Un « Brokeback Mountain pour dames d’un certain âge ». C’est Anneli Furmark elle-même qui le dit, mettant ces mots dans la bouche de ses personnages. Si la boutade a le mérite de résumer très brièvement le principal enjeu de "Walk Me to the Corner", elle masque cependant la profondeur des sentiments et surtout la subtilité de leur description par la dessinatrice suédoise.
La vie d’Élise n’a rien d’extraordinaire, mais elle est heureuse. La cinquantaine, exerçant une profession intellectuelle la mettant à (...)