce truc qui sert à vendre des produits. Maintenant, soit vous cherchez à vous gausser, soit vous êtes ignorant de l’édition, dans les deux cas ça se corrige.

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                  • Répondu le 2 février à  09:48 :

                    Merci de m’apprendre la vie. Mettez sur le même plan le groupe Hachette qui vend un Asterix à 3 millions d’exemplaires, un éditeur moyen qui ne vous offre que 20 000 euros pour dessiner votre album et un tout petit éditeur qui ne paye pas ses auteurs et ne se salarie pas non plus. Dites-nous que tout se vaut. Continuez à raisonner comme ça, vous êtes toujours plus crédible.

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                    • Répondu par Milles Sabords le 2 février à  15:11 :

                      Je n’ai jamais dit le contraire. Vous dites : « On devrait peut-être parler de BD « d’art et d’essai » pour les distinguer des franchises poursuivies à des fins purement commerciales ». Je rétorque par l’exemple que ça n’existe pas la BD purement commerciale, puisque tout est commerce dès lors qu’un éditeur cherche à liquider ses stocks. La BD « d’auteur » est aussi bassement mercantile que toutes les autres, faut faire du pognon, point barre.

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          • Répondu par Milles Sabords le 31 janvier à  06:30 :

            Oups… « enfermer » !

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      • Répondu par Milles Sabords le 29 janvier à  16:31 :

        Typiquement le genre de livre-concept qui verse plus dans le pictogramme que dans la BD. Voilà d’ailleurs une catégorie que le FIBD devrait créer « Fauve Expérimental ».

        Répondre à ce message

        • Répondu le 29 janvier à  18:39 :

          Mais taisez-vous, Milles Sabords. On va finir par vous appeler Assuranstourix.

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          • Répondu par Milles Sabords le 29 janvier à  20:59 :

            Et d’abord c’est « Assurancetourix »… révisez vos classiques.

            Répondre à ce message

            • Répondu le 29 janvier à  22:25 :

              révisez vos classiques.

              Ah oui, monsieur n’est pas auteur, mais intervenant scolaire !

              Répondre à ce message

          • Répondu le 29 janvier à  21:01 :

            Ça s’écrit Assurancetourix, mais effectivement ce surnom conviendrait très bien à notre ami Sabords.

            Répondre à ce message

            • Répondu le 29 janvier à  22:59 :

              Et Milles Sabords, ça s’écrit Mille Sabords, pour commencer.

              Répondre à ce message

            • Répondu par Milles Sabords le 30 janvier à  06:52 :

              Tiens, la machine à trolls tourne à plein !

              Répondre à ce message

              • Répondu le 30 janvier à  11:01 :

                C’est le troll en chef qui vous le dit !

                Répondre à ce message

                • Répondu par Milles Sabords le 31 janvier à  13:13 :

                  Encore faut-il le démontrer…

                  Répondre à ce message

                  • Répondu par Lena M. le 4 février à  17:30 :

                    Pour dire le vrai, je suis étonnée de l’ambiance qui règne sur ces forums. Les différents commentateurs n’ont pas les mêmes opinions, c’est leur droit le plus respectable ! Beaucoup de commentaires lapidaires de trolls anonymes qui n’osent même pas prendre un pseudo, des attaques récurrentes contre un membre qui dit être pro de la BD, mais ne veut pas dévoiler son identité (c’est son droit le plus strict, il s’exprime pour donner sa vision du métier, pas pour faire sa promo !). Et puis ces débats répétitifs à propos du Wokisme et du féminisme. Ces deux thèmes ont ma sympathie, mais ils sont clivant, donc j’évite d’en parler ! Sachant que la société évolue en reconnaissant les nombreuses erreurs flagrantes du passé, où tous les abus étaient possibles ! Il faut évidemment du temps à l’appareil législatif pour se mettre en marche, mais on avance petit à petit.
                    Donc cessez SVP de vous enguirlander, et surtout arrétez d’insulter les autrices et auteurs dont la BD est le métier. Si ce n’est pas votre tasse de thé, il suffit de commenter "je n’aime pas" plutôt que de dire "c’est nul". Des éditeurs y ont cru, ils cautionnent le projet et l’accompagnent plus ou moins bien, je le concède. Mais personne ne vous oblige à acheter et à lire les livres que vous n’aimez pas. Donc respectez toutes les opinions, même si elles sont contraires aux votres !
                    Après tout, si vous fréquentez ce site, c’est que vous aimez la BD, ou du moins certaines de ses tendances et de ses formes, non ?

                    Répondre à ce message

    • Répondu par Ploucrastre le 29 janvier à  15:00 :

      Qui est ce "tout le monde" ?

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