Sous le règne de la dynastie Ming, le peuple vit dans la misère, la famine règne et la révolte gronde. Le prince Li Dai-Zhi n’hésite pas à distribuer ses propres réserves au peuple et à s’opposer aux fonctionnaires de l’empereur, mais il reste un adepte de la non-violence.
Li Zi-Cheng est un chef rebelle, l’un des plus populaire parmi les paysans et il a entendu parler du prince Li, de sa popularité auprès du peuple. En bon politique, il souhaite en faire l’un de ses conseillers.
Li Mou, le jeune frère du prince qui est entré dans l’armée du général, est envoyé dans le village de Qi-Xian pour rallier son aîné à sa cause. Il croise en chemin mademoiselle Hong, une redoutable guerrière qu’il amène avec lui auprès de son chef.
D’abord réticent, car cette action entre en totale contradiction avec ses idées, le prince Li accepte finalement de rejoindre l’armée rebelle suite à la prédiction d’un prêtre taoïste de passage qui semble voir dans le général le sauveur du peuple.
Conte fictif basé sur des éléments historiques, le prince Li, le général et Mademoiselle Hong ont bel et bien existés, tout comme la majorité des personnages de Sous la Bannière de la Liberté. Un peu lent à se mettre en place et à proposer récit captivant, l’auteur nous livre malgré tout une épopée sympathique où se mêlent Histoire, politique, croyances, amour et amitié.
Le trait fin et précis de Natsuki Sumeragi rend cette histoire plutôt agréable même s’il reste assez basique dans la narration.
Dommage que l’historie s’arrête si vite ; l’auteur a-t-il voulu simplement pousser ses lecteurs à s’intéresser à l’histoire de la Chine ? Si c’est le cas, c’est réussi.
(par Stéphanie Francqueville)
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