David Prudhomme

David Prudhomme ("Rebetiko,"Sumographie") , dessinateur subtil et inspiré, est le "Grand Boum" de l’année 2023. Le Prix Lob du scénario revient quant à lui à Laurent Galandon ("L’Envolée sauvage", "L’Enfant maudit", "Le Cahier à fleurs", "Vivre à en mourir - Rayman juif polonais", "interférences"...) Le palmarès du "Festival citoyen" a aussi distingué "Crayon noir", une BD sur le professeur Samuel Paty assassiné par un islamiste, "La Longue Marche des dindes" un récit d’initiation adapté du roman de (...)

Pas de vacances pour la galerie parisienne qui, durant tout l’été, propose une grande expo-vente rétrospective de l’ensemble du travail de David Prudhomme : « Le Dessin mène la danse ». Plus de 300 oeuvres originales tirées de la quinzaine d’albums de l’auteur occupent les deux espaces de la galerie de la rue Choron de Paris. Pour compléter cette exposition-fleuve, les éditions de la galerie proposent par ailleurs une monographie qui fera date dans la carrière d’un auteur pluriel.
Du 4 juillet au 2 (...)

Sous le soleil, exactement. Les Rencontres Chaland 2022 se sont déroulées sans une goutte de pluie dans la douce lumière de la vallée de l’Albret et dans les anciens locaux de la sous-préfecture de la ville de Nérac, là-même où le baron Haussmann attendait son heure pour transformer Paris. En attendant que l’on veuille bien aménager Nérac (il y a du boulot !), le week-end concocté par Isabelle Beaumenay-Chaland pour les fans du « prince de la Ligne claire », a permis de réunir auteurs et festivaliers (...)

Cet album est probablement le plus personnel de David Prudhomme. Il livre ici une réflexion géopolitique et sociale profonde sur sa région natale en liant celle-ci à sa propre histoire. Un roman graphique ambitieux, dense et original.
En octobre 2020, David Prudhomme est retourné avec son fils dans la maison de son enfance à Grangeroux. Il se souvient, presque 40 ans auparavant, du moment où ses parents lui avaient montré l’endroit où ils allaient vivre, pour la première fois. Évidemment, la région (...)

Roland et ses copains, tous chômeurs ou retraités, discutent, boivent des coups et font la sieste... Rarement plus. D’un trait relâché et pourtant précis et expressif, David Prudhomme offre une ode à la lenteur, à l’amitié et à la routine heureuse. Un manifeste hédoniste en forme de bande dessinée.
Ils sont une poignée de bonshommes, se connaissent depuis leur plus jeune âge et se côtoient encore presque quotidiennement. Ils ont leur passé et leurs histoires, leur amitié et leurs bisbilles, leur humour (...)

Deux errances qui se croisent au bord d’un chemin, pour une soirée tragicomique aux effluves de liberté absolue. Graphisme radical et ton engagé au programme.
Puisque sa copine l’a largué, Philippe (alias Flip) ne vivra plus comme avant. Il commence par rester dans le bus, arrivé devant l’usine. Une boîte qui fabrique.... des ouvre-boîtes. Et qui vient d’être délocalisée en un week-end en Pologne. Flip croise dans son errance urbaine un musicien en galère : Trashy. Il est en route vers un hypothétique (...)

Un très beau portrait, original et inventif, d’une journée de plage estivale, sous toutes ses coutures. Un portrait choral de la France en maillot de bain, baigné d’insouciance, qui a déjà un parfum de nostalgie.
Pascal Rabaté a ces dernières années manié aussi bien le pinceau (Ibicus), que la plume (La Marie en plastique, avec David Prudhomme au dessin), et la caméra (en adaptant notamment Les Petits Ruisseaux), tandis que David Prudhomme a su faire évoluer son trait, encore un peu brouillon sur (...)

Les 3 et 4 Octobre 2015 prochains à Nérac (47600) aura lieu la 8e édition des Rencontres Chaland. C’est un duo qui est invité. Dupuy & Berberian ? Ruppert et Mulot ? Non, de vieux complices, David Prudhomme et Pascal Rabaté, qui publient ces jours-ci "Vive la marée !" chez Futuropolis.
Jamais le mot "rencontre" n’est aussi approprié : loin des couples fusionnels précités, David Prudhomme et Pascal Rabaté constituent un duo libre, chacun créant dans son coin à son gré, pour mieux revenir dans un (...)

Paru en 1999 aux Éditions Vents d’Ouest, Port Nawak est aujourd’hui réédité chez Les Rêveurs, dans un nouveau format et des couleurs aux plus proches des dessins originaux.
Dans quelles circonstances vous êtes-vous rencontrés ? D’où vient cette idée de collaboration sur Port Nawak ?
David Prudhomme : On est arrivés la même année à l’école des Beaux-Arts d’Angoulême, section bande dessinée, en 1990.
Jean-François Hautot : Camarades de classe à l’école de BD. On faisait beaucoup la fête, de la musique, et un (...)

Chaque année, les éditions Futuropolis et le Musée du Louvre s’associent pour publier une bande dessinée consacrée à la vénérable institution. Le défi pour l’auteur choisi est de trouver un angle original pour s’accaparer le sujet. David Prudhomme, heureux élu 2012, s’est penché sur les comportements de la bulle de visiteurs amassés dans les couloirs. Dans cet exercice, le dessinateur bordelais excelle.
David et Jeanne déambulent dans les couloirs du Musée du Louvre. David est dessinateur et il prépare (...)

« Rupestres ! » est un livre de fascination pour le dessin, plus qu’une bande dessinée. Pour le réaliser, une petite troupe (composée de Davodeau, Guibert, M.-A. Mathieu, Prudhomme, Rabaté & Troubs) s’est engouffrée dans les profondeurs des grottes préhistoriques, à la recherche de leurs ancêtres dessinateurs.
À l’origine du projet, il y a David Prudhomme. En bon chef de tribu, il a invité cinq de ses collègues à l’accompagner pour dessiner ces œuvres des origines. Pendant deux années, le sextet (...)

Une tribu de dessinateurs conduite par David Prudhomme a visité des grottes du Sud-Ouest pour y découvrir les peintures rupestres et ils en ont ramené des images. C’est l’expo phare du 18e Festival de Bastia, moment privilégié de la bande dessinée, qui a lieu du 31 mars au 4 avril 2011.
Le Festival de Bastia, 18 ans au compteur, se distingue par son soutien constant à une bande dessinée de qualité, qu’elle soit indépendante (ce festival soutient L’Association depuis le début et sa directrice figure (...)

Son album Rébétiko (la mauvaise herbe) a figuré au palmarès 2009 de la plupart des rédactions qui traitent de bande dessinée. Il est désormais en lice pour une récompense à Angoulême à la fin de ce mois de janvier. Nous vous proposons une rencontre avec David Prudhomme, un auteur qui s’est rêvé héros de sa propre histoire...
Qu’est-ce qui vous a amené à vous intéresser au rébétiko, cette musique traditionnelle grecque ?
Tout part d’un petit livre, Aux sources du Rébétiko écrit par l’australienne Gail Holst. (...)

C’est un album somptueux. Rébétiko de David Prudhomme rend hommage aux Rébètes, rebelles épicuriens de la musique populaire grecque des années trente. Quand la musique libérait les esprits.
En 2003, David Prudhomme rompait avec le classicisme de ses débuts en bande dessinée (à ce moment, il avait dessiné cinq tomes de la série historique Ninon Secrète, écrite par Patrick Cothias). Avec Etienne Davodeau, il adaptait l’unique et méconnu roman de Georges Brassens, La Tour des miracles. Ce virage annonçait (...)

« La Marie En Plastique », de David Prudhomme et Pascal Rabaté, fut distingué par le dernier Festival de la BD d’Angoulême comme étant l’un des albums essentiels de l’année 2007. Nous revenons sur sa genèse avec son dessinateur.
La « Marie en Plastique » met en scène un couple dans une famille populaire française qui vit avec l’un de ses parents. La grand-mère bigote revient de Lourdes avec une représentation de la Vierge en plastique. Elle s’empresse de mettre la sainte icône sur la télévision. Son mari, (...)

Que se passerait-il, si la reproduction d’une statue de la Vierge Marie pleurait des larmes de sang chez une famille ordinaire et populaire ? C’est sur cette interrogation que Pascal Rabaté a bâti le diptyque de « La Marie en Plastique » pour David Prudhomme…
Le premier tome de ce récit nous présentait une famille prolétaire : une grand-mère bigote revenue de Lourdes avec une ’Marie en Plastique’, un grand-père aussi communiste que grincheux, une femme au foyer disciplinée et un mari qui ne pense qu’à (...)