Paraissant désormais de manière annuelle Bile Noire fait partie du cercle très restreint des revues alternatives. Au sommaire, on peut apprécier la présence de la plupart des auteurs emblématiques du catalogue de l’éditeur genevois. La diversité des planches proposées dans Bile Noire est remarquable : on y lit des bandes dessinées provenant de France, de Suisse, Chine, de Corée, de Norvège, des Etats-Unis,…
En orchestrant un subtil équilibre entre auteurs confirmés et auteurs à découvrir, l’éditeur maintient le cap ambitieux de cette revue qui propose un panaché de bande dessinée particulièrement riche. Parmi ces nombreuses pages, on pointera notamment la présence de Peggy Adam, Ibn Al Rabin, Baladi, Andréas Kündig, François Olislaeger, Frederik Peeters, Nicolas Presl, Nadia Raviscioni, Gilad Seliktar, Michaël Sterckeman et Pierre Wazem. Aucun thème spécifique n’a été accolé à ce numéro, mais la plupart des histoires baignent dans une sourde angoisse. Un signe des temps ?
(par Morgan Di Salvia)
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