« … Les NFT ont révolutionné la notion de propriété sur Internet. C’est toute l’Histoire de l’art qui est en marche, surtout son marché, à l’art : attention, grosses plus-values en perspective ! Les auteurs de BD sont concernés, d’abord ceux des comics… » écrivait notre collaborateur, le toujours très enthousiaste Pascal Aggabi dans les pages d’ActuaBD.com qui a bien documenté en mai dernier l’action de la star du comics, Mike Deodato Jr, sur ce marché.
Jerem Febvre a bourlingué dans le jeu vidéo, dans la pub et dans la banque avant de créer voici peu sa start-up Newmisma. Son objectif ? initier le public français aux NFT. Il vient de produire 27 œuvres originales de dessinateurs qui rendent hommage au peintre américain Edward Hopper. Au casting : Frank Margerin, Serge Ernst, Eric Hérenguel, Sandrine Revel notamment. Ces œuvres sont reproduites en édition limitée de dix NFT, vendue en Etherum (la plus grosse cryptomonnaie après le Bitcoin) pour un prix de l’ordre de 700€ l’œuvre. L’acheteur recevra un certificat d’authenticité et de propriété, et peut télécharger l’œuvre en haute définition.
Tout l’enjeu est évidemment de valider la qualité de ce qui peut être un placement dans un marché parfois très secoué (comme le Bitcoin en ce moment) mais aussi très spéculatif. Les auteurs et les éditeurs font pour la plupart une moue dubitative. Mais aux USA, après avoir interdit l’usage dans un premier temps, Marvel/Disney et DC Comics sont entrés dans la danse, histoire d’occuper le terrain. Ici, c’est une initiative indépendante. Où tout cela nous mènera-t-il ? Peut-être à une nouvelle façon de consommer la culture et d’appréhender le monde qui vient. Rencontre avec Jerem Febvre, le fondateur de Newmisma.
Une production Trait pour trait / ActuaBD.com - Réalisation : Christophe Vilain.
Voir en ligne : Le site de Newmisma
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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