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Yves Sente : « Il faut en permanence tenter d’anticiper la demande des lecteurs »

Par Nicolas Anspach le 22 janvier 2008                      Lien  
{{Yves Sente}} est directeur éditorial aux éditions du Lombard depuis 1993. Une tâche qu’il gère encore au quotidien à côté de l’écriture de best-sellers ({Le Janitor}, {Thorgal}, {Blake & Moritmer}). Avec son équipe, il a réussi le tour de force de changer l’image du Lombard. Les thrillers à succès côtoient les récits fantastiques, d’humour décapant et bien sûr les classiques. Il partage sa réflexion avec nous sur le monde de l’édition et sur l’avenir du Lombard.
Yves Sente : « Il faut en permanence tenter d'anticiper la demande des lecteurs »

Vous avez publié, en décembre dernier, le troisième tome des "chroniques du Lombard" [1] dans lequel Patrick Gaumer détaille l’activité du Lombard de 1996 à 2006…

Effectivement. L’idée de ces chroniques nous est venue dans les années ‘90 lorsque nous préparions les cinquante ans du Lombard. Nous voulions marquer le coup et répondre à un certain besoin de « nostalgie positive » que nous partagions d’ailleurs avec les auteurs et les lecteurs. L’équipe du Lombard ne rechignait pas en fin de journée à regarder de vieilles photographies et se remémorer des souvenirs. Nous les avons regroupés dans deux albums intitulés « Le Lombard, un demi siècle d’aventure ».
Lorsque ces livres sont sortis, nous avons eu de nombreux compliments de la presse, des auteurs et autres membres de la profession. L’accueil a été tel que nous étions décidés à réaliser un addendum annuel. Mais nous avons lancé différentes collections, ce qui nous a provisoirement détourné de ce projet … Dix ans se sont écoulés plus vite que nous pensions (comme toujours…), et lorsque nous préparions les soixante ans du Lombard, nous nous sommes dit que cela valait le coup d’accompagner l’événement par une nouvelle chronique.

Dix ans, c’est un beau chiffre…

Oui. Tous les dix ans, c’est un bon timing pour réaliser un « arrêt sur image » et faire un bilan du temps écoulé et du chemin parcouru. Ce laps de temps est suffisant pour observer une évolution, et est assez riche pour pouvoir réaliser un livre aussi dense que les précédents. Une maison d’édition, c’est une « aventure sans fin » : les auteurs succèdent aux auteurs, les éditeurs aux éditeurs, les maquettistes aux maquettistes, etc. La dynamique d’une Maison est quelque chose de bien plus fort, de plus intemporel, que les gens qui y travaillent… même si ce sont toujours eux qui font la différence.

Ric Hochet, 74 albums au compteur !
Peu d’auteur peuvent se flatter d’avoir la régularité de Tibet et Duchâteau.

L’image du Lombard a changé en dix ans. A l’époque vous aviez plutôt une image poussiéreuse : celle d’un éditeur de vieilles séries historiques. C’est alors que vous avez décidé de vous renouveler et de retrouver un souffle nouveau avec les séries de Troisième Degré ou de Troisième Vague…

Vous parlez de « vieilles séries historiques » car vous êtes jeune ! Mais le lecteur qui a découvert, par exemple, Ric Hochet lors de sa création trouvait cela plus moderne que Tintin ou Blake & Mortimer. La série de Tibet et de Duchâteau touchait des générations différentes. Plus le temps passe, plus une série en rejoint d’autres dans un groupe que l’on nomme « les classiques ». Dans moins de dix ans, Alpha, par exemple, rejoindra sans nul doute Thorgal dans ce que l’on appelle le « fonds des valeurs sûres ». Ce qui n’enlèvera rien au dynamisme et au pouvoir de séduction de la série.
Il faut souvent attendre trente ans pour savoir quelles sont les séries qui ont véritablement résisté au temps. Aujourd’hui, nous ne connaissons pas encore celles qui se démarqueront et qui dépasseront un effet de mode pour devenir des classiques. Même si nous les lisons déjà.

Vous avez lancé deux collections importantes au cours de cette décennie : Troisième Vague et Troisième Degré. On a l’impression que cette dernière a du mal à percer…

Nous parlons de deux genres différents : le thriller et l’humour ado-adulte. Un amateur de thriller va apprécier de la même manière les films de Bruce Willis (Piège de Cristal) que ceux de Mel Gibson (Complots, la Rançon). C’est un genre qui possède des codes bien précis.
L’humour, par contre, est un genre spécifique qui ne répond à aucun code. Les bandes dessinées de Coyote ne feront pas forcément rire autant les lecteurs de Clarke, et inversement ! L’humour est quelque chose d’extrêmement personnel. Le rôle de ces collections n’étaient donc pas les mêmes. Nous avons regroupé différentes séries dans Troisième Vague car elles correspondent au même type de lectorat. Par contre, l’objectif de Troisième Degré était de séparer ces séries du catalogue classique d’humour « 7 à 77 ans » du Lombard. La série Odilon Verjus, par exemple, demande une certaine forme de maturité et de connaissance culturelle pour pouvoir profiter pleinement de l’humour de Yann. Or, elle était souvent rangée à côté des Schtroumpfs dans les librairies. Un gamin de neuf ans ne possède pas encore les outils pour rentrer dans la série de Yann et Verron. C’était un non sens de ranger cette série à côté de celles du catalogue classique du Lombard. Elle n’avait aucune chance d’y subsister. Troisième Degré a été créé dans le but de faire sortir ces séries du rayon « petite enfance » des librairies. A vrai dire, nous avons plutôt bien réussi le pari que constituait cette collection…

Ah ?

Des auteurs que certains journalistes ont d’ailleurs qualifiés « d’atypiques au Lombard « (on se demande parfois comment ils définissent les auteurs…) sont arrivés chez nous car ils voyaient que nous existions dans ce créneau. Grâce à cela, nous avons eu le bonheur de publier Boucq, Coyote, Clarke ou Maëster. Nous allons même publier un nouvel album de Litteul Kevin.

Yves Sente
... à côté de la photo prise lors des 60 ans du Lombard. Celle-ci regroupe plusieurs générations d’auteurs.

La collection « Signé » a également pris son envol durant cette décennie…

C’est la seule collection du Lombard qui a véritablement une justification « technique » en plus de sa justification d’image et de communication ! Lorsqu’un one-shot sort en librairie, il ne va être présenté que pendant trois semaines sur les tables des nouveautés. Ensuite il sera rangé dans les rayonnages. S’il n’est pas inclus à une collection, le libraire pensera rarement à en recommander. Nos représentants ont pour objectif de vérifier régulièrement si tous les livres de la collection Signé sont disponibles chez les libraires. Grâce aux collections Signé, Aire Libre ou Long Courrier, les one-shots ont une durée de vie supérieure. Histoire Sans Héros (Dany Van Hamme) ou A La Recherche de Peter Pan (Cosey) sont publiés depuis plus de vingt ans par Le Lombard et le relooking de la collection (réalisé sous la responsabilité de Pôl Scorteccia, l’éditeur parisien du Lombard) a vu certains de ces albums se revendre chacun à plus de 10.000 exemplaires en quelques mois.
Malheureusement, le contexte a évolué. La « suproduction » d’albums s’est transformé en « surpoduction » de collections. Ce qui nous a fait réfléchir …

Le format de la collection « Signé » a également été repensé à la fin de l’année dernière…

Oui. La collection a été lancée en 1994. A l’époque, les grands formats n’étaient pas aussi répandus qu’aujourd’hui. Et souvent ils ne rentraient pas dans les étagères des lecteurs ou dans les rayonnages des librairies. Nous avions donc opté pour un format plus petit. Même si le type d’histoire et de graphisme publié dans Signé demandaient un écrin plus grand, plus luxueux, à l’instar d’un beau livre.
Ce format est aujourd’hui plus répandu. Nous avons profité du changement de maquette (Réalisée par le graphiste Eric Laurin) pour changer de format. Avec cette superbe maquette, nous retrouvons un aspect plus littéraire. Signé, c’est une histoire mise en image avec un graphisme de qualité. On est plutôt dans la littérature, dans le roman graphique !

Vous publierez cette année des spin-off de vos séries à succès : IR$ [2], Alpha, Thorgal, etc. Le marché de la BD est-il devenu si difficile, que vous soyez obligé de créer plus de nouveautés autour des personnages best-sellers ?

Le marché de la bande dessinée n’est pas pour moi le problème principal ! Nos vrais concurrents sont les autres produits culturels : le cinéma, la télévision, les jeux-vidéo, Internet. Et même les voyages à bas-prix. Un adolescent peut aujourd’hui voyager dans les différentes capitales européennes pour un prix modique et il est évidemment tenté de dépense son argent dans ces voyages ou dans l’achat d’un nouveau téléphone portable… quitte à acheter un peu moins de BD. Ce sont là nos véritables concurrents !
La surproduction en librairie est un phénomène précis. Nous le connaissons : le libraire ne peut pas reculer ses murs pour accueillir l’accroissement des nouveautés. Mais nous sommes face à un public impatient et gourmand. Il peut regarder chaque semaine un nouvel épisode de sa série télévisée préférée, ou acheter une saison entière en DVD de sa série télévisée favorite et la visionner en un week-end ! Une saison coûte quarante à cinquante euros pour quinze à vingt heures de plaisir. Alors que nous, éditeurs, nous ne donnons du plaisir à nos lecteurs qu’une seule fois par an pendant trois quarts d’heure pour un prix avoisinant les dix euros. De ce point de vue et bien malgré notre volonté, nous sommes un peu tombés en décalages avec le « rythme culturel du XXIème siècle » et il n’y a pas un éditeur qui s’en sort mieux qu’un autre de ce point de vue là… mais nous cherchons tous des solutions.

Il y des tentatives pour avoir plus de régularité. Avec le Décalogue et le Triangle Secret, Glénat a lancé un concept : la publication rapide d’une série dessinée, si besoin est, par différents auteurs…

Je vous le disais, tous les éditeurs réfléchissent à cela… La seule vraie question est toujours la même : comment répondre à la demande de nos lecteurs ? Il faut en permanence tenter d’anticiper cette demande…

Les chiffres des séries à succès diminuent ?

Non mais certains stagnent un peu. Les spin-off ou « série dérivées » constituent une réponse à cette impatience croissante du public. Mais nous partons du principe que les auteurs restent les directeurs artistiques des albums parallèles. Si le lecteur devait être déçu, l’impact serait négatif et nuirait à la série principale ! Spin-off ne veut en aucun cas dire « qualité moindre ».
Par ailleurs, n’oublions pas que les spin-off sont aussi un excellent moyen pour des jeunes auteurs de se faire connaître. Après avoir réalisé un ou plusieurs albums d’Alpha, de IR$, de Thorgal ou de XIII, ils auront une notoriété chez les libraires… dont ils pourront profiter lorsqu’ils lanceront leur propre série. Qui sait ? Les spin-off remplaceront peut-être les studios ou les « Histoires de l’Oncle Paul » des années 50 et 60 ?

Il est quand même étrange de voir un jeune scénariste tel que Herzet travailler sur Alpha. Il n’a que peu d’expérience.

Pourquoi s’inquiéter à cause du peu d’expérience ? Ne dit-on pas que le talent n’attend pas les ans ? Son travail sur la Branche Lincoln est très intéressant, carré et professionnel. Il n’a pas un égo mal placé et a envie de faire carrière. Nous l’avons présenté à Jigounov qui a perçu que c’était un garçon sérieux et travailleur ! Il n’y a pas de règle en matière de scénario ou de roman : on peut sortir de nulle part et écrire un excellent récit. Par contre, pour le dessin, c’est plus compliqué : Il faut acquérir la technique, la rigueur, à force d’expériences et de travail…

Alpha, la spin-off dessinée par Loutte et scénarisée par Herzet !
(c) Loutte, Herzet, Jigounov & Lombard

Vous publierez à l’occasion d’Angoulême un nouveau périodique, Le Strip. Ce journal, qui sera tiré à 20.000 exemplaires, devrait accueillir les séries humour ados-adultes du Lombard !

Oui. Nous souhaitions à nouveau être actif dans la presse, un domaine qui fait partie de notre passé et de « nos gènes ». Nous connaissons les problèmes et les contraintes de la presse aujourd’hui. Nous avons voulu trouver un compromis entre notre envie et celle de certains auteurs, tels que Coyotte ou Boucq. Ils souhaitaient à nouveau avoir ce contact régulier avec le public avant la publication en album…

Est-ce une continuation du « Snaïeper » le complément du journal Pepper Plug que les auteurs du Lombard animaient ?

Le Strip est né de la même envie. Nous l’avons dit, un problème majeur du marché est que le lecteur n’a rendez-vous avec ses séries préférées qu’une seule fois par an. C’est tout le contraire d’un site comme le vôtre qui est actualisé tous les jours. Nous recherchons des solutions pour répondre positivement à ce problème. Le Lombard Communication paraît tous les deux mois mais n’est destiné qu’aux professionnels. Notre site internet n’est finalement qu’un gros catalogue moderne un peu indigeste « à lire ». Nous avons donc pensé à ce journal, qui se vendra uniquement chez les libraires spécialisés. Le prix de lancement sera d’un euro. Le libraire pourra le vendre ou l’offrir à ses clients. Il sera publié tous les deux mois et demi.

Quel sera le contenu de ce journal ?

La prépublication des séries d’humour touchant les adolescents et les adultes. Des séries de la collection Troisième Degré ou Que du Bonheur, par exemple, de Frédéric Jannin.

On annonce quelques belles intégrales pour 2008-2009…
Oui. Je tiens beaucoup à publier les albums d’Adler de René Sterne sous cette forme. Par ailleurs, Michel Vaillant est de retour au Lombard à travers l’édition d’une intégrale (les nouveautés seront toujours éditées par Graton éditeur). Chaque volume sera entrecoupé d’histoires courtes et de dossiers spéciaux sur l’histoire de l’automobile. Ceux-ci seront réalisés par des professionnels. Nous sommes heureux que la publication de l’Intégrale Michel Vaillant se fasse dans la maison d’édition où la série est née. L’intégrale de Luc Orient sera accompagnée d’une monographie d’Eddy Paape par Alain De Kuyssche.
Les intégrales se vendent de mieux en mieux. Leur pagination, qui avoisine souvent 200 pages, représente deux ou trois soirées de lecture (cfr notre sujet de discussion précédent). Ces livres offrent une deuxième vie pour les séries…

Une deuxième ou une dernière vie ? Quels moyens avez-vous pour relancer des séries telles que Chick Bill ou Ric Hochet qui ont déjà été éditées en intégrale ?

Pas du tout ! Ces séries sont toujours présentes dans les librairies grâce à cela. Si on ne l’avait pas fait, les titres ne seraient plus référencés. Ils seraient sortis des rayonnages car le nombre d’albums est trop important. Cela décourageait les libraires. Les intégrales ont bien sûr relancés ses séries. Elles représentent moins de place dans les rayonnages et une relance de l’intérêt des anciens (et nouveaux) lecteurs.
Le lecteur est également gagnant. Vous pensez sincèrement qu’un quadragénaire, par exemple, va acheter les 75 albums de Ric Hochet séparément ! Mettez-vous à sa place : ce serait un parcours du combattant pour les retrouver un par un puisque les libraires n’ont pas tout le fond en magasin ! Il achètera plus facilement la vingtaine de volume que comporte l’intégrale !
C’est un marché nouveau : auparavant la bande dessinée était trop jeune. Nous en sommes aujourd’hui à la deuxième ou troisième génération de lecteurs.

Vous éditez une intégrale de Rock Derby (de Michel Greg) dans la collection « Millésime »…

Nous poursuivons cette collection à la demande du public. Pour les soixante ans du Lombard, en 2006, nous avions décidé d’éditer douze albums regroupant les meilleures histoires de douze séries historiques du Lombard. Soit un album tous les mois. L’accueil de cette collection fut tellement enthousiaste qu’on nous demandait souvent d’y inclure tel ou tel titre. Nous ne sortirons aujourd’hui que quatre à cinq titres par an. Prudence Petitpas (de Maurice Maréchal), Spaghetti (de Attanasio & Goscinny), Strapontin (de Berck & Goscinny), Harald Le Vicking (Liliane & Fred Funcken) et Jari (Raymond Reding) rejoindront bientôt les autres albums de Millésime

Le mot de la fin ?

Nous arrêtons certaines collections en 2008. Entendons nous bien, nous stoppons les collections, mais continuons à publier les séries qui y sont éditées. Le marché de la bande dessinée a changé : la surproduction de collections a accompagné le nombre de plus en plus importants d’albums… Il y a quelques années, les libraires percevaient les collections comme étant un élément rassembleur, comme une aide pour aiguiller les lecteurs. Il y avait aussi une certaine forme d’élitisme : les auteurs étaient fiers d’être publiés dans certaines collections. Songeons à ceux publiés dans Troisième Vague ou dans Repérages, Signé ou Poisson Pilote !
Aujourd’hui, les éditeurs ont la « collectionnite aigüe ». Il y a tellement de collections que les lecteurs et les libraires ne s’y retrouvent plus. En juin dernier, nous avons eu une réunion commerciale, pour l’ensemble du groupe Média Participations, regroupant éditeurs, diffuseurs et libraires. On m’a dit : « Mais pourquoi n’avez-vous pas mis le nom de votre maison d’édition sur la couverture des albums de la nouvelle collection Portail ? Le nom du Lombard rassure car on sait que, vous, vous allez au bout de vos séries… ». Je me suis aperçu que nous avions été trop loin : Il y a une quinzaine d’années, le Lombard avait une image poussiéreuse, un peu vieillotte et trop classique. Maintenant que nous sommes revenus dans le peloton de tête des éditeurs, les libraires souhaitent que le nom du Lombard soit mis plus en avant…comme gage de sérieux et de qualité. Comme quoi, la roue tourne. Et il faut être patient dans ce métier.
Et puis, dans les réunions marketing et commerciales, nous finissions par un peu trop parler des collections. Notre réflexion pouvait parfois se résumer par cette phrase : « Qu’allions nous faire pour Polyptyque ou Troisième Degré » ? Cette démarche ne m’intéressait pas. On ne parlait plus assez des livres ou des auteurs. Ces derniers étaient, en quelque sorte, mis en retrait par rapport aux collections ! Il fallait casser cet engrenage.
A partir de 2008, tous nos albums seront uniquement labellisés Lombard, mises à part deux exceptions : Signé, pour les raisons que j’ai expliquées tout à l’heure, et Troisième Vague. Niklos Koda,IR$, Alpha, Vlad sont tellement associés à la maquette qu’il m’est difficile de faire marche arrière…

(par Nicolas Anspach)

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Photos (c) Nicolas Anspach - Reproduction interdite sans autorisation.

[1les deux premiers tomes ont été écrits par Jean-Louis Lechat

[2Stephen Desberg nous parlait des one-shots IR$ en juin 2007 : « J’ai commencé à les écrire. Nous avons trouvé deux excellents dessinateurs pour illustrer les premiers récits parallèles à IR$ : Alain Queireix (Celadon Run) et Pasarin (Les Fils de la Louve). Ces histoires traiteront d’éléments importants qui se sont déroulés dans la vie de certains personnages de la série mère. Larry B. Max interviendra dans ces récits, mais plutôt en tant que personnage secondaire. Le premier one-shot IR$, par exemple, sera lié au diptyque Liaisons Romaines /La Loge des Assassins. Alors qu’il vient de boucler une partie de son enquête, liée à un citoyen américain qui est responsable de la banque du Vatican, Larry remet des informations à un Européen pour résoudre le pendant "Vatican" de cette affaire. La Loge des Assassins, toujours dessiné par Bernard Vrancken, sortira en mai 2008. Le premier « one-shot IR$ », illustré par Pasarin, sera publié en octobre 2008. Au début de l’année 2009, on verra dans les librairies celui de Queireix. »

 
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