C’était en 1973. Osamu Tezuka, le « Dieu des mangas », est au plus mal. Sa société de production, la Mushi, qui était sa fierté, a été contrainte à la faillite. Son style de dessin rond et disneyen, ses histoires fortes mais naïves, ont pris du plomb dans l’aile depuis l’arrivée sur le marché d’une bande dessinée pour lecteurs plus matures, le Gekiga, Comble de l’humiliation : un éditeur lui demande d’arrêter une série en cours. On le pense dépassé. Arrive "Black Jack"…
Son style prend un tournant, même si (...)