Ichikawa et Yamada continuent à se rapprocher, même si le garçon ne saisit pas toujours les intentions de l’héroïne. Les sentiments des deux adolescents grandissent et les instants échangés ensemble sont de plus en plus nombreux au sein du collège, et même chez Ichikawa.
En passant du temps avec Yamada, le héros, peu expressif avec les autres et renfermé sur lui-même, devient plus ouvert. Ichikawa conserve sa carapace, mais il arrive à assurer des conversations normales. Chii souligne la différence entre l’image qu’il dégage (celle d’un type bizarre) et la réalité (sa capacité à parler normalement).
D’ailleurs, il commence à apprécier les événements scolaires (dont les scènes finissent toujours par être absurdes), qu’il détestait auparavant grâce à l’héroïne.
Cependant, le manque de confiance et d’estime du héros le font douter de la sincérité de Yamada à son égard. À plusieurs reprises, il pense que les gens parlent en mal de lui et cette fois il se braque en pensant à tort que l’héroïne l’a manipulé depuis le début. Le scénario dépeint sa faible estime de soi, mais aussi sa peur de s’attacher trop à ce qu’il aime. Le dénouement du quiproquo lié à Yamada lui donne l’occasion de mieux se comprendre et d’être plus honnête envers lui-même.
Ce volume nous dévoile aussi une Yamada jalouse. Une image qui est le contraire de celle qu’elle dégage avec son sourire niais qu’elle affiche en permanence. Un contraste qui est drôle d’autant plus que seul Ichikawa remarque ce changement qui donne un air menaçant à la protagoniste.
Dans l’une des histoires, Yamada sympathise également avec la mère du héros (dans un échange de bonbons) qui s’avère être sur la même longueur d’onde qu’elle. Une scène très mignonne qui marque leur complicité. Un parallèle est fait ici entre la mère du héros qui est chaleureuse et la mère de l’héroïne plutôt stricte, différente de sa fille très enfantine et souriante.
Cette suite propose toujours de nombreuses situations amusantes et improbables. La logique à part de Yamada est un élément-clé de l’humour tout comme les réactions d’Ichikawa. Les chapitres assez cours permettent une certaine légèreté dans la lecture.
(par Malgorzata Natanek)
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