C’est ainsi que Zoo consacre une large place à Bastien Vivès, un jeune auteur qui, depuis son arrivée en BD, n’hésite pas à bousculer les codes, et à s’aventurer aussi bien dans le récit intimiste (Le Goût du chlore, KSTR) que la pornographie (Les Melons de la colère, Les Requins Marteaux) ou dans l’univers de la danse classique (Polina, KSTR).
Réussissant à conjuguer aussi bien succès public que critique, cet à peine trentenaire au style léger et fluide m’en finit pas dérouter ses lecteurs (ses fans ?) en leur donnant rendez-vous là où on ne l’attendait pas forcément.
Face au déferlement médiatique submergeant le Festival de Charente (soigneusement égratigné au passage dans son dernier livre (La Bande Dessinée, Delcourt), Vivès profite de cette rencontre pour se livrer avec sincérité et de simplicité, cette lecture n’en est que plus rafraichissante !
Un entretien qui se prolonge d’ailleurs surle site du journal , où l’auteur livre encore davantage de confidences sur son travail, ses projets et... les filles !
Du côté des anciens c’est bien évidemment Uderzo qui tient la corde, dans un registre différent on n’en doute. Retour vers le grand père de la BD honoré à Angoulême et qui s’apprête à passer la main pour son prochain album.
À côté, Leiji Matsumoto fait évidemment figure de gamin. Le célèbre créateur entre autres d’Albator ou de Galaxy Express 666 foule lui aussi les terres charentaises en ce mois de janvier où il fête son 73e anniversaire.
Entre anciens et modernes Zoo s’intéresse aussi à quelques « inclassables », eux aussi angoumoisin.
Andreas et Jean Claude Denis ne sont plus tout jeune mais leur présence sur le festival justifie leur apparition dans ces pages à travers quelques portraits instructifs.
Guy Deslisle, lauréat d’un fauve d’or en 2012 revient sur son guide des choses à ne pas faire, Le Guide du mauvais père dont il raconte la genèse à Jérôme Briot.
Benoit Mouchart futur ex-directeur artistique du Festival donne une de ses dernières interviews avant de rejoindre les horizons castermaniens.
Classique encore, 75 ans et toujours bon pied, bon œil, le groom le plus célèbre de la BD, est également au rendez-vous de ce numéro de 100 pages que les festivaliers (et les autres !) pourront se procurer facilement puisque disponible sur de plus en plus de lieux culturels : grandes surfaces, cinémas, restaurants et cafés branchés.
Et tout cela gratuitement !
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(par Patrice Gentilhomme)
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