Fate/stay night [Heaven’s Feel] T2 & T3 - Par Taskohna - (...)

Fate/stay night [Heaven’s Feel] T2 & T3 - Par Taskohna - Ototo

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La Guerre du Saint Graal débute enfin pour Shirou ! Premières escarmouches, presque mortelles pour notre héros, mais aussi beaucoup d'explications sur l'organisation de la Guerre et la personnalité de son père, figure majeure de la préquelle « Fate/Zero » !

Comme nous vous l’avions indiqué, Heaven’s Feel est l’une des trois versions de l’œuvre appelée Fate/stay night, la plus sombre et celle considérée comme canon par son créateur. Elle a comme particularité d’avoir pour héroïne principale Sakura, personnage très secondaire des deux autres versions.

Si le premier tome proposait un prologue calme et lent des « jours heureux » de Sakura avant le début de la guerre, la jeune fille se révèle la grande absente de ces deux nouveaux ! Elle apparaît uniquement lors de quelques « intermèdes » narratifs.

En effet les trois versions débutent de la même façon : l’histoire dévie en fonction d’un choix de son héros, Shirou. Concrètement, le tome deux voit donc le quotidien de Shirou changer à jamais en croisant la route de Lancer, suivi de l’apparition de Saber, son Servant, de sa rencontre « officielle » avec Tohsaka et de la visite à l’Église, afin que lui soient exposés les tenants et les aboutissements de la Guerre du Saint Graal.

: © TOSKOHNA 2015 © TYPE-MOON / KADOKAWA CORPORATION

Le troisième tome quant à lui propose la rencontre avec Illya et Berserker qui se déroule très mal pour Shirou ! Et contrairement aux autres « routes », Shirou refuse cette fois-ci de s’allier à Tohsaka, se retrouvant seul ! Enfin la fin du tome revient sur la personnalité et le rêve de Kiritsugu, largement évoqués dans Fate/Zero.

C’est donc un départ lent pour une série qui joue essentiellement de la violence des sentiments des personnages. D’où l’importance de poser les caractérisations, désirs et rêves des personnages, en particulier ici de Sakura, Shirou, Tohsaka et Kotomine, ennemi juré de Kiritsugu, qui découvre avec délice que tel père, tel fils !

Ainsi, en dépit d’un récit mollasson et très verbeux, la mise en place du jeu de relation entre les principaux protagonistes se révèle néanmoins savoureux, notamment grâce au trait de Taskohna qui fait merveille dans les expressions et les réactions des visages (les mille et un visages de Tohsaka). Une adaptation de grande qualité qui fait honneur à la richesse de l’œuvre originale !