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Angoulême 2024 : la course au Grand Prix est lancée

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 4 janvier 2024                      Lien  
Qui sera Grand Prix du Festival d’Angoulême cette année ? La « campagne électorale » est lancée et les auteurs ont la possibilité de voter avant le mardi 9 janvier, le deuxième tour avec les trois élus qui seront en tête, se jouera entre le 12 et le 19 janvier 2024 pour une proclamation qui aura lieu la semaine suivante. En 2023, le trio de tête était composé d’Alison Bechdel, Catherine Meurisse et Riad Sattouf. C’est ce dernier qui avait remporté la palme. Reverra-t-on les suivantes cette année ? On le saura dans quelques jours.

Le premier tour est un vote libre. Sont exclus des votes, les auteurs ayant déjà reçu le Grand Prix et, oui, les auteurs décédés. L’objet du Grand Prix vise à récompenser un auteur vivant au moment du vote « pour l’ensemble de son œuvre et sa contribution à l’évolution de la bande dessinée ».

Comme nous l’expliquions l’année dernière, les Grands Prix, c’est 50 ans de polémiques.. Les votants avaient le choix entre une autrice à l’œuvre touchante qui a inventé le fameux « test de Bechdel » qui permet de déterminer la sur-représentation des protagonistes masculins ou la sous-représentation de personnages féminins dans une œuvre de fiction, la première autrice de bande dessinée à entrer à l’Académie Française dans la section Beaux-Arts et un best-seller largement reconnu. C’est ce dernier qui l’avait emporté.

Angoulême 2024 : la course au Grand Prix est lancée
Le Grand Prix de l’année 2023 : Riad Sattouf
Photo : Kelian Nguyen

D’un prix de collectionneurs dans les années 1970, le Grand Prix était devenu une « académie » de Grands Prix se cooptant peu ou prou pour aboutir, après la dissolution de l’académie, à un vote « démocratique » d’environ 1 500 votants dont le vote ces dernières années a souvent été militant : en faveur d’auteurs de mangas, en faveur d’une meilleure représentation des femmes, par exemple.

Mais l’effet générationnel reste prégnant comme en témoigne l’élection récente d’Emmanuel Guibert et de Riad Sattouf et celle des auteurs de mangas qui est la culture de cette génération, voire celle de Julie Doucet, publiée par "L’Association", le label alternatif francophone étendard de la génération 2000. Tout réside en fait dans la qualité de la « campagne électorale » qui accompagne l’élection, les auteurs dialoguant entre eux sur les réseaux sociaux, parfois actionnés en sous-main par leurs éditeurs.

Quel « parti » l’emportera cette année ? On vous le raconte bientôt !

L’historique des Grands Prix :

1974 – André Franquin
1975 – Will Eisner
1976 – Pellos
1977 – Jijé
1978 – Jean-Marc Reiser
1979 – Marijac
1980 – Fred
1981 – Moebius
1982 – Paul Gillon
1983 – Jean-Claude Forest / Claire Bretécher (Grand prix du 10e anniversaire)
1984 – Jean-Claude Mézières
1985 – Jacques Tardi
1986 – Jacques Lob
1987 – Enki Bilal
1988 – Philippe Druillet / Hugo Pratt (Grand prix du 15e anniversaire)
1989 – René Pétillon
1990 – Max Cabanes
1991 – Gotlib
1992 – Frank Margerin / Morris (Grand prix du 20e anniversaire)
1993 – Gérard Lauzier
1994 – Nikita Mandryka
1995 – Philippe Vuillemin
1996 – André Juillard
1997 – Daniel Goossens
1998 – François Boucq
1999 – Robert Crumb / Albert Uderzo (Grand prix spécial du millénaire)
2000 – Florence Cestac
2001 – Martin Veyron
2002 – François Schuiten
2003 – Régis Loisel
2004 – Zep
2005 – Georges Wolinski
2006 – Lewis Trondheim
2007 – José Munoz
2008 – Philippe Dupuy/Charles Berberian
2009 – Blutch
2010 – Baru
2011 – Art Spiegelman
2012 – Jean-Claude Denis
2013 – Willem / Akira Toriyama (Grand prix du 40e anniversaire)
2014 – Bill Watterson
2015 – Katsuhiro Otomo / Cabu, Charb, Honoré, Tignous, Wolinski (Grand prix spécial Charlie Hebdo du 42e Festival)
2016 – Hermann
2017 – Cosey
2018 – Corben
2019 – Rumiko Takahashi
2020 – Emmanuel Guibert
2021 – Chris Ware
2022 – Julie Doucet
2023 – Riad Sattouf

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

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France Angoulême 2024
 
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54 Messages :
  • Angoulême 2024 : Manara Grand Prix
    4 janvier 13:23, par Phildar

    2024 sera l’année de Milo Manara ! Depuis le temps qu’il le mérite, il était temps.

    Répondre à ce message

    • Répondu le 4 janvier à  16:04 :

      Oui, voté aussi pour le maître italien.

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    • Répondu le 4 janvier à  17:23 :

      Aucune chance.

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      • Répondu le 4 janvier à  18:12 :

        Ce qui fit jadis son succès le rend aujourd’hui inaudible

        Répondre à ce message

      • Répondu par Lady Slexique le 4 janvier à  18:37 :

        Manara est un Italien qui a bossé chez Larousse et Casterman, donc même s’il a évolué au fil de sa carrière vers la BD érotique, domaine où il semble le plus à l’aise, il reste un excellent dessinateur à l’encrage plein de grâce, et un scénariste lisible quand il écrit ses histoires.
        Un seul reproche : les nanas de Manara ont presque toutes les mêmes silhouettes, les mêmes mensurations que les girls de Playboy !! Un idéal érotisé à partir de clichés ! Il y a d’autres types de femmes, cher Milo, nous ne sommes pas des modèles standardisés !
        Maintenant, quoi qu’on en dise, il me semble que Milo a toujours traité la femme avec une relative délicatesse pour le genre qui VOUS préoccupe. Pas de violences inutiles, si elles sont parfois victimes innocentes de mâles en rut, elles restent plus intelligentes et désirables qu’eux !
        Donc si j’étais autrice, je voterais pour lui, qui s’est quand même bien assagi depuis des années !! Ses derniers livres (Au nom de la Rose, Caravage) sont quand même plutôt sages !

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        • Répondu le 4 janvier à  22:46 :

          Vous citez Manara parce qu’il a eu du succès commercial avec ses BD érotiques en France, mais ils sont très nombreux les excellents dessinateurs réalistes italiens (ou espagnols) qui le mériteraient tout autant. De toute façon, c’est improbable, vu la façon dont fonctionne ce scrutin depuis déjà plusieurs années.

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          • Répondu par Grégoire le 5 janvier à  13:19 :

            Non, Manara est toujours un formidable auteur, avec son sublime Caravage et son somptueux Nom de la Rose.

            Répondre à ce message

            • Répondu le 5 janvier à  14:32 :

              Ça reste un grand professionnel en effet mais il ne gagnera pas.

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  • Et François Bourgeon ! Un oubli inexcusable de la part des professionnels de la profession pour cet immense artiste.

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    • Répondu par Lady Slexique le 4 janvier à  20:49 :

      Oui, Bourgeon est aussi un magnifique auteur, votez pour lui !

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    • Répondu le 4 janvier à  21:52 :

      Des oublis on peut en citer des dizaines, notamment si on s’intéresse aux bandes dessinées du monde entier.

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    • Répondu par Fred le 5 janvier à  08:13 :

      Le dessin de Bourgeon est une catastrophe depuis pas mal d’années maintenant, ce serait un drôle de signal envoyé...

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      • Répondu le 5 janvier à  10:11 :

        Je ne sais pas ce que c’est un dessin catastrophe. Ou alors il y en a beaucoup beaucoup beaucoup. Pas fan de Bourgeon mais c’est indubitablement un grand auteur. Mais il n’a aucune chance lui non plus.

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        • Répondu le 5 janvier à  14:35 :

          Et Edika il ne le mérite pas ? Et Servais ? Et Bernet ? Et Dodier ? Et Mignola ? Et Pellerin ?

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        • Répondu par Lady Slexique le 5 janvier à  14:36 :

          Il était meilleur à ses débuts dans Circus, je trouve !
          Ensuite devenu assez ennuyeux, surtout sa série de SF chez Casterman.
          Mais il reste un grand dessinateur, très soigneux !

          Répondre à ce message

          • Répondu par Fred le 5 janvier à  15:39 :

            Il soigne beaucoup... un dessin très malhabile.

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          • Répondu par Milles Sabords le 5 janvier à  16:38 :

            Inutile de s’enthousiasmer sur des noms ; depuis de nombreuses années le virage sur la BD dite « Indépendante » à été pris pour la rendre plus « commerciale et grand public » en lui attribuant le graal sacré : l’adoubement par le festival Angoulême. Tout risque de se jouer entre quelques auteurs et autrices : JEREMY PERRODEAU - NINE ANTICO - SOPHIE DARCQ ou des outsiders comme NICK DRNASO - VINCENT VANOLI - MATTHIAS LEHMANN - ALESSANDRO TOTA…

            Répondre à ce message

          • Répondu le 5 janvier à  16:46 :

            C’est quoi un dessinateur soigneux ? Quelqu’un qui ne se tâche pas les doigts avec de l’encre de Chine ?

            Répondre à ce message

            • Répondu le 5 janvier à  23:39 :

              N’importe quoi la liste de Milles Sabords… je n’irai pas jouer au PMU avec lui, hein… cela dit, Nick Drnaso, ce serait génial et mérité.

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              • Répondu par Milles Sabords le 6 janvier à  16:02 :

                Réfléchissez-bien, et pas seulement quant vous jouez au Turf… des sélectionnés ont déjà eu le grand prix par le passé, comme Sattouf. Dans ma liste il y de véritable candidats ou candidates aux grand prix, puisqu’il n’existe plus que le genre roman-graphique aux yeux d’Angoulême. Lorsque l’on voit le jury désigné, c’est encore plus flagrant.

                Répondre à ce message

            • Répondu par Lady Slexique le 6 janvier à  13:26 :

              Non, très bien documenté !
              Quant à ses planches, vous devez savoir qu’elles ne sont pas à vendre.

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  • 2024 devrait être l’année de Christophe Blain.

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    • Répondu par Auteur·ice le 7 janvier à  12:53 :

      Malheureusement Christophe Blain s’est complètement discrédité avec son pensum dicté par le lobby pro-nucléaire, qui pour le coup n’était même pas vraiment de la BD et ne rendait pas grâce à son talent. Il est bien meilleur en auteur complet, loin des idéologies foireuses.
      Quand finira-t-il Isaac le pirate ?

      Répondre à ce message

      • Répondu le 7 janvier à  15:05 :

        En quoi s’est-il discrédité ? Il a vendu un million d’exemplaires et presque tout le monde est aujourd’hui convaincu que la transition écologique passera par le nucléaire… à part les défenseurs du pétrole, les climatosceptiques et les lobbyistes pro-gaz russe achetés par Poutine.

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  • Milo Manara Grand Prix
    5 janvier 20:38, par Richard (Teljem)

    Formidable idée Milo Manara pour Grand Prix, surtout qu’il n’y a eu aucun italien nommé à ce titre, même l’immense Hugo Pratt n’a eu que le Grand prix subalterne du 15e anniversaire. Or l’Italie est la grande nation de la bande dessinée réaliste.

    Répondre à ce message

    • Répondu par Milles Sabords le 5 janvier à  21:13 :

      Daniel Clowes où Charles Burns, pourraient aussi devenir le grand prix de ce cru 2024.

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      • Répondu le 5 janvier à  23:43 :

        Pratt l’a eu, encore heureux, mais Manara ne l’aura pas. Micheluzzi l’aurait mérité, Toppi aussi et tant d’autres grands italiens en effet. Burns et Clowes, c’est trop tard pour eux, à mon avis. Blain, c’est possible, d’autant que le scrutin est totalement opaque.

        Répondre à ce message

    • Répondu par Milles Sabords le 6 janvier à  16:03 :

      Pas que l’Italie, la France et l’Espagne aussi.

      Répondre à ce message

  • Manara en hommage à Wolinski
    6 janvier 12:09, par Laurent Colonnier

    Ce serait un formidable hommage à Wolinski pour les 10 ans de sa terrible mort que d’élire Milo Manara Grand Prix 2025. Rappelez-vous la drôle et émouvante page de Lewis Trondheim au lendemain de la tuerie de Charlie Hebdo.

    Répondre à ce message

    • Répondu le 6 janvier à  14:14 :

      Aucun souvenir de ça. Ou plutôt ça m’avait totalement échappé à l’époque. D’ailleurs je ne me souvenais même pas que Trondheim a été grand prix. Rafraîchissez-nous la mémoire si ça ne vous dérange pas.

      Répondre à ce message

    • Répondu par Lena M. le 6 janvier à  19:39 :

      Déjà cela ne fait pas dix ans, l’ignoble attentat contre Charlie hebdo remonte à 2015.
      De plus, il me semble que Trondheim s’était opposé à la nomination de Manara quelques années plus tôt, en le réduisant à un dessinateur de sexes féminins.

      Répondre à ce message

      • Répondu par Laurent Colonnier le 6 janvier à  23:03 :

        (réfléchissez deux minutes Lena, si ce n’est pas trop vous demander)
        Si on élit Manara ce mois-ci, il sera le Grand Prix du Angoulême 2025, soit 10 ans après 2015.
        Oui, Trondheim s’opposait à Wolinski, ne voyant en Manara qu’un "dessinateur de vagins" pour faire rager Wolinski, mais suite à la mort de ce vieux Georges, il regrette disant que s’il avait su sa triste destinée, il aurait voté Manara pour lui faire plaisir.

        https://www.bdgest.com/forum/downlo...

        Répondre à ce message

        • Répondu le 7 janvier à  00:21 :

          C’est vraiment une anecdote… anecdotique qui ne concerne que le petit milieu de la BD.

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        • Répondu par Lena M. le 7 janvier à  09:20 :

          Ah oui, merci Laurent, cinq secondes de reflexion seulement, j’avais oublié qu’en 2024 on votait pour 2025 ! Quelle sotte je fais !
          Merci aussi pour le lien bdgest que je ne fréquente pas !
          Normal que Wolinski ait soutenu Manara, il avai été un des premiers en France à le publier dans les pages de l’excellent Charlie-mensuel !

          Répondre à ce message

          • Répondu le 7 janvier à  15:07 :

            Toujours aussi autocentré le Trondheim.

            Répondre à ce message

          • Répondu le 7 janvier à  15:49 :

            Je ne vois vraiment le rapport entre Manara et l’attentat de Charlie. De quel hommage parlez-vous ? Manara est un bon dessinateur mais son œuvre n’a aucun rapport avec les positions ou les combats de Charlie.

            Répondre à ce message

            • Répondu le 7 janvier à  22:57 :

              Apprenez à lire, c’est écrit plus haut, Wolinski a fait le forcing pendant des années pour que Manara soit nommé Grand Prix par le collège des anciens GP. Trondheim s’y opposait.

              Répondre à ce message

              • Répondu le 8 janvier à  09:03 :

                Mais ça se passait où cette dispute privée entre Wolinski et Trondheim à propos de Manara ? Ça intéresse qui ? Qui parmi le public associe Manara à Charlie ? Qui considérerait d’une quelconque façon un Prix attribué à Manara comme un hommage à Charlie ?!

                Répondre à ce message

                • Répondu le 8 janvier à  15:49 :

                  Rien de privé, c’était les élections des nouveaux grands prix, à Angoulême, avec tous les anciens GP, très officiel donc.

                  L’immense Milo Manara n’a pas besoin d’une référence quelconque pour mériter largement d’être honoré par un Grand Prix du Festival d’Angoulême.

                  Répondre à ce message

                  • Répondu le 8 janvier à  18:29 :

                    L’académie des Grands Prix se réunissait à huis-clos, c’était totalement privé et les querelles qui pouvaient s’y dérouler étaient purement pichrocholines.

                    Répondre à ce message

  • Manara ou Hermann !
    7 janvier 09:47, par Ernst Dominique

    Au vu de leurs carrières remarquables, les deux le méritent largement ! Et revenir à des Géants de la BD, ce serait plutôt une bonne idée, même si Riad Sattouf méritait amplement son prix l’an dernier.

    Répondre à ce message

    • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 7 janvier à  12:37 :

      Heu... Regardez la liste, Hermann l’a reçu en 2016. Il n’est donc plus éligible.

      Répondre à ce message

      • Répondu par Ernst Dominique le 7 janvier à  15:42 :

        Oups ! alors juste Manara, Son interprétation du Caravage ou du Nom de la Rose, c’est du lourd, tout de même !

        Répondre à ce message

        • Répondu le 8 janvier à  10:27 :

          Ce qui est surtout du lourd chez Manara c’est son obsession de dessiner des femmes nues dans toutes ses BD. Rien que pour ça je le vois très mal gagner cette année ni les suivantes. Ce n’est plus vraiment l’air du temps.

          Répondre à ce message

          • Répondu par Fred le 8 janvier à  15:45 :

            Les femmes nues, comme les hommes nus, ce n’est pas une époque, c’est l’histoire de l’Art.

            Répondre à ce message

          • Répondu le 8 janvier à  16:20 :

            Plus globalement, il fait partie de toute cette génération d’auteurs mâles vieillissants, talentueux ou pas, qui vont être impactés par l’image un peu périmée de la femme (du personnage féminin en BD) qu’ils ont mise en scène dans leurs histoires. Et comme on élit UN grand prix par an, ils vont être nombreux à passer à côté...

            Répondre à ce message

            • Répondu par Toledano le 8 janvier à  18:15 :

              Le problème est que les votants aujourd’hui sont moins de véritables auteurs/autrices en exercice, mais beaucoup d’étudiants/étudiantes qui font des fanzines scolaires, et des bloggers d’instagram.

              Si seuls les auteurs/autrices ayant publiés chez un éditeur professionnel avec ISBN dans les 5 dernières années pouvaient être électeurs du Grand Prix, les résultats auraient une tout autre allure (et seraient moins woke et plus rock).

              Répondre à ce message

              • Répondu le 8 janvier à  21:17 :

                "Le problème est que les votants aujourd’hui sont moins de véritables auteurs/autrices en exercice, mais beaucoup d’étudiants/étudiantes qui font des fanzines scolaires, et des bloggers d’instagram." D’où sortez-vous ça ? Vous avez des informations sur les conditions d’organisation du scrutin ? Car les journalistes spécialisés BD eux ne donnent pas l’impression d’en avoir.

                Répondre à ce message

                • Répondu par Toledano le 8 janvier à  22:37 :

                  Il y a également des journalistes spécialisés BD et des éditeurs qui sont appelés à voter. C’est très (trop) large comme éventail. C’est quand même étrange que les résultats de cette élection ne soient pas consultables, même chez un huissier.

                  Répondre à ce message

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