Batman Superman World’s Finest T2 - Par Mark Waid & Dan Mora - (...)

Batman Superman World’s Finest T2 - Par Mark Waid & Dan Mora - Urban Comics

Lien

Suite de ces aventures Vintages qui nous ramènent à une époque plus simple et naïve. Cette fois-ci, le duo ombre et lumière va recueillir et guider un jeune apprenti-héros, une tâche ardue, surtout lorsque de vieux et redoutables adversaires s'en mêlent.

Ce deuxième volume [1] poursuit donc la formule présentée au précédent, jusque dans certains détails de la forme. Ainsi cet album se compose de nouveau d’une grande et unique aventure, complétée d’un petit épisode à la toute fin, plus intime et léger, sur Robin et Supergirl. Autre élément repris également : la participation d’une équipe de super-héros qui vient en aide à Batman et Superman pour résoudre le cas du "jour".

De quoi s’agit-il ? Une étrange comète fend le ciel et s’apprête à s’écraser sur Terre. Superman, Batman et Robin interceptent sa course et découvrent qu’il s’agit en réalité d’une capsule abritant un jeune garçon, seul survivant de son monde, une Terre Parallèle. Rapidement le rescapé développe des pouvoirs liés au Soleil jaune de la Terre. Il n’en faut pas plus pour qu’il soit pris sous l’aide de Batman et de Superman, ce dernier se sentant particulièrement proche du garçon comme on peut le comprendre au vu de leur histoire assez proche.

Mark Waid explore dans cette histoire la dimension de mentor de Batman et de Superman, et plus particulièrement celle de l’Homme d’Acier étant donné que celui-ci n’a pas d’acolyte attitré. Clark se confronte à la difficulté de l’exercice avec un jeune héros qui a beaucoup de colère et de regret au fond de lui. Heureusement notre duo peut compter sur des alliés de choix.

: © DC Comics / Urban Comics

En effet il y a Robin et Supergirl, du même âge, qui lui prodigue quelques conseils de leur retour d’expérience, mais il y a aussi l’équipe invitée de cette aventure : les Teen Titans, ceux des années 1960 et 1970, c’est à dire Kid Flash, Wonder Girl, Aqualad et Speedy. C’est l’autre versant de l’album et de la série : la place accordée aux jeunes héros, qui ici apportent leur assistance à un garçon de leur âge.

Des thèmes simples et forts, portés par un récit efficace qui multiplie les péripéties, avec pour horizon deux ennemis classiques qui tentent de profiter de l’occasion pour avancer certains de leurs plans. Mark Waid en profite même pour faire un peu d’auto-référence et s’amuser avec ses propres mythes, accentuant le côté "premières années" de sa série.

Avec son ambiance faisant revivre l’Âge d’argent (1956-1970), ses couleurs chatoyantes et ses héros positifs et optimistes (Batman s’avérant ici plus grognon que crépusculaire), ces aventures font revivre avec une belle réussite une époque idéaliste. Une période et une série, qui sans être particulièrement audacieuses ou originales, offrent une expérience de "Super-héros" classique au sens noble du terme.