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Walter Minus : « Réaliser cent dessins m’a éloigné de l’académisme pour renouer avec le laboratoire de recherche »

Par Charles-Louis Detournay le 30 décembre 2023                      Lien  
Dans sa quête de la perfection du trait, Walter Minus est un esthète qui joue avec les formes et les couleurs pour mieux interpeller le spectateur de ses œuvres. En plus de quarante années de carrière, il a travaillé sur tous les supports : des tapis aux cubes en bois, des toiles au métal, en privilégiant les grands formats. Comment se réinventer quand on a déjà tellement expérimenté ? En se laissant entraîner dans un challenge inédit pour lui : réaliser cent petits dessins sans s’arrêter, quasiment au rythme d’un par jour. Tout a commencé en admirant un épais ouvrage édité par le galeriste Marc Breyne. La tentation était trop grande, comme nous l’explique Walter Minus…

Comment vous êtes-vous laissé tenter par ce concept un peu fou de réaliser cent dessins d’affilée ?

J’étais venu déposer des œuvres à la galerie de Marc Breyne, « Marc by H&B » à Bruxelles, et j’ai directement été attiré par l’ouvrage des « 101 » que Quentin Gébran avait précédemment réalisé fin 2022 au sein de la même galerie. Une exposition de 101 dessins qui avaient tous été rassemblés dans un catalogue à la finition soignée.

Il s’agit avant tout d’un bel objet : la qualité de son papier lui donne un véritable forme, une belle épaisseur et une bonne prise en main. De plus, il bénéficie d’une belle mise en page. La déclinaison du sujet était intelligente, cela donnait envie de le feuilleter, de s’y plonger. Sans oublier le fait qu’il comprend cent œuvres distinctes, accompagnées d’un petit animal complémentaire pour ce total de 101. Un concept simple d’aspect, graphiquement beau, élégant, travaillé, chic et amusant : tout ce que j’apprécie et que j’adore.

Même si j’avais ressenti un coup de cœur en le voyant, Marc Breyne et moi sommes partis dans une discussion totalement éloignée. Nous n’y sommes revenus que plusieurs mois plus tard, lorsque Marc m’expliquait qu’il allait visiter un auteur dont je connaissais le travail et que je lui ai dit : «  Je me souviens de ce livre que tu m’as montré. Voilà un artiste à qui tu pourrais consacrer un tel ouvrage !  » Marc a certainement noté mon œil qui brillait, et il m’a directement retorqué : «  Et toi-même, ne serais-tu pas intéressé ? Il faut réaliser cent dessins au même format qui seront vendus sous cadre, tous à un prix unique avec le livre offert. »

Vous ne pouviez pas refuser !

Honnêtement, je n’avais initialement pas pensé que je pourrais moi-même relever le challenge de réaliser cent dessins. Je trouvais que le concept de ce livre était magnifique, mais de là à me lancer dans un travail de si longue haleine… Mais j’ai pourtant tout de suite accepté, sans réfléchir ! J’étais ensuite assez fier d’avoir osé : j’en parlais autour de moi et je voyais que mes amis étaient assez impressionnés par le nombre d’œuvres à réaliser dans la foulée.

En effet, le nombre est imposant, mais dans mon esprit, cela restait faisable car il s’agissait à mes yeux de cent « petits » dessins : un simple petit crayonné suffirait, juste un œil par exemple ou une bouche, une jolie main féminine, etc. Je n’écartais pas l’envie de réaliser quelques compositions plus complexes, des œuvres en couleurs plus sophistiquées, voire de me lancer dans de nouvelles expériences.

Ces investigations plus poussées me prendraient chacune plusieurs journées, et je devrais donc à chaque fois estimer si l’investissement était raisonnable, quitte à la contrebalancer avec d’autres dessins plus rapidement exécutés. Dès le début, mon plan était donc clair, et je me suis lancé dans une aventure qui a duré cinq mois, exactement du 13 juillet au 13 novembre 2023.

Walter Minus : « Réaliser cent dessins m'a éloigné de l'académisme pour renouer avec le laboratoire de recherche »

Est-ce revenir à de plus petits formats constituait un nouvel espace de liberté ?

Je travaille habituellement sur de grands formats, qu’il s’agisse de toiles ou de peinture sur des supports plus hétéroclites, et je consacre alors deux-trois semaines sur une seule réalisation. Un investissement toujours assez agréable… tout en demeurant une forme d’enfermement car je reste focalisé sur un sujet unique.

Pour ce projet de cent dessins, j’ai adopté un rythme de travail totalement différent en changeant d’images une ou plusieurs fois par jour. Je retrouvais une liberté dont je m’étais éloigné. Fondamentalement, j’adore toujours mon travail car je m’amuse en permanence. Dès qu’on me confie un papier, une feuille, une toile, un pinceau ou un crayon, je suis ravi. Mais avec cette variation dans mon travail, je renouais avec une joie presque enfantine et assez créative par rapport à mon travail habituel. La seule contrainte que je me suis imposée, était d’ailleurs : « Vas-y, amuse-toi… »

Le format donné était effectivement un peu petit pour moi. J’ai donc dû réapprendre à travailler en format réduit, et surtout à redécouvrir des techniques que je n’utilisais plus : des gouaches, des acryliques, des encres de couleurs mises de côté depuis des années. Il s’agissait parfois de techniques pour lesquelles j’avais gardé de mauvais souvenirs, et cet espace de liberté me donnait l’occasion d’y renouer le temps d’une journée, ou plus si l’attrait revenait. Je me suis amusé pendant cinq mois, sans ne plus ressentir aucune contraire d’horaire : je travaillais jour et nuit. Si on m’avait laissé un mois de plus, j’aurais continué !

Pendant que je travaillais sur l’un, je pensais à d’autres et je réalisais des crayonnés que je mettais de côté pour les jours suivants. Régulièrement, je retournais vers mon ordinateur en faisant tout de même des essais de composition car un travail de préparation était tout de même nécessaire, avant que je reprenne le dessin choisi à la table lumineuse sur la belle feuille de papier à dessin au format choisi par Marc… J’allais donc plus loin que mon idée initiale en m’impliquant plus assidument que les vagues crayonnés que j’avais imaginée initialement.

Comment avez-vous travaillé : des jours dédiés à la réalisation et d’autres au brainstorming ?

Pour d’autres personnes, cela pourrait sembler épuisant, mais en réalité, j’ai l’esprit en permanence en éveil, prêt à imaginer de nouvelles compositions et j’y prends beaucoup de plaisir. Je fonctionne ainsi depuis l’enfance ; cela fait maintenant plus de soixante ans que je dessine et que je peins de cette manière. Et je ressens toujours autant de joie lorsque je prends le chemin dans mon atelier.

Parfois une composition en entraîne une autre. Puis il m’arrive d’utiliser Photoshop pour scanner et zoomer sur mes images, pour les regarder autrement. Je juxtapose parfois des dessins ou des crayonnés, pour les déformer ou les séparer. Cette méthode ne répond réellement pas à une certaine forme de logique, si ce n’est celle de trouver un résultat satisfaisant et harmonieux.

Quel est votre objectif derrière tout cela ?

Un plaisir très enfantin car je dessine avant tout pour faire plaisir. À moi-même bien entendu, mais également aux autres, comme les dessins que l’on réalise étant enfant pour la fête des mères, pour un anniversaire, pour se faire des copains et des copines (ou séduire de très très jolies filles). Savoir que son travail est apprécié reste la plus belle des récompenses.

La démarche que j’ai voulu poursuivre avec ces cent dessins reste la même : j’espère qu’ils plairont aux visiteurs, que certains auront envie d’emmener l’une de ces œuvres chez eux et de vivre avec, longtemps, très longtemps.

Vos œuvres semblent essayer de percer le mystère féminin ?

Je tourne presque toujours autour de la même jolie personne, que j’ai nommée Julia. Pourquoi me focaliser sur ce modèle et autour de la femme en général ? Parce qu’elle est admirable, belle, séduisante. Parce qu’elle est forte, entière, dotée d’un véritable caractère. Puis elle demeure également malicieuse, fine et subtile à la fois. Je suis attiré, et à la fois intrigué par l’aspect énigmatique de cette attraction.

Plus que tout, j’aime le regard qu’elle pose sur nous. Comme je le remarquais encore lors d’une précédente exposition ici chez Marc Breyne… Nous regardions un de mes tapis posé à terre, un homme est entré et a directement émis un avis positif à son sujet. J’ai alors eu cette phrase : « Oui, et d’un seul coup, on devient intéressant. » Ainsi, je voulais marquer notre surprise lorsqu’on se rend compte que la femme que j’ai dessinée, s’intéresse à nous. J’ai envie de donner l’impression qu’elle vient de se retourner, et qu’elle nous découvre. Comme si elle pouvait se dire à notre encontre : « Tiens, il est intrigant… Peut-être pas aussi commun qu’il en a l’air ! » L’objectif n’est pas de se sentir important, simplement le fait d’être remarqué. Et l’on sent qu’on va passer un bon moment…

Vous maintenez un trait très pur et soigné. Quelle en est l’origine ?

L’unicité du format proposé par Marc Breyne a créé sa propre harmonie dans cette longue succession de dessins. La taille réduite m’avait initialement poussé à me cantonner à des gros plans (une série avec des yeux, des bouches, etc.), ce que j’ai rapidement abandonnés, par envie de m’investir, ou tout simplement pour me faire plaisir. J’ai tout de même maintenu une forme d’épure, en m’affranchissant souvent du décor. Ce trait démontre ma quête de la perfection, un goût qui provient également de mon enfance.

J’appréciais particulièrement les couvertures du Journal de Mickey : le tracé me semblait toujours impeccable, extrêmement dynamique tout en profitant de belles pointes au bout des traits du pinceau ainsi de pleins et déliés parfaits. J’ai sans doute entendu idéalisé la réalité avec mes yeux d’enfants, mais j’étais enthousiasmé par la perfection qui s’en dégageait.

Si je devais résumer mes références avec une pointe d’humour, je dirais que mon travail serait à la confluence des couvertures du Journal de Mickey et des pin-ups d’Alberto Vargas, l’un des meilleurs affichistes d’avant-guerre. Je trouve merveilleux de réunir ces deux univers, le beau trait et les jolies femmes, au sein d’œuvres élégantes.

"Mission accomplie"
Photo : DR.

Travailler à ce format plus réduit ne vous a donc pas gêné ?

Non, car à la base je commence souvent à esquisser une œuvre environ à cette taille, avant d’agrandir mon trait à l’ordinateur pour le reproduire sur de grandes toiles. L’appui numérique me permet aussi de prendre du recul, et c’est justement l’un des avantages que j’ai ressenti en dessinant à ce format unique : prendre de la distance pour mieux apprécier le dessin et voir ce que je dois encore lui apporter. Avec le recul, on en perçoit directement l’harmonie (ou le déséquilibre), la composition, ce qu’il faut encore mettre en valeur ou ce qu’on peut justement effacer pour renforcer l’ensemble. Parfois, je joue sur le paradoxe, en produisant des dessins volontairement déséquilibrés, avec beaucoup d’éléments d’un côté et rien de l’autre, ce qui permet de faire respirer l’ensemble. Tout est affaire de recherche.

Était-ce également l’occasion de nouvelles explorations ?

Dès le début, j’ai voulu varier les approches pour maintenir dans l’amusement, dans la réalisation de ces cent dessins. Puis j’ai aussi mélangé les techniques pour découvrir le rendu que cela pourrait donner. Au gré des œuvres, on retrouve du simple crayon, des gouaches, des acryliques et des encres de couleur. Avec ces outils, je fais ressortir des choses différentes : les yeux à la gouache pour qu’ils soient perçants, en opposition à des éléments plus anecdotiques ou discrets comme une chevelure. Ou je vais justement placer une touche de couleur sur de la lingerie par exemple. Puis je joue aussi sur des couleurs inattendues, avec des cheveux rouges, afin de profiter de cette liberté pour concrétiser des expériences, pour exprimer de nouvelles choses dans mon dessin. Ce qui participe aussi à l’histoire que je raconte.

Toutes les couleurs de cette série de cent dessins ont été réalisées à la main, sans ajout de papier adhésif ou cache quelconque, car cela retirait de la fibre au papier et nuirait à la réalisation finale. Je colle bien sûr de l’adhésif autour du dessin pour que l’ensemble reste propre une fois le travail terminé, mais rien à l’intérieur ! Tout est donc fait au pinceau à main levée, même si on ne peut éviter quelques hésitations car lorsque c’est raté, il faut tout recommencer. Être confronté à une erreur m’arrive encore… La couleur d’une bouche qui se met à baver, souvent de manière inexplicable. Il faut alors se dire que ce n’était pas le bon dessin ! On le jette et on repart avec toujours la même passion.

Travailler sur ces petits dessins était l’occasion d’expérimenter, également sur la couleur. Je me suis donc essayé à la gouache acrylique, qui a un rendu semblable à la gouache et qui sèche sans foncer comme l’acrylique. En me lançant sur un dessin qui prend environ une journée, je prends moins de risque que sur un tableau qui me demande presque un mois de travail. La découverte me pousse alors à reproduire l’essai d’une autre manière, quitte à adopter la technique pour de plus grandes compositions dans le futur. J’ai aussi expérimenté les encres liquides ; leur capacité à sécher extrêmement rapidement demande de penser autrement le dessin, en le réalisant de haut en bas, sur un plan incliné, pour éviter les moirures.

J’ai aussi profité de cette expérience pour réaliser des compositions avec plusieurs visages, à des échelles différentes, ce que j’apprécie beaucoup pour l’instant. Dans l’esprit des anciennes affiches de cinéma… Cela évoque le mystère, les choses inconnues que l’on a envie de découvrir comme… chez les femmes.

Vous travaillez énormément les yeux, est-ce le miroir de l’âme ?

Sans doute (rires). Pour ma part, j’opte pour deux options principales : un regard franc ou distant. Soit le personnage féminin nous regarde en face, car elle a quelque chose à nous dire. Ou alors elle est intriguée voire intéressée et elle nous observe pour nous cerner. Soit elle regarde totalement ailleurs, par rêverie ou alors parce qu’elle est profondément agacée.

Une dernière option qui m’amuse beaucoup : si une femme regarde en l’air, excédée par notre attitude, alors on sait qu’on va passer un sale quart d’heure… ou jamais aucun quart d’heure en sa délicieuse compagnie.

Je veux toujours me limiter à l’essentiel. Autant j’apprécie les chevelures compliquées, assez inexplicables mais purement graphiques avec des pleins et des déliés, autant je préfère limiter un visage à sa simplicité extrême. Pour le projet d’une couverture de livre, on m’a demandé de dessiner une cinquantenaire rayonnante. J’ai lamentablement échoué, car j’étais incapable de placer une petite ride gracieuse pour évoquer le poids des années, alors que d’autres dessinateurs l’accomplissent sans même réfléchir et de manière respectueuse. Avec mon style, ce type d’expérience s’apparentait directement à la caricature. J’ai donc décidé de me limiter au même genre de femmes, ce qui me convient parfaitement. Il m’est arrivé de dessiner une paupière au-dessus de l’œil, et j’ai alors vu apparaître une forme de mélancolie malvenue à laquelle je n’attendais pas. Parfois je laisse ce trait et, inévitablement, on me demande pourquoi mon personnage est triste. Je la défends alors, comme si elle était vivante !

Les visiteurs seront surpris en voyant que vous avez peint sur des comics. Comment cette idée vous est-elle venue ?

Dans mon atelier se trouve une pile de Comics des années 1970 qui viennent de mon enfance. Mon père travaillait pour Air France, il avait demandé à un collègue pilote qui faisait la liaison Paris-New York, d’acheter une série de Comics aux USA. À 14 ans, j’ai ainsi découvert avec admiration cette pile de magazines américains sous le sapin. À l’époque, je ne connaissais essentiellement que la bande dessinée européenne, et un tout peu de Comics parvenus jusqu’en France. Je l’ai donc considéré ces cadeaux avec beaucoup de respect et de plaisir. J’ai même aussi appris à dessiner en les regardant inlassablement. Ces versions originales dans ces fascicules colorés m’ont suivi ainsi pendant toute ma carrière car je ne m’en suis jamais séparé.

Or récemment, j’ai participé à une action caritative auprès d’enfants dans le besoin, et il fallait que je dessine sur un billet de 1$, une expérience qui m’a beaucoup plu. Par la force des choses, je me suis alors mis à repenser à mes anciens Comics, en me disant que j’adorais transposer ce concept sur ces vieux magazines. J’en ai fait un premier, en étant directement conquis car l’effet de transparence était saisissant. Je reprends mes personnages tout en les simplifiant à cause de l’arrière-plan. Et cela donne le sentiment que cette femme se situe entre la bande dessinée et nous-même, telle une amie proche qui nous glisse un commentaire pendant notre lecture, ou une figure éthérée qui n’apparaît qu’à nos yeux et nous adresse une remarque, sévère ou non. Cette réalisation était magique, mystérieuse, et à la fois drôle d’avoir ce visage dans ce fond de couleurs vives et de papier jauni.

Certains amateurs pourraient considérer que découper dans des comics de 50 ans est sacrilège. Mais à mes yeux, non seulement ce concept m’amuse, mais il me permet en plus de faire participer les magazines de mon enfance à ma vie d’artiste d’aujourd’hui. Après m’avoir accompagné toute ma vie, leur moment était venu que je dessine dessus. J’ai prolongé le concept dans des magazines des années 1930 dont j’appréciais la typo et les vieilles publicités, ainsi que dans le New Yorker auquel j’ai régulièrement collaboré il y a une vingtaine d’années. Je pourrais d’ailleurs l’adapter sur d’autres albums de bande dessinée, comme les Michel Vaillant dont je suis très admiratif depuis l’enfance. Je vais voir si le défi pourrait tenter des lecteurs. Certainement encore une expérience née de ce projet et qui continuera à se concrétiser par la suite.

On le voit en parcourant l’exposition et le livre, j’ai tenté d’autres expérimentations, comme la découpe de papier de couleurs, sur lesquels je dessine par-dessus, après l’avoir collé sur le support. Bien entendu, je dois composer avec les couleurs qui existent dans le commerce, donc une gamme limitée, mais je suis néanmoins parvenu à des compositions harmonieuses…

La conclusion des cent dessins vous ouvre-t-elle de nouvelles portes ?

Certainement, même si je ne me lasse jamais d’être à la recherche de nouvelles harmonies, de couleurs ou de compositions. Cette série de cent petits dessins sont d’ailleurs autant d’essais que je réalise pour de potentielles futures toiles. Maintenant que j’ai trouvé de nouvelles techniques de réalisation, je pourrais utiliser certains de ces petits formats en tant qu’esquisses pour de grands formats. Ce sera un prétexte à explorer sur toile ces nouvelles techniques, comme des compositions uniquement en couleurs sans être cerné de noir.

Or, ces 100 œuvres m’ont permis de prendre de la distance avec cette forme d’académisme grâce à cet éternel laboratoire de recherche : celui de repartir chaque jour sur de nouvelles bases car je ne prends qu’un risque minime, à savoir celui de beaucoup m’amuser et de continuer, ou de me tromper un tout petit peu (ce qui ne serait pas bien grave).

Propos recueillis par Charles-Louis Detournay.

(par Charles-Louis Detournay)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Code EAN :

Cent Dessus dessous - Exposition du 15 décembre 2023 au 5 janvier 2024 chez Marc by H&B
32, Rue Blaes
1000 Bruxelles
Ouvert du mercredi au dimanche, de 10 à 18h
+ 32 (0)2 893 90 35

Concernant cet espace d’exposition, lire également Huberty & Breyne ouvrent un nouvel espace : "Marc by H&B"

Les photos de Walter Minus et de l’exposition sont : Charles-Louis Detournay.

Galerie Huberty-Breyne Marc by H&B ✏️ Walter Minus à partir de 13 ans Belgique
 
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