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Notre sélection des 5 BD à lire pour la journée internationale des droits des femmes

Par Oussama KARFA le 8 mars 2023                      Lien  
« 8 mars » est synonyme de « journée internationale des droits des femmes ». À cette occasion, la rédaction d'ActuaBD vous propose un top 5 des albums de ce début d'année qui méritent le détour. Lutter pour l'égalité et contre les stéréotypes, telle est la visée principale de ces œuvres. Voici notre sélection.

Notre sélection des 5 BD à lire pour la journée internationale des droits des femmes Une farouche Liberté (Gisèle Halimi, Annick Cojean, Myriam Lavialle, Sandrine Revel, Sophie Couturier)
Dans notre liste, il était bien évident qu’un ouvrage sur celle à qui l’exécutif adresse un hommage national devait y figurer. Avocate ayant milité notamment pour le droit à l’avortement et la lutte contre les agressions sexuelles, Gisèle Halimi est un symbole du féminisme, en France. Dans cet ouvrage, on retrace le fameux Procès de Bobigny, dans lequel la défense de Marie-Claire Chevalier (mise en cause pour « avortement illégal », alors qu’elle avait subi un viol) a permis de réformer la loi de 1920 sur l’interruption volontaire de grossesse.

- Mythes et meufs (Blanche Sabbah)
Cet album passe en revue les différentes icônes féminines et mythiques de l’histoire. Karaba la sorcière, Jeanne d’Arc, la Belle de la Belle et la bête... toutes ont un point commun : leur représentation d’un point de vue patriarcal. Blanche Sabbah déconstruit cette vision dans son ouvrage.

- Blancaflor (Nadja Spiegelman)
Blancaflor, une jeune fille qui souhaite se marier avec l’homme qu’elle aime (et qu’elle a choisi)... une envie à laquelle son père (un vilain ogre) s’oppose. Un scénario rebattu, certes, mais ce qui caractérise cet album, cependant, c’est que la protagoniste principale est maîtresse de ses décisions. La mise au premier plan de son audace donne à cet ouvrage sa place dans notre sélection.

- S’il suffisait qu’on s’aime (Daphné et Julie Guillot)
Retour en 2013, lors de la promulgation de la loi en faveur du mariage pour tous... le moment où Julie et Daphné Guillot se rencontrent. Dans cet album, l’amour n’est pas tant mis en avant que les combats en faveur de la PMA pour tous, de l’égalité, les croyances sur les genres... L’ouvrage est soutenu par le Fonds de dotation féministe et lesbien.

- Colossale (Diane Truc et Rutile)
On clôt ce top avec un webtoon adapté au format papier. Baignant dans le monde de l’aristocratie et des rallies, Jade ne parvient pas à trouver sa place. Ce qui la passionne, c’est plutôt la musculation (un hobby perçu comme « masculin »), tandis que sa famille souhaite qu’elle se marie avec un homme fortuné. Qu’adviendra-t-il de sa rencontre avec Alexandre, palefrenier avec qui elle partage cette passion ?

Bonus : Pour rencontrer un point de vue décoiffant à propos des révolutions féministes et approfondir leurs causes, la revue trimestrielle La Déferlante nous semble parfaitement en phase avec le sujet du jour.

(par Oussama KARFA)

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Féminisme
 
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4 Messages :
  • Je ne veux pas être désobligeant, mais à force de le répéter constamment tous les ans, ça devient lassant, en plus d’être bien énervant : les femmes n’ont pas qu’un seul droit, mais bien plusieurs (autant que les hommes, en fait…).
    C’est la journée internationale DES DROITS DES FEMMES.

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    • Répondu le 8 mars 2023 à  21:07 :

      Et encore, ici vous êtes passé à côté de la journée internationale des femmes (ce n’est pas le cas sur plein de médias).

      Répondre à ce message

      • Répondu le 8 mars 2023 à  23:46 :

        Et encore avant ça, on parlait simplement de la "journée de la femme". C’est très intéressant ces question d’intitulés et de vocabulaire, mais ça permet aussi de s’indigner à peu de frais plutôt que d’évoquer les véritables problèmes qui concernent les femmes - et les hommes.

        Répondre à ce message

  • Dans le livre "Mythes et Meufs", Jeanne d’Arc utilise une obscénité anglaise, qui est doublement absurde (elle ne parlait pas anglais et n’utilisait pas d’obscénités). Le livre l’appelle également "chef de guerre" bien qu’elle ait nié s’appeler ainsi (et les archives royales et les témoignages oculaires montrent que l’armée a toujours été dirigée par un noble).

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