Les Carnets de l’apothicaire T. 8 & T. 9 - Par Natsu Hyuuga, (...)

Les Carnets de l’apothicaire T. 8 & T. 9 - Par Natsu Hyuuga, Itsuki Nanao & Nekokurage - Éd. Ki-oon

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Fin de deuxième acte sur un dénouement aussi inattendu que bouleversant, avant de retrouver une certaine routine, en particulier avec l'assassinat mystérieux d'une servante. Une œuvre toujours aussi étonnante qui nous plonge dans un monde fermé qui regorge de secrets mais aussi d'une effervescence insoupçonnée.

Nous avions laissé le père et la fille après la victoire de la seconde sur le grand stratège. Celui-ci, tombant inconscient, plonge dans ses souvenirs de jeunesse en nous contant sa rencontre avec la mère de Mao Mao. Une histoire narrée de son point de vue, riche en révélations et en confirmations diverses, mais surtout extrêmement tragique.

L’ensemble de la séquence surprend, en particulier le trouble neurologique dont souffre Lacan. Même si nous pouvions nous douter que l’auteur allait faire les choses en grand pour les parents de notre héroïne. Cependant, le plus déroutant concerne certainement le dénouement de cet arc narratif, dont les implications pourraient être importantes sur le statut de Mao Mao.

Néanmoins, il semble que cet aspect soit remis à plus tard. La vie de Mao Mao retrouve son train-train quotidien et pour bien signifier ce retour à la normale, la voilà qui doit s’occuper de la petite princesse Linli, âgée de 18 mois. Celle-ci se prend de passion pour un chat perdu tandis qu’un projet d’école pour les servantes se met doucement en place.

: © Natsu Hyuuga / Shufunotomo Infos Co., Ltd.
© Nekokurage, Itsuki Nanao / SQUARE ENIX

Mais cette routine se trouve interrompue de nouveau par l’arrivée d’une caravane, venue de l’Occident, qui fait halte une fois par an dans le Palais Intérieur. Un moment important pour ses résidentes qui ne peuvent pas quitter les lieux. Les concubines refont ainsi leur stock de robes, d’accessoires et de parfums. Et encore une fois, Mao Mao nous fait part de ses observations sociales fort judicieuses.

Pour le reste nous avons droit à l’introduction d’un nouveau personnage secondaire, une jeune servante, d’un nouveau meurtre mettant en scène des champignons et même d’une énigme posée par Gaoshun à notre héroïne. Et tout ceci pour finalement revenir à la fameuse caravane avec une demande inattendue, comme souvent, venant d’un de ses émissaires.

Après les événements de grandes ampleurs impliquant le père de Mao Mao, nous retombons dans une série d’épisodes plus ou moins déconnectés. Mais le fait de suivre le quotidien de ce lieu fort peu ordinaire demeure une expérience fascinante, surtout que le récit ne manque jamais d’idée pour donner corps à ce lieu étonnant où il se passe toujours quelque chose.