En descendant à la cave des affaires qui avaient appartenu à sa défunte mère, la jeune Nola tombe par hasard sur une étrange clé en forme de tête de mort. Lui rappelant celle de la boîte à musique, elle consulte les carnets de sa maman et trouve à l’intérieur un dessin de la clé. Son père ne sachant rien dessus, elle retourne à Pandorient pour en apprendre davantage. Une fois sur place, elle croise l’Octopodus en train d’être arrêté par les forces de l’ordre du royaume. Après cet incident, Nola, accompagnée de Igor et Andréa, croise sur une autre enfant, Willow, qui patiente en attendant son cours de muzénologie (un instrument de musique local). Cette dernière est très inquiète par le retard inhabituel de Séréna, son professeur. Elle parvient à convaincre le trio d’enquêter sur son absence.
Avec La Mystérieuse disparition, la scénariste Carbone s’empare du thème de l’amour malgré les différences, qui fait probablement écho à l’actualité récente sur le racisme. Des messages bienveillants pour le jeune public ciblé par la série. Le trio mène une enquête assez classique, mais qui permet de découvrir un peu plus un Pandorient enchanté, avec en toile de fond l’envie pour Nola de découvrir le passé de sa mère à travers cette mystérieuse clé.
Une fois de plus, Gijé, au dessin, présente un monde de Pandorient dépaysant avec une ambiance magique, aidé en ce sens par les couleurs féeriques qu’il réalise lui-même, jouant à la fois avec les teintes vives et les ombres. L’apparence des habitants, leurs costumes, nous font ressentir que nous sommes dans un monde différent du nôtre. Les pages de cet album se tournent facilement, aussi bien pour connaitre la vérité sur la disparition de Séréna, que pour découvrir avec envie, une nouvelle idée graphique sur Pandorient.
Carbone et Gijé livrent encore une fois un magnifique album à cette saga, qui plaira au jeune public !
(par Adrien LAURENT)
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