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David Prudhomme mène la danse tout l’été à la galerie Barbier (Paris)

Par Kelian NGUYEN le 6 juillet 2023                      Lien  
Pas de vacances pour la galerie parisienne qui, durant tout l’été, propose une grande expo-vente rétrospective de l’ensemble du travail de David Prudhomme : « Le Dessin mène la danse ». Plus de 300 oeuvres originales tirées de la quinzaine d’albums de l’auteur occupent les deux espaces de la galerie de la rue Choron de Paris. Pour compléter cette exposition-fleuve, les éditions de la galerie proposent par ailleurs une monographie qui fera date dans la carrière d'un auteur pluriel.

Du 4 juillet au 2 septembre 2023, David Prudhomme prend possession de la galerie Barbier de Paris dans une large sélection d’œuvres couvrant l’entièreté de la création de l’auteur. Des premières planches de Ninon Secrète, digne héritière d’André Juillard à la bichromie de Rebétiko en passant par la craie de La Traversée du Louvre, toute l’étendue technique de David Prudhomme est regroupée dans un seul et même lieu.

David Prudhomme mène la danse tout l'été à la galerie Barbier (Paris)

En parcourant les cimaises de la galerie, cette rétrospective met en avant les sauts graphiques effectués par l’auteur : « Je n’arrive pas à entamer un album avec un a priori stylistique. Mon dessin et sa technique s’adapte systématiquement au projet », nous confiait hier soir David Prudhomme lors le vernissage de l’exposition.

David Prudhomme (à dr.), lors de l’inauguration, avec ses collègues dessinateurs Arthur de Pins et Dominique Bertail.

Une soirée de lancement aux multiples facettes qui avait réuni du beau monde autour de lui pour s’émerveiller, soutenir et fourmiller d’anecdotes devant son travail.

Pour accompagner l’exposition, les éditions de la galerie Barbier proposent une la première grande monographie sur l’auteur. En s’appuyant sur un long entretien entre l’artiste et son éditeur au Louvre, Fabrice Douar, aditonné de comentaires d’autres atistes, sous la direction de Sonia Deschamps. Un entretien dans lequel l’auteur raconte sa carrière, ses choix, son processus de création, son amour et sa réflexion sur la BD. Un ouvrage collectif de référence élaboré entre amis.

L’édition courante à paraître fin août.

L’édition classique de l’ouvrage sera disponible à partir du 18 août 2023 en librairie comme à la galerie. En attendant, une édition de luxe limitée, signée et numérotée à 170 exemplaires et augmentée d’une lithographie et d’un cahier graphique est disponible à la vente directement à la galerie dès aujourd’hui.

Le catalogue de l’exposition est disponible en exclusivité à la galerie dans une version de luxe

(par Kelian NGUYEN)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Code EAN : 9782494377042

Photos : Kelian Nguyen - Dessins : © David Prudhomme.

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6 Messages :
  • David Prudhomme c’est la force tranquille.
    un cas très particulier de puissance à bas bruit.
    Un ego presque indiscernable et pourtant une personnalité graphique très forte avec un regard sur le monde. C’est une main-œil comme un photographe humaniste, style Cartier-Bresson , est un appareil-regard. Il enregistre les sensations et nous les restitue avec tact et douceur. A voir ses planches on sent qu’il en a beaucoup sous le pied mais il n’appuie jamais sur l’accélérateur de l’esbroufe. Comme beaucoup de dessinateurs de roman graphique il semble parfois presque maladroit, peut-être pour favoriser une impression de naturel, mais contrairement à la plupart il répond toujours présent devant chaque difficulté de dessin et la résoud de manière simple, juste et élégante.
    Cette démarche favorise la proximité de l’auteur avec son lecteur et lui permet de donner une consistance remarquable à ses sujets.
    C’est un auteur complet au véritable sens du terme et l’un des plus importants de notre époque . Ceux qui ont la chance de le rencontrer retrouvent toutes ces qualités dans l’homme et l’ont ressort grandi de l’avoir côtoyé. Je n’ai connu ça que chez Macherot. Une véritable force tranquille.
    _

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    • Répondu le 7 juillet 2023 à  07:31 :

      Très bien vu, bravo !

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    • Répondu par Laurent Colonnier le 9 juillet 2023 à  19:59 :

      Moi, il y a peu de choses qui m’aient mis autant en colère (en BD) que le foutage de gueule graphique de La Marie en plastique. C’est peut-être irrationnel, mais je trouve son dessin abject.

      (au moins ça ne laisse pas indifférent)

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      • Répondu le 10 juillet 2023 à  07:03 :

        C’est irrationnel. Ou alors il faut vous acheter des lunettes et mieux regarder votre travail et celui de Prudhomme. Il est aussi permis de prendre des cours de dessin et à tout âge. D’ailleurs un auteur comme Prudhomme est justement intéressant parce qu’il se remet en question sans arrêt et désire visiblement en apprendre toujours davantage.

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        • Répondu le 10 juillet 2023 à  08:01 :

          Je découvre donc que ce Laurent Colonnier est aussi dessinateur. Son "abject" est d’autant plus effarant. Des lunettes, oui, en urgence.

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      • Répondu le 10 juillet 2023 à  07:11 :

        Personnellement, son dessin et les univers qu’il déploie m’épatent et me mettent en joie, comme peu d’autre le font. Je préfère être à ma place qu’à la vôtre

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