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Chlorophylle rejoue… et gagne à nouveau !

Par Charles-Louis Detournay le 22 septembre 2014                      Lien  
Des années après la publication du dernier album de Chlorophylle, Le Lombard remet au goût du jour la création mythique de Macherot. Un défi relevé haut la main par Zidrou et Godi, même si les allusions modernes feront grincer les dents des puristes !

« Au fait, tes personnages, pourquoi tu les habilles pas ? », aurait glissé Albert Weinberg, auteur de Dan Cooper, à l’oreille de Macherot lors d’un dîner d’anniversaire du Journal Tintin. C’est sans doute de là qu’est née une des plus formidables aventures de Chlorophylle, Les Croquillards.

Pour soigner un des éternels rhumes de Minimum, Chlorophylle et son inséparable complice quittent donc le Val Tranquille pour les pays chauds et se retrouvent dans une île mystérieuse des bords de la Méditerranée : Coquefredouille. Vivant à part des humains, les « petits bestioles […] travaillèrent pendant des siècles à améliorer leur condition de vie », comme l’explique Macherot dans les premières pages de son aventure. Derechef, il fait habiller ses héros, car « ici, à Coquefredouille, la loi punit la va-nu-corps ! »

Chlorophylle rejoue… et gagne à nouveau !

Coquefredouille, le meilleur de Macherot

L’auteur va donc s’amuser à imaginer un monde animal pas si éloigné du nôtre, un standard de la bande dessinée animalière dont la recette fonctionne encore formidablement de nos jours. Dans cet environnement qui pourrait être celui de la Riviera française, les animaux conduisent des voitures (d’avant-guerre...), ont un roi : Mitron XIII, une devise et une monnaie, la pistole [1], mais pas de prédateurs !

Entre alors en jeu le plus formidable ennemi de Chlorophylle : Anthracite ! Macherot ne se donne même pas la peine d’expliquer comment il s’est tiré de l’explosion concluant Chlorophylle et les conspirateurs. Devenu armateur, il fait rentrer en fraude une fouine et un furet qui font faire régner la terreur sur la petite île, tout en enrichissant le rat noir.

Ravi du cadre de liberté que lui laisse son nouveau terrain de jeu, Macherot continue sur sa lancée avec Zizanion le terrible en 1958, qui prend une tournure plus politique. Si les enfants apprécient comme il se doit les aventures à Coquefredouille, certains de leurs parents peuvent éventuellement tiquer à la lecture de l’une ou l’autre réplique. Ainsi, lorsqu’un banquier propose aux Croquillards de manger un caissier très gras à sa place, la réponse :« - Un employé ? Pas question ! Nous ne voulons pas d’ennuis avec les syndicats… », peut faire grincer quelques dents...

Il en est de même avec l’aspect politique que prend la révolte de Zizanion et l’attentat contre le souverain : Macherot risque la censure de la fameuse Commission de surveillance de la Loi de 1949 pour la protection de la jeunesse. Craignant des sanctions, les éditeurs décident de ne pas publier ces deux récits en albums. Il faudra attendre que l’éditeur français Jacques Glénat en propose une première version en 1977 pour que Le Lombard republie ces aventures dans le Journal Tintin en 1979.

Mais pour Macherot, le mal est fait, et cette mésaventure a nécessairement contribué à ce qu’il quitte Tintin pour Spirou quelques années plus tard. Entretemps, il faut tout de même revenir aux héros au Val Tranquille, non sans maintenir leurs vêtements. Il prend effectivement l’excuse de l’hiver rigoureux qui frappe à nouveau le pays (décidément !) pour équiper de pied en cap tous les autres animaux.

Après ce Retour de Chlrophylle, Macherot met de côté ses bandes animalières pour créer Le Colonel Clifton. Mais la nostalgie reprend l’auteur qui fait repartir Chrorophylle à Coquefredouille en 1961 dans La Revanche d’Anthracite, une double aventure de 32 pages (nouvelle pagination des brochés de la collection Jeune Europe au Lombard) qui se conclut dans Chlorophylle joue et gagne.

Chlorophylle, un personnage du Lombard

Après le départ de Macherot, Le Journal Tintin a continué à faire vivre les aventures de Chlorophylle sous le crayon de différents auteurs, comme cela a pu être le cas avec d’autres personnages du journal comme Modeste & Pompon. Guilmard, Hubuc, Dupa, Greg, De Groot, Walli & Bom se succèdent pour donner une suite à ses péripéties pendant une vingtaine d’années.

Soixante ans après la création du personnage, Le Lombard remet le couvert en relançant la série. Le premier tome, intitulé Embrouilles à Coquefredouille est signé par Zidrou & Godi, les auteurs du désormais célèbre Élève Ducobu. Le challenge n’était pas facile à relever, car il fallait respecter le canevas de la série, tout en la modernisant suffisamment pour coller aux mentalités contemporaines et éviter le piège d’un morne plagiat.

« Reprendre Chlorophylle répondait à une envie personnelle, nous explique Zidrou, Mais lorsque le Lombard me l’a proposé, j’ai immédiatement accepté à la seule condition que ce soit Godi qui le dessine. En effet, il est un admirateur du travail de Macherot, et il aime dessiner des animaux, ce qu’il n’avait plus pu assouvir depuis des années avec le succès de Ducobu. Et cette série m’a permis de vivre afin de publier des séries plus adultes. Godi est si méticuleux, attentif et régulier dans son travail, que je trouvais légitime de l’en remercier avec cette autre collaboration. »

D’entrée de jeu, les auteurs réussissent à placer cette intrigue dans notre époque : Le Fourbi, capitale de l’île, était une belle ville aux accents méditerranéens ? Les repreneurs la dotent d’un festival de cinéma à la Cannes, et qui mieux que Chlorophylle pour tenir l’affiche du film-vedette ! « C’est cobbe une bise en abybe !, glisse Minimum à son ami, lors de la projection de l’entrée en scène d’Anthracite, respectant à la lettre le jeu de dialogue imaginé par Macherot en 1957.

« Impossible d’arriver à la cheville de Macherot !, continue le scénariste. J’ai écrit mon scénario sans avoir relu les albums de Chlorophylle, mais j’ai repris les intégrales par la suite pour vérifier quelques détails. Lorsque vous devez jouer au tennis contre un grand champion, vous n’allez surtout pas tenter d’analyser son jeu auparavant. Vous y aller derechef, et tenter de prendre un peu de plaisir. »

Un décalage au poil !

Et oui, car Anthracite est bien présent ! Enfin, … l’acteur qui joue son rôle ! Entre les vrais et les faux, Zidrou distille un suspens de bon aloi dans cette aventure plus intrigante que pleine d’action !

« J’avais lu et apprécié tous les albums de Chlorophylle dans ma jeunesse, nous détaille Zidrou. Godi et moi avions été vérifier si Anthracite avait bien été tué par des repreneurs précédents. Fallait-il réellement le refaire revenir à la vie ? Je laisserai le lecteur en juger. Mais nous ne sommes plus en 1950, on ne peut plus être aussi frais que ce qu’il a réalisé. Il est d’ailleurs plus simple de détourner volontairement l’esprit d’une série, comme Larcenet a pu le faire avec Valérian. J’aurais pu le faire, mais Bernard Godi est un grand admirateur de Macherot, il connaît tout de son œuvre et de sa vie. Il n’aurait donc pas pu trahir son univers ! »

Rappelons-nous que Godi avait déjà travaillé dans le domaine de la bande dessinée animalière avec Diogène Terrier (cinq albums parus chez Casterman, avant de réaliser L’Elève Ducobu. On retrouve d’ailleurs ses anciens personnages dans le début de l’album Embrouille à Coquefredouilles. Tel un passage de flambeau, la page 1 présente Diogène et ses amis qui installent le décor de la montée des marches de Chlorophylle : tout un symbole !

« Nous voulions être dans la lignée [de Macherot], avec les préoccupations d’aujourd’hui, explique Godi. Nous avons aussi tenté de placer un maximum de références visibles ou cachées pour amuser le lecteur familiarisé avec l’univers de Chlorophylle. Côté dessin, je pense qu’il se devait d’être, dans l’intention et le sentiment, au plus proche du trait de Macherot. Sinon, à quoi bon faire une reprise ? J’ai tenté de dessiner comme j’aurais aimé redécouvrir une nouvelle histoire de Chlorophylle. »

Si les perspectives de Godi ne valent pas celles de Macherot, le dynamisme de son dessin lui permet cependant de relever le défi de cette reprise. On regrette que les personnages soient un tant soit peu boudinés, ce qui leur confère un aspect pantouflard, mais ce défaut se dissipe un peu au cours des pages. On comprend que la démarche de l’hommage ne consiste pas tant coller au maître que de s’amuser avec ses personnages et de communiquer ce plaisir aux lecteurs. Tout cela est d’ailleurs finement démontré dans les pages de garde.

Quant à Zidrou, nous sommes maintenant habitués à la savante dose de cynisme grinçant que l’on retrouve dans presque tous ses albums. Il évoque même dans cet album la sexualité des personnages, y compris, , chose inouïe, leur possible homosexualité. Cela reste de l’ordre de l’évocation sans être jamais scabreux, mais même Minimum n’est pas insensible au beau sexe. C’est la conception de deux générations de bande dessinée, empli d’autodérision et de nostalgie qui s’affronte gentiment : savoureux !

Mais cela ne s’arrête pas là, car au-delà de la satire du milieu du cinéma et de ses fans décérébrés, les auteurs s’en prennent joyeusement aux têtes couronnées, en particulier au roi des Belges Albert II, quelque peu en délicatesse avec la reconnaissance de paternité, et les problèmes de son royaume : inégalité géographique des ressources, mouvement séparatiste à tendance républicaine, etc.

Au final, une fois le graphisme apprivoisé, on se prend rapidement au jeu des hommages, de la nostalgie pour la BD d’antan et de la satire de la politique actuelle. Ce qui la rend finalement relativement conforme à ce que Macherot avait pu réaliser en 1957. On attend le deuxième tome avec un Anthracite encore plus présent !

« Godi et moi-même allons réaliser un second album qui se déroulera dans la campagne, conclut Zidrou. Cet album viendra se placer narrativement dans la foulée du premier. Il rendra hommage à la création même de la série par Macherot. »

(par Charles-Louis Detournay)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Lire notre interview de Zidrou ("Ducobu, Tourne-disque, Marina") : « J’aime varier les plaisirs »

[1Et pas le Blonk comme l’indique erronément Jaques Pessis dans le dossier de l’intégrale 2 dédiée à Chlorophylle.

 
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25 Messages :
  • Chlorophylle rejoue… et gagne à nouveau !
    22 septembre 2014 16:39, par Pol

    Le repreneur idéal aurait été David De Thuin, pour la forme et la lettre, il avait fait un hommage formidable à Macherot.

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    • Répondu le 22 septembre 2014 à  22:29 :

      Complètement d’accord !

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    • Répondu le 24 septembre 2014 à  17:50 :

      Le vrai problème de notre époque est de vouloir absolument continuer de vieilles séries qui, avec la disparition de leurs créateurs, ont perdu leurs âmes. Pendant ce temps, malheureusement, les éditeurs n’aident pas les Macherot actuels à éclore, ce qui serait pourtant leur rôle.

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      • Répondu le 24 septembre 2014 à  21:19 :

        C’est le fruit de la rencontre du libéralisme avec la mondialisation, en résumé.

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        • Répondu par Sergio Salma le 25 septembre 2014 à  10:39 :

          Qu’un éditeur belge décide de poursuivre une série belge créée par un Belge pour un magazine belge et ce avec des auteurs belges c’est donc un effet de la mondialisation ?! Tiens.

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          • Répondu le 25 septembre 2014 à  11:35 :

            ... Pour un public exclusivement belge ? Rien n’est moins sûr.

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          • Répondu par Once Francois le 25 septembre 2014 à  12:58 :

            La mondialisation rend les gens frileux, Monsieur Salma, en cas de doute, on privilégie les valeurs sûres. Donc les éditeurs préfèrent ressusciter les glorieux personnages de leur passé. Le public apprécie ce qui a déjà fait ses preuves, c’est un signe de qualité qui ne trompe pas et en plus il y a l’effet Nostalgie de la Madeleine de Proust. Les petits jeunes peuvent aussi tenter de s’initier à ce qui a fait le plaisir de leurs parents ou de leurs grands-parents, cela les changera en mieux de leurs jeux-vidéos et de leurs mangas.

            J’espère que vous vendrez beaucoup de votre livre sur Gérard Depardieu. Au moins, le sujet est connu...pour ne pas dire populaire !

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            • Répondu par Sergio Salma le 30 septembre 2014 à  19:45 :

              Chlorophylle, une valeur sûre ?! Oncle François, allons.

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              • Répondu par Oncle Francois le 1er octobre 2014 à  10:35 :

                Premier album cartonné dés 1956, au Lombard, à une époque où il n’ y en avait qu’une trentaine par an. Des séries de dessins animés sur FR3, des reprises par d’autres auteurs. Vous semblez méconnaitre la carrière de Raymond M, Monsieur Sergio S, je vous offre un lien qui vous permettra de briller sur la francobelge !

                http://fr.wikipedia.org/wiki/Chlorophylle_(bande_dessinée)

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                • Répondu par Sergio Salma le 1er octobre 2014 à  17:18 :

                  L’écrit n’est pas votre fort, Oncle François . Les mots sont compliqués parfois, c’est vrai. Comme vous êtes un sexagénaire dilettante, vous lisez donc tout distraitement et c’est ce qui fait votre charme.

                  Il y a une nette différence entre une valeur sûre et un personnage célèbre (dans le milieu). Vous serez d’accord avec moi pour dire que ce n’est pas tout à fait pareil. Il y a autant de risques aujourd’hui à ressortir un personnage comme celui-là sinon davantage puisque cette opération éditoriale aura à affronter la comparaison. Une valeur sûre c’est en bande dessinée, on parle d’édition pas de patrimoine cher Oncle F., une série qui assure à son éditeur des ventes intéressantes. Or, vous n’êtes pas sans savoir que ce personnage n’a jamais connu de ventes mirobolantes.
                  Mais peut-être vouliez-vous dire "une série connue" au lieu d’une valeur sûre ? Parce que malheureusement, Macherot a bien souffert de l’insuccès de son personnage quand l’éditeur de l’époque a décidé de ne plus faire d’ albums cartonnés ; il a créé d’autres choses ( à chaque chose malheur est bon) mais on est loin de la notion de valeur sûre ; tout ceci se passe fin des années 50 il est vrai.

                  Aujourd’hui, si la mondialisation rend frileux( vos mots) je vois tout de même sur les tables des librairies des ouvrages que personne n’aurait osé publier au temps des supposées vaches grasses. L’art et toutes ces sortes de choses sont des domaines on ne peut plus mouvants qui sont à la fois très liés à l’environnement mais pourtant très souvent à contre-courant . Sinon comment expliquer qu’en ces temps d’austérité , on publie 10 fois plus de livres que jadis ?

                  Ici ce sont toutes sortes de raisons( juste l’envie, qui sait ? ) ainsi qu’une humeur portée sur le patrimoine qui ont donné le coup de kick à l’élaboration et à la sortie de ce livre par des auteurs confirmés.

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                  • Répondu par Richard le 1er octobre 2014 à  20:50 :

                    et à la sortie de ce livre par des auteurs confirmés.

                    Confirmés ? Laissez-moi rire, vieux certes mais du tout confirmés, le succès de Ducobu n’en fait pas moins une BD médiocre, et ça ne devrait pas leur donner le droit de massacrer l’héritage du grand Macherot.

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                    • Répondu par Sergio Salma le 2 octobre 2014 à  11:43 :

                      Encore quelqu’un qui a un souci de vocabulaire. Godi travaille dans la bande dessinée depuis au moins 40 ans et Zidrou doit avoir pas loin de 70 albums albums au compteur et ce dans de multiples genres chez plusieurs éditeurs . Même si ils ne vous intéressent pas , ce sont néanmoins des auteurs confirmés.

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                    • Répondu par tphilippe le 19 août 2018 à  04:49 :

                      Ducobu, une bd médiocre ? Pourriez-vous justifier cette étiquette ? Au contraire justement, comparée à de nombreux autres bd du même genre, cette dernière possède une profondeur tant dans le scénario qui n’a pas peur de transmettre certains messages profonds (le pouvoir de l’imaginaire, l’entraide, l’amour, etc...) et des caractères bien marqués de chaque personnages que du graphisme qui, au fil du temps, n’a cessé de se perfectionner et d’offrir des planches capables de mêler clarté et soucis du détail. De plus, connaissant bien Godi, je peux vous dire qu’il n’y avait pas mieux que lui pour rendre un si bel hommage à Macherot (si vous observez certaines planches de Ducobu, de nombreux clins d’oeil à Macherot sont clairement visibles).

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                  • Répondu par Oncle Francois le 2 octobre 2014 à  12:01 :

                    Oui, Sergio Salma, je sais que les albums de l’ami Chloro au Lombard ont subi une certaine déc à danse, passant du cartonné relié toilé au broché. Sans parler des deux aventures qui furent reprises par Glénat ! Cela justifia sans doute le passage de Monsieur Macherot vers Spirou.

                    D’accord avec vus aussi sur la multiplication du nombre de titres, mais ce n’est pas pour cela que le chiffre d’affaires de l’édition BD augmente d’autant, c’est dommage pour les droits d’auteurs, mais bon, ils vont se rattraper avec l’essor du numérique, sans compter les adaptations de plus en plus nombreuses de leurs oeuvres au cinéma. Sans parler du circuit juteux des ventes d’originaux en galeries, ou aux enchères dans des endroits prestigieux (Christies et Sothebyes, Drouto, artcurie).

                    Devant la dûreté de notre époque, soyons optimiste !°)

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  • Chlorophylle rejoue… et gagne à nouveau !
    24 septembre 2014 22:32, par Molly Hatchett

    J’avais bien aimé la reprise de Chaminou par Bodart et Yann.

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  • Chlorophylle rejoue… et gagne à nouveau !
    29 septembre 2014 14:06, par lartigau

    Allons à l’essentiel : cet album est mauvais à tous points de vue.
    En particulier le dessin, épais, sans génie.

    Ce type de reprise n’a aucun intérêt.

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    • Répondu le 29 septembre 2014 à  16:33 :

      Les éditeurs qui font faire des reprises ne comprennent pas qu’une série c’est autre chose qu’un ensemble de traits distinctifs pour reconnaitre un personnage. Une série c’est un esprit, il faut que le repreneur ait le même état d’esprit que le créateur, imiter le trait est sans intérét.

      Répondre à ce message

      • Répondu le 30 septembre 2014 à  01:56 :

        Mais si le repreneur a le même état d’esprit que le créateur, il crée sa propre oeuvre , il ne fait pas une reprise.

        Répondre à ce message

        • Répondu le 3 octobre 2014 à  00:02 :

          C’est vrai, quelle catastrophe que Franquin ait repris Spirou et que Will ait repris tif & tondu. Sans parler de Batman qui était tellement mieux dessiné par bob kane que par Frank Miller. ;-)
          Les commentateurs auto-proclamés grands inquisiteurs me font toujours autant rigoler (enfin...ça dépend des jours et de mon humeur) ! En fait, ne reprochez-vous pas à ces auteurs d’être humbles et de ne chercher qu’à se faire plaisir en essayant de faire plaisir aux lecteurs ? Car vous ne pouvez reprocher à Godi et Zidrou de tenter de se faire du pognon, ils vendent au moins dix fois plus de Ducobu qu’ils ne vont vendre de Chlorophylle. C’est étrange, souvent les mêmes commentateurs qui conchient les reprises reprochent aux vieux auteurs de continuer longtemps avec le même personnage...

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          • Répondu le 6 octobre 2014 à  22:27 :

            Comparer Godi à Franquin, vous avez de l’humour.

            Répondre à ce message

            • Répondu le 7 octobre 2014 à  14:13 :

              Je ne compare personne à personne. Il était question dans les commentaires précédents du principe de la reprise, je réponds sur le principe de la reprise. Point.

              Répondre à ce message

              • Répondu par Didier le 15 octobre 2014 à  17:10 :

                Bonjour,

                Personnellement juste super content de retrouver chloro et minimum même si au début j’ai été choqué par leur coté rondouillard, on se laisse vite absorber par l’histoire très bien ficelée.

                Vivement le prochain album !

                Répondre à ce message

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