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Vingt bougies pour Nathalie

Par Morgan Di Salvia le 28 octobre 2011                      Lien  
La série « Nathalie » de Sergio Salma célèbre son vingtième album et fête ses vingt ans. Un cap qui rime également avec clap de fin puisque l’auteur et l’éditeur ont décidé d’en rester là. Retour sur une série qui a fait l’éloge de l’imagination et du voyage. Attention, auteur bavard !
Vingt bougies pour Nathalie
Autoportrait
© Salma - Casterman

Souffler les vingt bougies d’une série , ça n’arrive pas à beaucoup d’auteurs. Depuis le début, Sergio Salma croyait en cette longévité : « Dans mon argumentaire, lorsque j’ai présenté le dossier chez Casterman , j’avais insisté sur mon envie de faire un bon bout de chemin avec le personnage. Je prenais l’exemple des Peanuts, le genre de série qui accompagne l’auteur pendant des décennies. Beaucoup d’auteurs dans les années 1980 étaient contre l’idée de la série. Ils la trouvaient contraignante, voire castratrice. »

À partir du quatrième tome vers 1994, à l’heure des premiers bilans, les ventes sont bonnes et les retours critiques très positifs. La série est sur de bonnes bases. Aujourd’hui, alors que le vingtième album est sorti, l’auteur est piqué par une légère mélancolie (souriante) : « Tout cela a filé tellement vite… La passion, les délais et boum ! De trentenaire on se retrouve quinqua ! À 51 ans, je constate que Nathalie a occupé les deux cinquièmes de ma vie, mine de rien. J’y ai pensé tous les jours, j’y ai travaillé régulièrement, j’ai enrichi l’univers en vivant moi-même des expériences, la vie quoi !… Vingt albums, ce n’est pas rien. Le gag est un exercice dans la digression, une formidable gymnastique qui a ses spécificités. J’étais toujours en train de noter des bouts de gags, des départs d’idées. Le moment le plus génial selon moi, c’est quand l’idée arrive en même temps que les 6 ou 9 images qui la composent. Il suffit alors de dessiner. »

Nathalie dans "Tintin Reporter" en 1989 (Couleurs de Bruno Marchand)
© Salma - Casterman

Avant de paraître en albums chez Casterman, Nathalie avait fait d’autres apparitions dans des projets antérieurs. Sergio Salma se souvient : « Elle a vécu une première fois quelques années plus tôt. Lorsque j’ai quitté l’Académie en 1984, je côtoyais Denis Lapière, Michel Constant, Warnauts & Raives. Ils étaient tous en contact avec les Éditions du Miroir. Michel De Meulenaere tenait également la librairie Le Courseur à Louvain-la-Neuve. En 1985, je lui ai proposé un projet. »

Ce projet s’intitulait Suzanne Téfal et préfigurait par certains aspects la future série Nathalie. À ce détail près que le personnage principal était la maman dépressive et débordée par la vie de famille. Au détour d’une case, une petite fille pointe son nez : c’est Nathalie. Vingt-cinq pages sont dessinées, l’éditeur entame les pré-commandes auprès des libraires et, effrayé par les mauvais chiffres, fait marche arrière. Salma précise : « Face à cela, je n’ai pas lutté. Je ne voulais pas faire un bouquin à tout prix en le sachant condamné à l’échec. Philosophe, j’ai mis ce projet en sommeil. »

Sans tomber dans les clichés, disons tout de même que l’auteur va traverser une période un peu pénible… Ces fameux moments post-académie où le feu sacré est indispensable : « De 1984 à 87, je me tâte, j’essaie des trucs qui se cassent la figure. Les années passent, je place quelques pages dans le magazine (A Suivre), dans Ice Crim’s et dans divers magazines. Je nourris toujours l’ambition de faire une BD humoristique sur la famille. J’avais d’ailleurs pensé à appeler la série La Smala (pour jouer avec mon propre nom). D’autres le feront plus tard [1]… ».

Puis le hasard, mais aussi l’obstination finissent par payer. À cette époque, le journal Tintin se cherche un nouveau souffle. Un autre magazine est en gestation pour prendre la suite du mythique Journal des 7 à 77 ans : Tintin Reporter. « Je suis allé voir Michel de Grand Ry et son associé Alain Baran  [2] qui montaient cette revue avec d’autres personnes notamment Gabrielle Borile (aujourd’hui scénariste pour la télévision). Nathalie fut le seul personnage présent dans chacun des 33 numéros. »

Un guépard, étude
© Salma - Casterman

Avec ce magazine, c’est toute une génération qui fourbit ses armes : Christian Durieux, Jean-Luc Cornette, André Taymans, Bruno Marchand, Edith, David B. … Chacun était sollicité pour raconter en bande dessinée des faits historiques à la manière des Belles Histoires de l’Oncle Paul.

À cette occasion, Sergio Salma dessinera d’ailleurs pour la première fois quelques pages d’un projet qui lui tient toujours à cœur . Il se remémore : « Oui, c’est vrai que c’est également dans Tintin Reporter que j’ai fait la première version de Marcinelle, une histoire de charbonnage. En une douzaine de pages, c’était l’embryon de mon projet actuel [3]. » Ces pages paraissent au début de l’année 1989.

Dans le même temps ou presque, Jean-Claude de la Royère, alors assistant à la rédaction de Spirou, propose à Salma de venir présenter son travail. « J’ai proposé des petits scénarios, puis des gags, des cartoons et ça s’est enchaîné… » Il y restera deux ans en tant qu’homme à tout faire . « C’était un rêve pour moi. Je me retrouvais à la rédaction du journal de mon enfance et je fournissais tous azimuts, cartoons, couvertures, sommaires, gags et histoires complètes pour qui voulait bien les faire. Malik , Laudec, Deliège, Gazzotti , Lamquet (je pourrais en citer 30 ou 40 autres) ont ainsi joué le jeu parfois le temps d’une case, d’un strip ou de quelques pages, ça suffisait à mon bonheur. Je travaillais comme un fou. J’ai toujours adoré la presse, la réactivité, les associations ponctuelles loin des préoccupations de l’album. »

Crayonné et encrage
© Salma - Casterman

Dans le chaudron de Spirou, Salma est comme un poisson dans l’eau. C’est l’effervescence des rencontres : « Le rédacteur en chef de l’époque était Patrick Pinchart (futur créateur des éditions Sandawe et fondateur d’ActuaBD.com), et sa rédaction était un vrai réseau social. J’y ai donc croisé plein d’auteurs, des jeunes, des plus vieux, des gens que je lisais depuis longtemps et d’autres débutants comme moi ( Wurm, Mauricet, Duquesnoy…) avec lesquels je suis d’ailleurs resté pote ! Je croisais aussi Cauvin ou Tome & Janry, c’était passionnant.

Philippe Vandooren, directeur éditorial de l’époque, me voyait plus scénariste que dessinateur. Mon graphisme était vraiment hors norme pour leur catalogue, je l’avais compris ». Salma poursuit : « Chez Spirou, j’avais surtout rencontré André Geerts. J’aimais Jojo et j’avais pensé à lui en proposant une idée de couverture. De fil en aiguille, nous sommes devenus amis. JC de la Royère, qui était entre-temps passé chez Schtroumpf Magazine qui venait de se créer a demandé un projet à André qui à son tour m’a demandé de travailler avec lui ; et c’est ainsi qu’on a créé Mademoiselle Louise. Comme je suis tenace, je continuais à faire en parallèle des pages de Nathalie. Je suis allé montrer le projet chez Casterman. Je suis tombé au bon moment car ils voulaient redynamiser leur catalogue jeunesse. Régine Van Damme directrice de collection a signé les deux projets : Mademoiselle Louise et Nathalie. Dans la même collection, il y avait Oscar Pluche de De Brabanter , Falzar et Zidrou et Charlotte de Rudi Miel et… André Taymans. Curd Ridel était aussi dans la bande. Le monde est petit ! La signature du contrat Nathalie a marqué la fin de ma collaboration avec le journal Spirou, il me fallait choisir pour assurer un suivi régulier. Nous avons sorti les quatre premiers tomes en trois ans. Détail capital : Bruno Wesel, dessinateur et coloriste va définir dès les premières cases une palette de couleurs qui fait corps avec le graphisme. A noter qu’il passera la main à Benoît Bekaert au tome 11 et que celui-ci reviendra prêter main-forte aux tomes 18 et 19 (une moitié d’album chacun). Un travail toujours sur le fil. Je tiens d’ailleurs à les saluer, quand on faisait les ajustements, je me rendais bien compte qu’ils avaient de quoi devenir fous ! »

Nathalie et son petit frère
© Salma - Casterman

Au début des années 1990, Nathalie est sur les rails et perpétue la tradition des histoires de famille comme Boule & Bill, une influence revendiquée par l’auteur : « J’avais en tête de faire un Boule & Bill où rien ne fonctionne. J’aimais beaucoup Roba, mais il me semblait que dans la vie, tout ne roulait pas toujours aussi bien. Je voulais que la maman échoue un peu dans son rôle de mère idéale, idem pour le père. Forcément, on y met ce que l’époque nous inspire. Je regrette d’ailleurs que Nathalie n’ait pas été enfant de divorcés dès le départ. Disons que ça aurait donné une vraie modernité. Ce n’est arrivé que plus tard, les parents divorceront dans le tome 14. Aujourd’hui j’ai remarqué, toutes les BD du genre parlent de parents divorcés ou de familles recomposées ! En cela, il faut constater que la BD a mis 15 ou 20 ans à s’adapter à la réalité. »

Par la suite, Nathalie sera pré ou post-publiée dans de nombreux supports et fera les beaux jours du magazine Minnie chez Disney-Hachette au début des années 2000.

Bienvenue chez les Echtimaux
© Salma - Casterman

La série parle du virus du voyage, c’est un des ressorts des gags. On peut se demander si c’est une lubie que l’auteur avait lui-même enfant. Il répond : « Non, pas du tout. C’est plutôt une phrase que j’entendais souvent autour de moi. Ça me frappait. Beaucoup de gens dans mon entourage me disaient : oh, j’irais bien voir Bali, j’irais bien dans le désert du Nevada, etc. Ça m’a semblé être un bon argument de départ (c’est le mot !). Et puis ça permettait de faire de belles images. C’est beau de dessiner un personnage qui rêve. En attendant de parcourir le grand monde, on observe son petit monde, sa chambre, ses jeux, un petit frère, l’école... Le truc marrant, c’est que je me suis retrouvé pile poil dans cet univers quinze ans plus tard. La cellule familiale un peu bousculée que j’ai inventée pour Nathalie, je l’ai finalement rejointe à peu de chose près dans la vraie vie ! Ce qui m’a beaucoup passionné fut d’ailleurs de confronter cette gamine au monde des adultes, les voisins, les parents… Je ne concevais pas les pages en pensant spécialement aux enfants. »

Carte de voeux 2005
© Salma - Casterman

En parlant de voyages, Nathalie permet à Sergio Salma de parler de l’état du monde, de politique, d’environnement. Une démarche qui est allée croissante : « Les mappemondes m’ont toujours fait rêver, c’est vrai, les globes terrestres, les cartes… J’adorais la géographie à l’école. Au départ, la série ne parlait que d’exotisme. Puis petit à petit, Nathalie s’est rendue compte que beaucoup de pays dont elle rêvait étaient dans la misère. »

Au fil des albums, on découvre une gamine extrêmement lucide, il y a eu une maturation semi-consciente, comme pour le graphisme d’ailleurs, l’auteur acquiesce : « C’est une enfant qui est clairement moins naïve qu’au début de la série. »

Edition chinoise du tome 12
© Salma - Casterman

Une des qualités de la série, c’est qu’elle fait l’éloge de l’imagination. Quand on est un enfant de 7 ou 8 ans, le seul moyen de partir c’est le rêve. Sergio Salma opine : « Rien d’original, on touche à quelque chose d’universel : tous les enfants s’inventent des histoires. Dès 2 ou 3 ans, avant même de savoir parler correctement, ils s’en racontent dans un coin : ils sont chevaliers, princesses, aventuriers ou aventurières. Nathalie, elle, est une globe-trotteuse. »

Un autre élément qui participe au succès de la série dans plusieurs pays [4], c’est l’aspect visuel : « En 2010, la série a été traduite en chinois et en indonésien. Ça m’a épaté et amusé. Je me suis demandé comment les enfants là-bas allaient percevoir la série. Vont-ils la lire comme un truc exotique ? Quand un Occidental lit un récit qui met en scène un personnage asiatique, le lien est un peu distancié à cause du décor, le physique, les habitudes des personnages. »

Edition portugaise
© Salma - Casterman

En se retournant sur vingt ans de création, Sergio Salma en profite pour préciser ses intentions : « Avant même de rêver à des contrées magnifiques ou à une vie aventureuse, ce qui motive Nathalie c’est de ne pas hériter du quotidien de ses parents. En ça, c’est une bande dessinée critique, relativement adulte presque subversive. Pour la comparer à Mafalda de Quino à laquelle on l’a souvent associée, je dirais que Mafalda est une bande dessinée pour adultes que les enfants peuvent lire aussi. Nathalie c’est d’abord une bande dessinée pour enfants mais que les adultes peuvent lire bien entendu et y trouver aussi leur compte, je crois. J’ai d’ailleurs été confronté à un autre malentendu, un souci de " lisibilité". Beaucoup de parents considèrent que leur petit garçon ne peut pas être intéressé par la série Nathalie puisque c’est une fille. Alors qu’a contrario, il n’y a aucun problème pour qu’une petite fille lise Cédric par exemple. Quelques gamins m’ont aussi fait la remarque d’ailleurs ; un vieux réflexe macho ou bien une question culturelle ? Ça m’a interpellé. D’autant que les aspirations de mon héroïne sont loin de jouer avec le monde des gamines et les fantasmes qui y sont liés. Loin de là même ! »

Autre sujet de réflexion généré par Nathalie, la place de la bande dessinée jeunesse que Salma décrypte de la sorte : « Il y a un autre hiatus qui accompagne les auteurs qui œuvrent dans ce domaine catalogué "jeunesse". Je n’ai jamais rien fait d’autre que travailler dans les pas de Cauvin ou de Goscinny. C’est-à-dire en m’adressant à un public abstrait, sans exclure personne. Or, parce que le personnage est une gamine et sans doute à cause d’un positionnement un peu "le cul entre deux chaises", on pense que c’est un genre qui ne s’adresse qu’aux enfants. L’émergence d’une bande dessinée "adulte" (qui, elle, exclut de facto les plus jeunes) a donc un peu marginalisé les auteurs tous publics en les cantonnant au domaine "jeunesse" ».

Couverture du tome 20, étude
© Salma - Casterman

Après vingt albums et un petit atlas, Nathalie va s’interrompre. L’auteur s’en explique : « Tiraillé par mes propres envies, je m’étais dit que je pourrais combiner cette série et d’autres projets. Mais les autres projets prennent de plus en plus de place et je les fais traîner à cause de Nathalie. Il y a 12 mois par an, il m’en faudrait au moins 15 comme tous les boulimiques ! Il y a un sacrifice à faire. Évidemment, on est toujours à la merci des opportunités éditoriales. Si j’en vendais 50.000 exemplaires à la nouveauté, c’est sûr que je trouverais le temps pour continuer Nathalie. »

Pour autant ce n’est pas la situation commerciale de la série qui est à l’origine de cet arrêt. Salma fait le point : « Le placement, c’est en dessous de 10.000 exemplaires. Et vu la conjoncture actuelle, je crains que ce soit plus bas désormais. Pourtant Casterman m’a confirmé que la série n’était pas frappée par un effondrement. Il y a aussi eu des traductions, on a réimprimé toute la série plusieurs fois. Mais l’envie de faire autre chose est petit à petit devenue trop forte. Je me suis rendu compte, passé le cap fatidique des cinquante ans, qu’il ne fallait pas tarder à mettre en forme des choses qui m’accompagnent depuis longtemps. »

Le libraire, héros contrarié d’Animal Lecteur
© Libon - Salma - Dupuis

La fin de Nathalie correspond-elle à une midlife crisis artistique ? Avec un sourire en coin, Sergio Salma répond à notre question : « C’est plus complexe que ça puisque j’ai plusieurs casquettes à mon arc, comme disait je ne sais plus qui. Je suis scénariste pour Libon  [5], j’ai d’autres projets en solo et d’autres envies de collaborations, je ne veux d’ailleurs pas totalement abandonner Nathalie. Sous cette forme-là, le tome 20 sera le dernier, mais on réfléchit avec Casterman à une « suite » pour Nathalie ( un peu dans l’esprit de Margerin avec son Lucien ayant vieilli). Je laisse mûrir un peu. On traverse une période vraiment troublée où les données changent beaucoup de mois en mois. Un auteur doit de toute façon se poser des questions et encore plus quand des évolutions technologiques interviennent dans une période de marasme. La crise financière a changé la donne. La bande dessinée n’est pas hors du monde. Elle subit elle aussi, des plus grands aux plus modestes de ses artistes, le contrecoup. C’est un hasard si je vis en tant qu’auteur cette « mutation » personnelle dans cet environnement. Pour terminer sur une image de bande dessinée, je repense à un album de Cosey. Un des personnages parle du privilège du serpent : la capacité qu’a cet animal à changer de peau. C’est le moment pour moi de passer à autre chose. »

(par Morgan Di Salvia)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Miss Monde ! (Nathalie T20) - Par Sergio Salma - Casterman

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A propos de Sergio Salma, sur ActuaBD :

> « Les enfants ne sont pas plus limités que les adultes » (Entretien en trois partie, publié en octobre 2010)

> Jean-Paul Mougin (1941-2011), un exemple (À suivre) (Tribune libre en septembre 2011)

> Animal Lecteur T1, T2

> Bagdad K.O.

> Mademoiselle Louise T3, T4

[1Marco Paulo et Thierry Robberecht

[2L’ancien secrétaire d’Hergé

[3Un roman graphique en noir & blanc, vision romancée de la catastrophe minière du Bois-du-Cazier, à paraître en 2012 dans la collection Casterman Écritures

[4Publications dans des revues en Grèce, en Turquie, Espagne…

[5Animal lecteur chez Dupuis.

✏️ Sergio Salma
 
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1 Message :
  • Vingt bougies pour Nathalie
    30 octobre 2011 11:14, par pkrs

    Superbe interview.

    En tout cas, encore merci à Sergio Salma pour ces 20 magnifiques tomes de Nathalie. Réussir à maintenir une qualité constante tout au long d’une série, c’est un challenge que peu ont sur relever (je pense à plusieurs séries de mon enfance).

    Ceci dit, personnellement, je suis partagé entre la tristesse de voir se finir une série que je suis depuis que j’ai 7 ans, et la joie de voir arriver de nouveaux projets de la part de Sergio Salma (J’attends son "Marcinelle" avec impatience).

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