Nous l’avions vu aux tomes précédents, notre héros malheureux, ou chanceux (chacun jugera), se pose de plus en plus de questions sur ce que pense Takagi de lui. Leur classe entière est persuadée qu’ils sortent ensemble, vu qu’ils sont inséparables, et la jeune fille sait tirer parti de ces rumeurs pour embarrasser Nishikata.
L’épisode de la Saint Valentin joue finalement sur cette unique question et il n’y a pas de défi au programme. Néanmoins qu’on se rassure, une nouvelle fois, il n’en manquera pas dans les autres pages. Bilboquet, ricochet sur l’eau, bonhomme de neige, devinette, mot interdit, débarras à la porte coincée : tout est prétexte aux challenges.
Cependant, nous pouvons noter une petite évolution : Nishikata se révèle davantage à l’initiative. En effet, le jeune garçon passe de plus en plus de temps à imaginer des défis et à préparer des stratégies pour rendre la monnaie de sa pièce à Takagi. Et tel le Coyote face à Bip Bip, il échoue systématiquement car Takagi lit en lui comme dans un livre ouvert.
Un gag manga à la mécanique simple et aux chutes prévisibles mais qui conserve toujours son charme grâce à ses personnages attachants et son ambiance générale, irrésistiblement candide !
(par Guillaume Boutet)
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Quand Takagi me taquine T. 8 & T. 9. Par Soichiro Yamamoto. Traduction Thibaud Desbief. nobi nobi, collection "Shônen". Sortie le 9 décembre 2020 & le 3 février 2021. 160 pages. 7,20 euros.
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Quand Takagi me taquine sur ActuaBD :
La chronique du tome 1
La chronique des tomes 2 & 3
La chronique des tomes 4 & 5
La chronique des tomes 6 & 7